Roman Peux pas vivre sans toi chapitre Chapitre 34

Un coup frappé à la porte a détourné l'attention de Tobie de ses souvenirs.

— Je suis venue parce que j'ai vu que la lampe de ta chambre était allumée, a déclaré Nicolette en entrant. Elle avait mis du parfum et une chemise de nuit bleu foncé très sexy. Elle avait l'air séduisante et sentait très bon.

Elle s'est rapprochée de Tobie et a dit en posant la boisson sur la table :

— Je t'ai préparé ça, c'est rafraîchissant.

— J'ai fini. J'ai trouvé ça quand je cherchais de l'encre tout à l'heure, dit Tobie en montrant les tiroirs pleins de lettres.

— Regarde toutes ces lettres que nous avons échangées.

Quand Nicolette a vu ces lettres, son cœur a fait un bond.

— Cela fait presque six ans et tu les gardes toujours, a-t-elle dit, en essayant de masquer son malaise derrière un sourire.

— Ce sont des souvenirs inestimables, a dit Tobie.

Parce qu'elle était la première femme dont il est tombé amoureux. Tobie pensait en caressant doucement ces lettres.

— Je suis là avec toi maintenant, Nicolette a serré Tobie dans ses bras :

— Tu n'as plus besoin de ces lettres. Pourquoi tu ne les jettes pas ?

Voyant que Tobie restait silencieux, elle a rajouté sur un ton de victimisation :

— Vivons maintenant une vie de couple normale ; nous n'avons plus besoin d'échanger des lettres ; laissons le passé derrière nous, ou veux-tu toujours échanger des lettres seulement ? Tu ne veux pas être avec moi, n'est-ce pas ?

En regardant son expression triste, Tobie a le cœur qui bat la chamade, et il a convenu que ces lettres n'étaient plus nécessaires maintenant qu’il avait Nicolette à ses côtés.

— Très bien, a répondu Tobie en lui caressant les cheveux :

— je demanderai à la femme de chambre de s'en occuper demain.

— Ok !

Le parfum de Tobie l’a attiré vers l'avant, et elle a posé impulsivement ses lèvres sur sa pomme d'Adam.

Le corps de Tobie s'est tendu sous l'effet de l’action de Nicolette. Lorsque ses lèvres se sont posés sur son menton, au lieu de la tirer dans ses bras, il l'a écartée tout doucement.

Nicolette avait déjà enlevé la moitié de la partie supérieure de sa chemise de nuit dans le but de l’exciter. Mais cela n'a pas poussé Tobie à passer à l’étape supérieur ; il n'a même pas pris la peine de jeter un coup d'œil à son joli corps, mais il a plutôt redressé sa robe pour elle.

— Tobie, nous vivons déjà ensemble et avons la liberté de faire ce que nous voulons ; tu ne veux pas faire l’amour avec moi ?

Nicolette a été tellement humiliée par ce rejet clair qu'elle a perdu le courage d'agir davantage.

Vu qu’ils vivaient déjà sous le même toit, rien ne les empêchait de faire l’amour quand bon leur semblait, mais Tobie était plus frustré qu'excité par elle.

Mais voyant les yeux rouges de Nicolette, signe de sa colère et de sa frustration, il a tenté de se justifier en usant d’un ton très doux :

— Tu es en convalescence. Tu as besoin de plus de repos. Nous pouvons attendre que tu te rétablisses complètement.

— Très bien, dit Nicolette en se blottissant dans ses bras, l’air très inquiet.

...

Tout allait exceptionnellement bien pour Flore depuis qu'ils ont signé le contrat avec Yotuga.

— Mme Flore, il y a un paquet pour vous de la part de M. Lucas, lui dit sa secrétaire, l'interrompant alors qu'elle était absorbée par son travail.

— Que m'a-t-il envoyé ?

A murmuré Flore en ouvrant le paquet.

Après y avoir jeté un coup d’œil, Flore a vu qu’il s’agissait d’un dossier contenant des informations détaillées sur Gemedia ; ce dossier semblait être écris dans le but de racheter Gemedia.

Flore a passé un coup de fil dès qu'elle a fini de lire la proposition.

— Acheter Gemedia est une bonne idée, a dit Didier, avant de rajouter :

— Mais en ce moment, nous n'avons pas assez de cash pour vous.

— Est-ce que vingt millions ne vont pas suffire ?

Lui a dit Flore après avoir lu les lignes qui disaient que le prix d'achat se situerait entre dix-huit et vingt-huit millions d’euros.

— Attends, où as-tu eu cet argent ?