Roman Peux pas vivre sans toi chapitre Chapitre 5

Après avoir dit au revoir à Didier et Gaspard, Flore est retournée dans l'ancienne maison de son père.

La maison était poussiéreuse et n'avait pas été nettoyée depuis longtemps.

Flore a mis le tablier et a commencé à nettoyer.

Dessous le canapé, elle a trouvé sa photo de mariage avec Tobie. Sur la photo, elle souriait, tandis que Tobie semblait distant et impatient à côté d'elle.

A côté, il y avait le journal qu'elle avait écrit.

Le journal a enregistré beaucoup de choses sur Tobie, comme ce qu'il aimait manger, ce qu'il aimait utiliser, ses hobbies, etc.

Elle s'était concentrée sur Tobie à l'époque, et elle avait essayé de maintenir ce mariage durement gagné, mais la réalité l'avait giflée.

Des larmes ont perlé dans ses yeux et Flore a levé les yeux, se forçant à les retenir.

Elle a été tirée de ses pensées par le son d'un message reçu. Elle a décroché son téléphone et a vu que c'était de Gaspard.

[Flore, tu m'as aidé il y a six ans, et je t'aiderai maintenant. J'assurerai toujours tes arrières.]

Flore s’est senti la chaleur dans le cœur .

Même si Gaspard voulait vraiment lui rendre la pareille, elle ne voulait compter sur personne. Depuis qu'elle avait épousé Tobie, elle avait mis de côté tout son tempérament pour être une bonne épouse et avait presque oublié combien elle était fringante auparavant.

Prenant le téléphone, Flore a composé le numéro.

— Flore, qu'est-ce que tu veux encore ?

A l'autre bout du fil, la voix indifférente de Tobie.

Sa voix était tout aussi indifférente, comme s'il était un étranger :

— N'oublie pas la date. Je te retrouverai au tribunal pour régler le divorce.

Tobie a froncé les sourcils :

— Quoi...

Flore a raccroché avant qu'il ne puisse terminer, et Tobie a serré le téléphone très fort. Ses yeux étaient assombris.

— Tobie, qui t'appelle ?

Depuis le lit de la chambre, Nicolette a regardé le balcon avec confusion.

Tobie a posé le téléphone et s'est approché d'elle comme si de rien n'était. Il l'a bordée :

— Rien. Prends ton médicament.

Le visage pâle de Nicolette a fait tressaillir son cœur. Elle a pris la main de Tobie dans la sienne et a fait une moue pitoyable :

— La soupe aux herbes est trop amère et son goût me fait mal.

Tobie a levé un sourcil :