Roman NE ME QUITTE PAS ! chapitre Chapitre 10

Il est étonnant que Violette maîtrise la langue du Pays A.

Leila n’était pas sûre que Violette est la fille de cette nuit-là. Mais maintenant, elle peut en être sûre !

— Mlle Laurens ?

Son subordonné ne comprend pas pourquoi elle s’est soudainement arrêtée et lui rappelle :

— La réunion va bientôt commencer.

Leila lui donne les documents dans sa main.

— Amène ces documents à M. Chéron. Je vous rejoins plus tard.

— Alors venez demain, dit le recruteur à Violette.

En effet, très peu de personnes parlent la langue de ce pays. Malgré son manque d’expérience professionnelle, il suffit que Violette maîtrise cette langue.

Violette se lève et se penche un peu, disant :

— Merci.

Elle sort joyeusement de la salle d’entretien. Au moment où elle sort, Leila entre dans la salle derrière elle.

— La femme de tout à l’heure ne répond pas aux exigences du poste. On ne peut pas l’embaucher.

— Même si elle n’a pas d’expérience professionnelle, elle parle...

— Tu n’as pas compris ce que j’ai dit ? demande froidement Leila.

Elle est la secrétaire de Jonathan. De plus, elle est également sa petite amie. Elle pourrait devenir l’épouse du jeune maître de la famille Chéron un jour. Qui oserait l’offenser ?

Le recruteur l’accepte, bien qu’il soit désolé pour Violette.

— D’accord.

Violette sort du bâtiment, remplie de joie. Elle croit que sa vie est pleine d’espoir.

Petit à petit, sa vie se met en place.

Elle arrête un taxi au bord de la route pour se rendre chez les Lemaître.

Peu après, la voiture s’arrête devant la villa des Lemaître. Elle paie et descend.

Elle entre, marchant au rythme stable et dynamique.

Dans le salon, Morgane est assise sur le canapé dans une robe de nuit en soie, qui fait ressortir son côté séduisant.

En voyant Violette, elle lève un sourcil délicat.

— Ce n’est pas Violette ?

Violette pose son regard sur le poignet de Morgane, qui porte un bracelet en jade, et fronce les sourcils. Elle l’a vu dans la boîte à bijoux de sa mère quand elle était petite. Sa mère disait que ce bracelet faisait partie de l’héritage de sa grand-mère.

Mais maintenant, il est à Morgane.

Violette réprime sa colère.

— Je suis venue pour Gautier.

Morgane tripote ses ongles joliment polis, sans lever les yeux.

— Tu as épousé un infirme, je suis sûre que ce n’est pas une vie agréable pour toi, n’est-ce pas ?

— Cela ne te regarde pas, parle doucement Violette.

Elle demande encore une fois :

Commentaires

Les commentaires des lecteurs sur le roman : NE ME QUITTE PAS !