Roman Le secret des nuits d'amour chapitre Chapitre 56

En voyant Liliane travailler moins vite, Laurence a immédiatement appelé Colette pour lui demander d’envoyer un ordinateur portable au salon de thé.

— Laurence, ce n’est pas la peine. Je peux le faire à la main. Trois jours sont parfaitement suffisants pour moi.

En entendant que Laurence avait appelé sa mère, Liliane s’est empressée de l’arrêter. Cet ordinateur portable coûterait plus de 1000 euros. Elle ne pouvait pas se permettre de dépenser cette grosse somme d’argent à l’époque.

— C’est bon, prends-le comme un cadeau de ma part. Ma mère t’a donné un cadeau la fois dernière, mais je ne t’ai pas encore offert quelque chose. C’est dommage que je ne sache pas ce que tu aimes. Puisque tu as besoin d’un ordinateur portable maintenant pour travailler, ça tombe bien !

Laurence s’est sentie soulagée d’avoir trouvé un cadeau convenable pour sa belle-sœur. Même si son cadeau n’était pas aussi cher que celui que sa mère lui avait donné, il serait quand même très utile pour Liliane.

Peu de temps plus tard, quelqu’un a frappé à la porte. Il est venu avec un nouvel ordinateur portable. Laurence l’a allumé et y a téléchargé plusieurs dictionnaires avant de l’offrir à Liliane.

— C’est fait. Comme ça, tu travailleras deux fois plus vite qu’avant avec les dictionnaires numériques.

Liliane a accepté l’ordinateur sans rien dire parce que le travail était la chose la plus importante pour l’instant.

Le bruit du tapotement sur le clavier se faisait entendre dans toute la chambre. Les deux filles étaient focalisées sur leur travail, sans dire un mot.

Mais il semblait que Colette était très oisive. On entendait tout le temps quelqu’un frapper à la porte pour leur servir de la nourriture, des boissons et des snacks que Colette avait commandés pour elles.

Anxieuse, Laurence a rappelé à nouveau sa mère.

— Maman, nous ne sommes pas ici pour bavarder et siroter du thé, nous sommes ici pour travailler ! Tu comprends ? Ne nous dérange plus.

Après avoir terminé ses mots, Laurence a raccroché le téléphone. Et après cela, plus personne n’est venu dans leur chambre.

Pendant la journée, Liliane et Laurence ont travaillé au salon de thé. Le soir, la première a continué à traduire son document à la maison, pensant qu’elle pourrait aider la dernière si elle avait fini vite.

Le mari de Liliane n’était toujours pas rentré à la maison. Elle ne savait pas ce qui s’était passé avec lui. De plus, elle n’avait pas le temps de s’inquiéter pour lui ces jours-ci parce qu’elle devait bien faire son travail et rendre son document le plus vite possible.

Liliane a travaillé dur pour terminer sa tâche pendant deux jours, puis elle a aidé Laurence à traduire son document. Comme Laurence n’avait pas travaillé le soir à la maison, elle n’a pas encore fini sa part.

— Oh, Liliane, tu as fait des heures supplémentaires à la maison ? Je te l’ai dit, deux jours et demi sont suffisants pour nous. Tu n’as pas besoin de travailler le soir. Ce n’est pas bon pour la santé de veiller tard, a dit Laurence désolée après avoir appris que Liliane avait fait cela pour elle.

— Ça va. Je suis un peu impulsive. Je ne me sentirais pas à l’aise si je n’avais pas fini mon travail. Ça m’empêche de dormir.

Liliane a laissé Laurence faire une pause à l’écart et elle l’a aidée à terminer sa traduction.

Peu de temps plus tard, les deux filles ont fini leur travail. Liliane a relu les documents et a renvoyé une copie à soi-même. Elle les a aussi copiés sur une clé USB pour qu’elle puisse les imprimer le lendemain dans le bureau.

— Liliane, on était d’accord que je t’inviterais à dîner si nous avions fini notre travail à temps. Dis-moi ce que tu veux manger. Je t’offre. Ça me fait plaisir, a dit Laurence à Liliane.

— Puis-je amener quelqu’un ?

Liliane aimait bien le restaurant insolite où Fabien l’a amenée la fois dernière. Elle trouvait que les plats y étaient copieux et délicieux, mais sa copine Sabrina ne les avait pas encore goûtés.

— Tu veux amener une seule personne ? a demandé Laurence en levant la tête.

— Alors, oublie ça si ce n’est pas possible. Ce ne sont que des mots. Ne les prends pas au sérieux.

Liliane pensait que Laurence n’était pas contente de ce qu’elle avait dit.

— Oui, c’est tout à fait possible. Je voulais juste te demander si tu voulais encore amener quelqu’un d’autre. Tu as même le droit d’amener dix personnes. C’est moi qui régale. Et toi, tu décides le nombre de personnes. Ne t’inquiète pas. Je t’aime bien et j’aime aussi bien tous tes amis, a dit Laurence comme si elle était « le copain » de Liliane.

— Non, je vais amener une seule personne. Elle est ma meilleure copine et sa personnalité est assez similaire à la tienne. Peut-être que vous pouvez être de bonnes amies aussi.

En fait, Liliane trouvait que sa personnalité était assez compatible avec celle de Laurence et qu’elle s’entendait aussi bien avec Colette.

— Alors, j’ai hâte de la rencontrer et faire sa connaissance.

En entendant cela, Laurence a déjà commencé à prendre Sabrina comme amie proche.

Liliane a appelé Sabrina en lui proposant un dîner. Cette dernière a pris son après-midi pour les rejoindre au salon de thé, heureuse d’entendre un des amis de Liliane allait leur offrir un bon repas.

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