Roman Loupiote Mignonne : Favorite de Maître Laval chapitre Chapitre 79

Vivian fait signe à Dianthe :

— Dianthe, n’embête pas ton bel oncle. Il est occupé de son travail, donc on doit le laisser rentrer chez lui.

C’est clair qu’elle veut chasser Théophile d’ici.

La lumière de joie s’éteigne dans les yeux de la fillette. Qu’elle veuille rester avec son bel oncle qui lui faire ressentir l’amour paternel.

Mais elle ne veut pas attrister sa mère, donc elle cache son désir pour un père. Hélas, c’est quand même trop difficile pour une petite fille...

— Bien que je sois occupé, je peux encore garder du temps pour t’accompagner. Et maintenant c’est pas l’heure de travail. J’ai besoin de manger et de dormir, n’est-ce pas ? dit Théophile en la consolant avant de tourner la tête vers Vivian, Mme Loisy, pour vous je n’ai rien mangé jusqu’à maintenant, hein, j’ai faim. Si vous me remercie, régalez-moi d’un repas.

— Vous n’avez pas dîné ?

Guillaume trouve que c’est déjà 8h.

— Non, pas encore, répond l’homme en souriant.

— Vivian, va faire la cuisine pour M. Laval, demande Guillaume.

Si les Laval savaient que Théophile vient le ventre vide chez les Loisy, la coopération commerciale entre les deux familles serait impossible.

— Pourquoi tu ne m’informes pas plus tôt ? Il faut avoir un bon hôte envers des invités importants tels que M. Laval !

— Mais M. Laval est trop occupé, comment ça je pouvais savoir s’il a mangé ou pas ? dit la femme en se défendant d’une manière irraisonnable.

En fait, elle ne veut point que l’homme reste et dîne ici.

Mais il ne décolle pas d’ici. Comme c’est chiffonnant !

— Puisqu’il vous a aidées, il faut qu’on l’invite à dîner. Nous ne sommes pas radins, hein. Va préparer la cuisine, et Sarah peut t’aider.

Mme Loisy est pour Théophile cette fois-ci.

— OK.

Vivian ne peut qu’aller à la cuisine. Avant de partir, elle jette un regard appuyé à l’homme.

Ce dernier lève les sourcils avec un sourire de victoire.

Comme si c’était naturel pour lui de rester ici.

Théophile, Guillaume et Mme Loisy accompagne Dianthe dans la salle.

— Ça va, ta grand-mère ?

Mme Loisy fait connaissance avec elle par hasard : elles étaient toutes en Suisse pour récupérer, sont donc devenues de belles amies.

C’est la raison pour laquelle il vient ici pour son anniversaire.

— Ça va bien, merci, dit l’homme.

— J’ai entendu dire que tu es déjà marié ? Ta femme, elle vient d’où ? Je me souviens que ta grand-mère m’a dit que tu es encore célibataire. Je pensais pas que tu t’es marié depuis trois ans. Elle pourrait être tranquille, demande la dame d’un air curieux pour vérifier.

— Oui, je suis marié, ma femme vient de la Cité H, répond Théophile avec patience.

— Ah ! C’est l’affinité prédestinée, dit Mme Loisy en souriant.

L’homme joue avec Dianthe, plein de l’amour. Mme Loisy pense qu’ils sont comme père et fille.

Elle secoue la tête, avec beaucoup de regrets dans son esprit.

Si cet homme ne s’est pas encore marié, Vivian et lui formeraient un beau couple. De plus, il aime bien Dianthe, il serait donc un bon père.

Dommage qu’il soit déjà marié.

— Mme Loisy, je la vous présenterai à l’occasion. Je vous assure que vous l’aimerez, dit Théophile d’un ton très joyeux, comme s’il était très satisfait avec sa femme.

— Je pense que ta grand-mère veut bien la voir, dit Mme Loisy en souriant, Moi, je m’inquiète de Vivian maintenant. Elle s’occupe de sa fille toute seule ces dernières années. Je souhaite qu’elle finisse bien et qu’elle ait un bon mari qui peut la soigner. Comme ça, je mourais en paix.

— Maman, ne dis pas ces mots attristant... dit Guillaume en fronçant les sourcils.

— Pourquoi pas ? Je le considère comme les miens, hein.

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