Roman Peux pas vivre sans toi chapitre Chapitre 26

Debout dans le vent froid près de la voiture et parlant au téléphone, Flore a eu des vertiges et elle a un peu titubé.

Tobie a pris un air renfrogné, lui a directement pris le téléphone et l’a raccroché. Puis il l'a portée dans ses bras et est allé à l'autre côté de la voiture.

Elle a été surprise par son geste et a failli faire tomber son parapluie. Tout en saisissant sa chemise d'une main, elle s'est exclamée :

— Tobie Cartier, posez-moi !

Il l'a ignorée, a ouvert la porte du siège passager et l'a poussée dedans.

— M. Tobie, que voulez-vous ?

Voyant qu'il tirait la ceinture de sécurité, elle lui a dit avec un ton froid :

— Je peux trouver un chauffeur, je n'ai pas besoin de vos soins !

Au cours de leurs six années de mariage, ils n'avaient jamais beaucoup parlé, et il ne s'était jamais soucié d'elle. Mais après avoir divorcé, en quelques jours, ils se sont rencontrés plusieurs fois.

Quand est-ce la Cité H est-elle devenue aussi petite ?

Voyant son air gêné mais obstiné, il s'est montré encore plus mécontent et lui a dit :

— Le temps n'est pas bon et aucun chauffeur ne prendra ta commande.

— Ce n'est pas votre affaire.

— Flore.

Il s'est penché vers elle, l’a regardée les yeux dans les yeux et lui a dit :

— Faut-il que tu sois si têtue ?

L'espace à l'intérieur de la voiture était petit. Quand il s'est penché, elle n'avait nulle part où se cacher.

Elle avait de plus en plus froid, son visage était plus pâle. Alors qu'elle était sur le point de dire quelque chose, elle a soudainement remarqué que son dos était mouillé parce qu'il n'avait pas utilisé de parapluie pour la porter.

Se sentant un peu choquée, elle a rapidement détourné le regard sans rien dire.

Il lui a lancé un regard et a continué à tirer la ceinture de sécurité. Comme ils étaient proches, il a accidentellement touché avec ses doigts sa poitrine gonflée.

Ils se sont tous les deux figés.

Elle a réagi en premier, elle lui a arraché la ceinture de sécurité et l'a insérée dans la boucle de sécurité.

Il a dégluti :

— Désolé.

— C'est bon. Je sais que vous ne l’avez pas fait exprès, M. Tobie.

Repensant aux propos de M. Gaume à la table de jeu, elle ne peut s'empêcher de se moquer de Tobie :

— M. Tobie, vous êtes un des rares « saints » de ce monde !

En entendant sa raillerie, il a seulement froncé les sourcils, s'est rapidement installé à la place du conducteur et a démarré la voiture.

Il a demandé :

— Où habites-tu ?

— La Baie Larmalart,

A répondu succinctement Flore, puis elle a regardé par la fenêtre, la main sous le menton.

Ils ne se parlaient plus. Le silence régnait dans la voiture et ils entendaient le bruit subtil des essuie-glaces.

Elle se sentait mal à l'aise à cause de la pluie.

En raison de l'air chaud à l'intérieur de la voiture, elle a rapidement commencé à avoir des vertiges et elle était somnolente.

La voiture est arrivée à la Baie Larmalart mais Tobie ne savait pas dans quel immeuble elle vivait. Quand il a remarqué ses joues rouges, il a deviné qu'elle avait probablement attrapé un rhume. Il est donc descendu de la voiture et lui a acheté des médicaments.

— Flore.

Il lui a tapoté le visage et lui a dit :

— Prends juste le médicament.

Il a appelé son nom plusieurs fois mais elle n'a pas répondu. Entendant sa toux, il a d'abord mis le médicament dans sa bouche, puis il a pris sa mâchoire, s'est penché plus près d'elle et lui a fait avaler le médicament.

Ses lèvres étaient froides mais douces. Il a ressenti une sorte de tentation et a voulu aller plus loin.

Soudain, son téléphone sur l'accoudoir a vibré.

Il a repris ses esprits, jetant un coup d'œil à ses lèvres légèrement gonflées, il a réalisé ce qu'il avait fait. Se sentant un peu désorienté, il a pris son téléphone.

— Tobie, as-tu fini avec tes affaires ?

La douce voix de Nicolette a retenti à l’autre bout du téléphone.

— Oui.

— Alors tu peux venir nous chercher, moi et tante Lydie, au grand magasin Outlets ?

Elle a rajouté :

— Je suis sortie avec Tante Lydie pour faire des courses et il a plu soudainement. Le chauffeur est allé chercher Davy à l'école et j'ai donc dû t'appeler.

Il a regardé vers Flore qui était assise sur le siège passager d’avant et a répondu à voix basse :

— D'accord. Je serai là dans quinze minutes.

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