Roman NE ME QUITTE PAS ! chapitre Chapitre 34

Le bureau de Jonathan est extrêmement moderne et spacieux. La décoration intérieure est simple, avec un monochrome boueux qui montre une atmosphère calme. Sur le côté, il y a une grande fenêtre du sol au plafond. La pièce est donc pleine de lumière.

De là, la vue est si large qu’on peut surplomber toute la ville.

Jonathan lit les documents sans lever la tête.

Violette se tient devant la table et lui passe le document.

Jonathan ne le prend pas et dit d’un air indifférent :

— Pose-le sur la table.

Violette ne peut rien faire d’autre que de poser le document. Néanmoins, elle essaie plusieurs fois de parler. Mais elle n’est pas prête à parler.

Comment peut-on commencer cela ?

Faut-il dire :

— M. Chéron, peux-tu m’accompagner chez les Lemaître ?

Violette sait déjà qu’il va certainement refuser.

Jonathan pense que c’est Leila et dit :

— Qu’est-ce qu’il y a ?

Il feuillette une page. Mais son regard est toujours fixé sur le document.

— J’aimerais te demander de l’aide.

Violette s’efforce à prendre du courage.

Il semble qu’il reconnaît que la voix n’appartient pas à Leila. Il lève la tête et voit que Violette est devant son bureau.

Violette se force à sourire.

— M. Chéron.

Lorsqu’il remarque que c’est elle, une lueur de plaisir traverse ses yeux. Mais la lueur disparaît rapidement.

On dirait que son apparition dans son bureau est inattendu pour lui.

Jonathan ferme le dossier et se penche en arrière. Ses yeux tombent sur le corps de Violette. Il scrute sans retenu son visage, son cou, sa poitrine, sa taille, tout son corps.

— Pourquoi tu es venue me chercher ?

Violette détourne légèrement son regard taquin.

— M. Chéron, tu n’as pas remarqué les problèmes que tu as causés ?

Violette serre ses mains et dit calmement :

— A l’entreprise, Leila me rend délibérément les choses difficiles. Je suppose que tu le sais sans que je le mentionne. En plus, j’ai failli être tuée hier, car je t’ai épousé. M. Chéron, peux-tu m’accompagner à rendre visite aux Lemaître ?

Jonathan pose une main sur le front. Il semble qu’il est un peu fatigué, parce que ses doigts sont en train d’appuyer sur sa tempe. Il ne veut rien dire.

Violette reste debout. Elle s’inquiète, parce qu’elle ne sait pas ce qu’il veut dire.

Après un peu de temps, il soulève ses paupières.

— Qu’est-ce que tu viens de dire ?

— Peux-tu venir avec moi chez les Lemaître ? répète Violette rapidement.

Sa voix est basse et lente :

— Oh.

Il faut qu’il donne une réponse, oui ou non.

Violette est tourmentée.

Elle veut ouvrir la bouche pour demander. Mais elle sent que c’est inapproprié. Pendant son hésitation, Violette fixe son regard sur son geste de presser la tempe.

Comme elle le supplie, elle prend une décision. Elle fait donc le détour du bureau et dit :

— Je peux le faire pour toi.

Il baisse sa main et ferme ses yeux. Ses réactions montrent qu’il est d’accord.

Violette n’a aucune expérience. Elle essaie seulement de frotter les tempes.

Lorsque leurs peaux nues sont l’un contre l’autre, les muscles de Jonathan se tendent visiblement.

Violette pense qu’il est mal à l’aise. Elle utilise alors moins de force et demande :

— C’est bon ?

Il émet un doux son étouffé.

Violette frotte ses deux tempes avec la même force. Chaque partie de ses muscles est bien forte et élastique. A son angle, on peut avoir une vue extrêmement sexy, avec les lignes du côté de son visage et le nœud relevé de sa gorge.

Violette n’ose plus le regarder. Elle regarde ailleurs et essaie de demander :

— Je ne veux rien dire d’autre que de te demander de rendre une visite aux Lemaître avec moi. Ce n’est qu’un repas.

Il baisse ses yeux, visiblement peu convaincu. Son ton est un peu taquin :

— C’est vrai ?

Violette devient extrêmement nerveuse. Elle n’arrive pas à lui cacher le fait.

Elle dit franchement :

— Je veut montrer à Gautier que tu m’aimes bien. Il possède des choses qui m’appartiennent. Je veux les récupérer. Alors M. Chéron, peux-tu m’aider ?

Violette a peur qu’il refuse. Elle ajoute alors :

— M. Chéron, j’ai failli être versée de l’eau bouillante aujourd’hui. C’est parce que ta maîtresse me considère comme une menace. Sinon, je ne pense pas que j’aurais eu ce malheur inattendu.

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