Roman Peux pas vivre sans toi chapitre Chapitre 127

Week-end.

Flore et Didier sont arrivés au club de course de Médard sur l'insistance de Mme Brosseau.

Le club de course était immense, presque de la taille de huit ou neuf terrains de football, et de l'autre côté, il y avait un terrain de golf, et derrière le terrain, les chalets d'hébergement.

Et derrière la villa, il y avait une grande montagne, à 700 ou 800 mètres au-dessus du niveau de la mer, avec un belvédère au sommet qui, disait-on, était un endroit merveilleux pour voir les étoiles et le lever du soleil.

En chemin, Didier bavardait sans cesse, planifiant comment il allait s'amuser pendant les deux prochains jours, excité.

Flore, elle, était appuyée contre le siège du passager, un peu apathique, le visage tout entier un peu pâle.

Didier l'a senti et a mis de côté son excitation, demandant avec inquiétude :

- Flore, qu'est-ce qui ne va pas, tu es si pâle, tu ne te sens pas bien ?

- Eh bien, je pense que c'est le mal des transports.

Flore a appuyé sa tête contre la vitre de la voiture et a fermé les yeux, sa voix étant faible lorsqu'elle a répondu.

Didier a froncé les sourcils en signe de confusion :

- Le mal des transports ? Je croyais que tu n'en avais pas.

Flore a légèrement levé les yeux, mais n'a pas repris la parole.

C'était vrai qu'elle n'avait pas le mal des transports.

Mais maintenant qu'elle était enceinte, elle ne pouvait pas supporter beaucoup d'odeurs, comme celle de l'essence, qui lui donnait envie de vomir.

Elle ne pouvait pas le dire.

- C'est bon, c'est probablement juste un petit rhume ces derniers temps, a dit Flore en se mordant la lèvre inférieure.

Didier ne se doutait de rien, il a acquiescé :

- Ces derniers temps, la température a beaucoup baissé, il est très facile d'attraper un rhume, quand nous arriverons à la villa, je demanderai au médecin de venir t'examiner.

- Pas besoin !

Flore a refusé immédiatement :

- Je vais me remettre après m'être reposée, j'ai mes médicaments sur moi.

Craignant qu'il ne la croie pas, elle a tapoté son sac.

Voyant qu'elle était bien préparée, Didier n'a rien dit de plus.

Ils sont bientôt arrivés à la villa.

Didier a garé la voiture devant la villa et s'est dirigé vers le coffre pour prendre les bagages.

Flore est aussi venue aider.

Elle s'apprêtait à aller porter sa valise quand Didier lui a bloqué la main :

- Je vais le faire, tu ne te sens pas bien, va d'abord te reposer dans ta chambre. M. Médard a dit que la chambre du deuxième étage a été réservée par un autre couple et nous a laissés au troisième étage.

- D'accord.

Flore n'a pas refusé et s'est dirigée vers la villa.

Elle ne se sentait pas bien en ce moment, elle avait des vertiges et voulait s'allonger.

Après le départ de Flore, Didier a fait entrer les bagages tout seul.

Il n'y avait pas beaucoup de bagages, une valise par personne, et tout a été transporté en un seul voyage.

Il y avait cinq chambres au troisième étage, et Didier a choisi celle en face de celle de Flore.

Après avoir rangé la valise, il est allé sur le balcon et a appelé sa mère.

Au même moment, une Maybach noire est arrivée de loin et s'est arrêtée devant la villa.

La porte de la voiture s'est ouverte et Tobie en est sorti, puis a fait le tour de l'avant de la voiture et a ouvert la porte du passager.

Nicolette s'est penchée et en est sortie, elle a regardé autour d'elle et a été surprise :

- Bravo, l'air est si frais ici.

Tobie a hoché la tête :

- Oui.

- Tobie, il semble que nous soyons venus au bon endroit.

Nicolette a étreint son bras avec joie.

Tobie lui a tapoté la main :

- D'accord, lâche-moi d'abord, je dois encore prendre les bagages.

- D'accord.

Nicolette a docilement lâché son bras.

Tobie s'est dirigé vers le coffre.

Nicolette l'a suivi.

Après avoir atteint le coffre, elle a soudainement vu la Mercedes à côté d'elle et a tiré sur la manche de Tobie :

- Tobie, cette voiture appartient à l'autre couple, n'est-ce pas ?

- Je suppose que oui.

Tobie y a jeté un coup d'œil et a retiré son regard.

Nicolette a fait la moue, se sentant un peu mal à l'aise dans son cœur :

- Je voulais à l'origine passer du temps, seule avec toi, mais je ne m'attendais pas à ce que ce souhait ne se réalise pas en fin de compte.

- Ces enfants ont été invités par le meilleur ami de M. Médard, et nous devons le respecter, d'accord ? M. Médard a dit que le couple vit au troisième étage et qu'il ne nous dérangera pas.

Tobie s'est frotté les cheveux.

Nicolette a pris sa main et l'a serrée doucement :

- Je ne voulais rien dire d'autre, c'était juste une petite plainte.

- Je sais, et si je t'emmenais à l'étranger quand on sera fiancés l'année prochaine ? Juste tous les deux.

Tobie a regardé Nicolette avec des yeux doux.

Chapitre 127 La petite astuce de Lucas 1

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