Roman Son Unique Moitié ? [ Tome Un ] chapitre Chapitre 22

Une heure après le départ de Sergio, ça sonne à la porte. Déjà de retour ? J'espère qu'il aura plus d'info que moi. En effet, je n'ai pas trouvé grand chose.

- Tu as trouvé quoi ?

- Déjà, contrairement à ce que je m'attendais, Bee n'est pas et n'a jamais été sur écoute. Ensuite, les appels de Dylan n'ont rien donné. Il y a bien des appels étranges, bien souvent la nuit, mais le numéro est intraçable, même pour moi. Ce qui est étrange, c'est qu'ils sont assez récurrents, plusieurs fois par semaine et ils durent environ deux heures. C'est extrêmement long même pour monter un plan. Ça dure depuis plus de deux ans.

- On dirait plus une liaison, ça n'a sûrement rien à voir avec le gang.

- T'en connais beaucoup des maîtresses qui ont des téléphones intraçables ? C'est bizarre cette histoire.

- Il faut continuer à chercher, il y a forcément une logique à tout ça.

- Reste la si tu veux, je vais essayer de craquer ses mails

Je retourne sur mon ordinateur, sans grande conviction. J'ai l'impression que la personne derrière tout ça à bien pris toutes ses dispositions pour ne pas se faire identifier. Plus d'une heure après avoir commencé, toujours aucun indice. Je ne suis même pas sûr que la personne vienne bien de New-York. Peut-être que Sergio n'a pas tord, c'est peut-être une maîtresse qui se cache de son mari... Sûrement une femme influente, après tout, je sais que Dylan a été amené à en rencontrer plus d'une. Il est une heure du matin quand quelqu'un tape à ma porte. Sergio va ouvrir, c'est Dario. Putain plus discret tu meurs. Il affiche une mine ravie, pourvu qu'il ait des réponses. Son frère le questionne aussitôt qu'il entre.

- Tu as trouvé un truc ?

- Non.

- Alors pourquoi tu souris comme un con,?

- Parce que je n'ai rien trouvé.

- Et en quoi, c'est une bonne nouvelle ?

- J'ai l'habitude de faire des affaires avec beaucoup de gangs d'ici, j'ai envoyé mes hommes voir les plus fidèles et j'ai été moi-même voir les autres. C'est certain aucun n'est derrière tout ça.

- Alors qui c'est?

- Ça j'en ai rien, mais une chose est sûre, cette personne n'a le soutien d'aucun gang.

C'est ce que je soupçonnais, Dylan a menti pour effrayer Bee. Il ne faut pas qu'elle reste une seconde de plus là-bas !

- On peut aller la chercher sans danger alors ?

- Sans danger non. Je vais envoyer mes meilleurs gars protéger ses parents et son frère le temps qu'on y voit plus clair. Ah et histoire d'être sûr, vous aurez le droit au même traitement de faveur. Ils partiront à 6 h du matin en jet privé. Qui a envie de faire un tour en France ?

Je m'impose aussitôt.

- J'vais y aller, il faut lui dire qu'elle n'est pas obligée de rester avec Dylan. Pour le reste, elle verra si elle veut rentrer ou rester là-bas.

- Si elle rentre avec toi, le mieux est qu'elle vienne à la villa quelque temps, c'est l'endroit où elle sera le plus en sécurité.

L'idée ne me réjouis pas mais j'ai rien de mieux pour la protéger pour le moment. Je dormirai aussi à la villa pour la rassurer. Sergio me regarde, hésitant, puis me demande.

- Je voudrais bien y aller avec toi à Paris Cole.

- Elle vit chez ses parents, je ne suis pas sûr que c'est une bonne idée.

- J'ai merdé la dernière fois, je n'ai pas fait tout ce que je pouvais pour la retenir. Laisse-moi me rattraper.

Ça m'énerve un peu qu'il veuille à ce point y aller, mais je dois penser à Bee, je sais qu'elle l'aime beaucoup.

- Ok, si tu insistes.

- Merci vieux.

Oh non ne me remercie pas si ça ne tiendrait qu'à moi, tu resterais à New-York. Mais je préfère avoir toutes les chances de mon côté. J'espère qu'elle voudra rentrer avec nous...

** Point de vue Sergio **

07 août, 11h00

( heure Paris )

Après environ huit heures de vol, on atterrit enfin à Paris. C'est la première fois que je mets les pieds en France, mais pas le temps de faire du tourisme, on prend un taxi et Cole donne l'adresse de Bee au chauffeur. Les hommes de Dario ont aussi pris un taxi. Ils sont huit à avoir fait le déplacement, ils seront rejoints par huit autres demain. Nous arrivons devant la porte de la maison des parents de Bee et je sens la panique m'envahir. J'étais tellement obnubilé par l'idée de revoir Bee que j'en ai laissé de côté une information capitale, j'allais rencontrer ses parents. Cole paie le taxi et en sort. Je le suis, mais je commence à paniquer. Mon ami le remarque et me rassure un peu.

- T'inquiètes pas, ils sont cools.

J'ai la nausée, pourquoi je stresse autant ? Je ne réponds pas et on s'avance jusqu'à la porte. Cole sonne et une femme d'environ quarante-cinq ans nous ouvre. Elle est magnifique, la beauté, c'est de famille apparemment.

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