Roman Le secret des nuits d'amour chapitre Chapitre 8

— Mademoiselle Liliane, l’état de ton père n’est vraiment pas bon, et il doit être opéré dès que possible. Tu pourrais réfléchir à ma proposition que je viens de te dire.

Georges est entré à ce moment-là et essayait à nouveau de persuader Liliane.

Liliane regardait son père, tout en repensant à ce que la garde-malade venait de lui dire. Puis, elle a essuyé ses larmes, et s’est retournée vers Georges :

— D’accord, j’accepte d’épouser ton Maître peu importe s’il souffre d’un handicap ou d’une maladie honteuse, mais maintenant je veux cent mille euros pour l’opération de mon père. C’est urgent de lui faire la transplantation cardiaque, cela ne peut pas attendre.

A bout de ressources, Liliane ne pouvait que l’offrir pour la santé de son père.

— D’accord, ce n’est pas un problème, je vais verser immédiatement l’argent sur ton compte.

En voyant que Liliane n’insistait plus, Georges ne pouvait s’empêcher de pousser un soupir de soulagement au cœur, puis il a versé tout de suite l’argent sur le compte de Liliane par téléphone.

— Et ben voilà, Mademoiselle Liliane, je t’ai déjà versé l’argent, trois cent mille euros de plus, tu peux vérifier, a dit Georges tranquillement.

Effectivement, tout allait bien pour les riches.

Avant que Liliane n’ait pu dire merci à Georges, les médecins et les infirmières sont déjà entrés.

— Perfuse le malade avec la meilleure médecine tout de suite !

— Mademoiselle, on a déjà organisé la recherche du donneur de cœur compatible pour ton père, si jamais on le trouve, on te met tout de suite au courant, ne t’inquiète pas.

Le médecin qui avait pressé Liliane de payer les frais tout à l’heure, prenait maintenant un air complaisant.

Effectivement, tout deviendrait trop facile avec l’argent, même l’attitude du médecin était bien meilleure !

— Eh bien, tout est réglé, alors mademoiselle Liliane, suive-moi s’il te plaît, a dit poliment Georges.

— D’accord.

Liliane se sentait soulagée à la pensée que son père pourrait continuer à vivre. Elle a encore regardé son père et est sortie avec Georges.

En regardant la Bentley luxueuse, Liliane était certaine que le Maître souffre d’un handicap ou d’une maladie honteuse, sinon, comme se faisait-il qu’un homme normal et très riche s’intéresse-t-il à une femme divorcée et très ordinaire comme elle ?

Au bout d’un bon moment, la voiture s’est finalement arrivée à une villa à la périphérie.

Descendue de la voiture, Liliane regardait autour d’elle.

La cour de la villa était très grande comme une place, et toute la villa semblait être enveloppée d’un parfum déprimé, si déprimé qu’elle avait même l’impression d’étouffer.