Roman Peux pas vivre sans toi chapitre Chapitre 31

Petit frère ? Flore fronce les sourcils et jette un coup d’œil à l'appel entrant :

— Je suis Flore, mais vous vous trompez, je n'ai pas de frère, dit-elle.

— Son nom est Davy Cartier, et il a prétendu être votre frère.

Flore a été surprise par ce nom, car il lui rappelait tout ce qu'il avait fait auparavant.

— Désolée, je ne connais personne de ce nom, a-t-elle dit avant de raccrocher.

— Frère ? C'était Gaspard ?

Demande Didier.

— Non, elle s’est trompée de numéro.

Alors qu'ils se dirigeaient vers l'ascenseur, Flore et Didier discutaient du menu du déjeuner et de la situation de Beeair. Son téléphone a sonné à nouveau.

Flore a gardé son calme et a répondu une fois de plus. Cette fois, ce n'était pas les flics, mais Davy.

— Bonjour Flore, pourriez-vous gentiment venir me chercher au commissariat ?

Davy ne s'était jamais adressé à elle correctement ou par son nom pendant ses six années de mariage avec Tobie ; c'était la première fois qu'il s'adressait à elle par son nom et de manière respectueuse.

Mais il avait l’air de ne pas se montrer aussi respectueux de son plein gré.

— Tobie et moi sommes divorcés, lui a rappelé Flore, ainsi qu'à elle-même.

— Tu devrais contacter ton frère pour qu'il vienne te chercher.

— Tu ne peux pas juste venir, bon sang !

Davy a hurlé.

— Appelle ton frère, a dit Flore, en fronçant les sourcils.

Davy n'a pas répondu et a raccroché avant que Flore ne le fasse.

— C'était le petit frère de Tobie ?

Didier a pu capter quelques informations importantes lors de leur conversation.

— Tobie va dîner avec Nicolette et ses parents au restaurant de l’Hôtel Royal tout pour discuter de la date retenue pour leur fête de fiançailles. Davy ne devrait-il pas être avec eux, mais comment se fait-il qu’il soit au commissariat à la place ?

Il a rajouté.

— Je suppose qu'il a enfreint la loi et qu'il veut que je le tire d'affaire, a répondu Flore en haussant les épaules.

— Il te donne toujours des ordres comme avant votre divorce, il a hérité des caractéristiques de sa mère, dit Didier avec un grognement.

— Combien de temps quelqu'un sera-t-il détenu pour un petit délit ?

A demandé brusquement Flore en ouvrant la porte de la voiture.

— Cela dépend du type de délit. Pour une bagarre ordinaire, sans payement d’une caution, il faut compter environ quinze jours. Vous comptez payer sa caution ?

Demande Didier en regardant Flore d'un air absent.

— S’il n'a pas osé contacter Tobie, c’est parce qu’il a sûrement commis un grave délit. Je vais aller voir, dit Flore en montant dans sa voiture.

— Tu me laisses tomber pour ton ex-beau-frère ?

Dit Didier en se penchant légèrement et en frappant sur la vitre, la regardant d'un air piteux.

Flore a quitté le parking sans répondre.

Sur le chemin du commissariat, Flore, pensant aux propos de Didier, se blâmait elle-même pour avoir fléchi. Elle était déterminée à couper les ponts avec la famille Cartier, mais elle n’a pas pu s'empêcher d’offrir son aide au frère de Tobie qui avait des ennuis.

Arriver au poste de police où elle a vu une file de jeunes hommes portant des tenues scolaires debout contre le mur, l'air sale et blessé, Flore a été escortée jusqu'à Davy par une policière :

— Davy Cartier, a dit la policière :

— Quelqu'un est là pour payer votre caution.

Davy a immédiatement levé les yeux, et ses yeux ont brillé pendant une fraction de seconde quand il a vu Flore.

— Salope, je savais que tu viendrais, a-t-il grommelé.

— Comment m’as-tu appelé ?

Lui a demandé Flore en le fixant des yeux.

Davy a été intimidé par ce regard intimidant de Flore.

Ils se sont fixés des yeux mutuellement pendant quelques instants jusqu'à ce que Davy crie :

— Belle-sœur !

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