Roman Agenouillez-vous devant moi ! chapitre Chapitre 86

— Vous êtes le M. Jordan qui a sauvé mon père ?

Bien qu’Aaron Didier ne soit pas à la Ville J, il savait tout sur la famille.

— Je suis tombé dessus par hasard, il n’y a pas de quoi, a dit Jordan.

— Papa, qu’est-ce que tu fais ? a dit Danielle en fronçant les sourcils.

— Je viens de dire que tu ne devrais pas être ici, retourne en classe tout de suite.

— Comme je l’ai dit, mes affaires ne te regardent pas. Après tout, tu ne t’es pas occupé de moi depuis des années, a dit Danielle en colère.

Après qu’Aaron avait quitté la Ville J, il n’était pas revenu depuis une dizaine d’années, et n’avait même pas renvoyé une lettre. Danielle avait un profond ressentiment contre son père.

— J’ai mes propres peines intimes, peut-être qu’un jour, tu le sauras, a dit Aaron d’un air sombre.

— Alors, tu t’occuperas de moi ce jour-là.

Danielle s’est levée soudainement, a pris son sac et a dit à Jordan :

— Jordan, Léon, allons-y.

Puis, elle s’est dirigée tout droit vers la porte.

Jordan regardait Aaron assis là avec un air maussade. Mais, c’était une affaire de famille et il ne savait pas quoi dire.

En arrivant à la porte, il a été soudainement appelé par Aaron qui l’a plié de veiller sur Danielle.

Jordan l’a accepté par un signe de tête.

...

Le soleil couchant s’est progressivement estompé dans les montagnes lointaines, et la nuit tombait.

Le concours de niveau intermédiaire a commencé comme prévu.

Un ring circulaire et pavoisé a été dressée dans une zone ouverte à l’ouest du bourg. Les lumières étaient brillantes tout autour.

Les rubans de couleur entourant le ring étaient utilisés comme une simple clôture.

Plus d’une douzaine d’hommes féroces, vêtus de noir, patrouillaient sans arrêt. Personne n’osait les franchir.

Le périmètre était encombré de véhicules, mais laissait automatiquement un passage d’environ trois mètres de large, dédié aux gratins.

Des centaines de chaises ont été installées dans le cercle intérieur près du ring. Quand Jordan et les deux sont arrivés, il y avait déjà une grande foule assis là.

Les billets étaient vendus à l’entrée, les moins chers au dernier rang coûtant trois cents euros, et ceux à l’avant allant de deux mille à cinq mille euros.

L’argent de Jordan a été remis à Mariette, sans parler de Léon qui était toujours désargenté.

Par conséquent, cet argent ne pouvait être payé que par Danielle, qui a directement acheté trois billets à cinq mille euros.

Léon s’est dit :

« Incroyable, Jordan a la fille de la famille Didier comme petite amie, et il dépense son argent. »

Il admirait Jordan de plus en plus.

Bien qu’il ne s’agisse que d’un concours de niveau intermédiaire, il y avait tout de même pas mal de grands hommes.

Claude Laurens savait, sans doute, que Jordan venait aussi, il a donc amené Hugo Masson pour lui dire bonjour avant de s’asseoir derrière eux.

Claude voulait voir comment Jordan allait prendre le titre après sa vantardise hier.

En plus de Claude, il y avait plusieurs familles bien connues dans les trois villes environnantes, qui provoquaient une agitation et un chuchotement après leur entrée.

Commentaires

Les commentaires des lecteurs sur le roman : Agenouillez-vous devant moi !