Roman LE SECRET DU MARI chapitre Chapitre 8

Maxime regarda ses lèvres boudinées et dit : " Si c'est ce que tu appelles une jolie moue, je préfère embrasser un canard plutôt que toi ".

Fiona lui lance un regard noir : "Qui voudrait t'embrasser de toute façon ? Je vais devoir me baisser pour le faire. Pourquoi me stresser ?" Maxime baissa les yeux sur son fauteuil roulant et la regarda fixement. Est-ce qu'il était en train de l'encenser ? Il devait être fou pour le faire.

Cette petite dame fait bouillir son sang de colère et il a envie de donner une leçon à sa petite bouche sexy et grossière. Oh là là ! Il vient de dire que sa bouche était sexy. Qu'est-ce qui se passe ?

Ils étaient sur le point d'entamer une nouvelle guerre de cris et de railleries lorsque Tia se mit à pleurnicher gentiment. Elle semblait avoir réalisé que quelqu'un avait volé l'attention de Fiona et elle protesta doucement. Fiona jeta un regard noir à Maxime et se retourna rapidement vers le bébé.

"Chérie, ne pleure pas. Ne fais pas attention à papa. Il aime beaucoup m'intimider. Chérie, ne pleure pas", dit-elle doucement en essayant d'apaiser le bébé.

Maxime la regarde avec incrédulité et remarque : "Moi ! Comment ai-je pu te brutaliser ? Tia, est-ce que papa a l'air de quelqu'un qui peut intimider n'importe qui ?" Il a fait une mignonne grimace. Fiona secoua la tête devant son impudence.

Le bébé se mit à pleurer bruyamment en faisant une moue triste. Elle fit une expression de faim avec ses petites lèvres. Fiona se tourna vers Maxime : " Je croyais que ta sœur l'avait déjà nourrie, mais elle a de nouveau faim. Où est son biberon ?"

"Elle ne veut pas le prendre. Elle est censée avoir du lait maternel pendant cette période, mais elle n'accepte rien de la nourrice que j'ai engagée pour elle", dit Maxime en secouant tristement la tête. Il la regarde embrasser tendrement le front de Tia. Une idée lui vient alors à l'esprit.

"Pourquoi ne pas l'allaiter à la place ?", dit-il d'un air suffisant, fier de son idée. "Quoi ?", s'étouffe presque Fiona.

Benedict entre dans l'immense manoir en sifflotant doucement. Une femme de chambre s'avança et prit sa mallette tout en le saluant. Il la regarda partir, sa mini-jupe se balançant sur le côté.

Puis il secoua la tête, fronçant les sourcils en pensant qu'il était en train de regarder une femme de chambre avec convoitise. Il entra dans le salon principal et fut très soulagé d'y voir ses deux parents.

Il ne remarqua même pas les regards inquiets sur leurs visages alors qu'il se précipitait pour se plaindre de ce qui s'était passé aujourd'hui.

Il les a salués et leur a dit rapidement : "Papa, Fiona a défoncé ma voiture. Elle l'a tellement détruite que je vais devoir payer plus d'argent pour la réparer que je ne l'ai achetée".

"Ma fille est vraiment en train de devenir un voyou. Pourquoi cause-t-elle des problèmes partout ?", demanda son père en fronçant légèrement les sourcils. Benedict fut très soulagé de voir sa réaction.

"Ce n'est pas le plus important pour l'instant. Je n'arrive pas à trouver ma fille ", s'écria sa mère et Benedict la regarda d'un air confus.

Maman, de quoi parles-tu ? demanda-t-il, inquiet. Sa mère lui prit les mains et lui dit : " Depuis que Sheila est partie ce matin, elle n'est pas revenue et n'a pas appelé. J'ai essayé d'appeler mais ça ne passe pas".

"Est-ce qu'elle t'a dit où elle allait ?", demande Ben en serrant sa mère dans ses bras. Elle secoua la tête en signe de NON. "Je vais aller la chercher tout de suite, maman. S'il te plaît, arrête de pleurer", dit-il en l'embrassant sur le front.

Puis il sortit en pensant : " Il n'y a qu'un seul endroit où Sheila peut être maintenant et c'est chez Aiden.

T. B. C

Commentaires

Les commentaires des lecteurs sur le roman : LE SECRET DU MARI