Roman Chérie Remariée de Maître Yves chapitre Chapitre 21

Lisa serra le contrat de sa main et ses doigts devenaient blancs. Elle enleva le capuchon, signa son nom à la fin du contrat, lui le remit, se leva et marcha lentement vers lui.

Yves leva ses sourcils, satisfait et dit :

— J’aime traiter avec celle qui peut être envoyée par l’argent.

A l’écouter, Lisa jeta le contrat de force sur la table en faisant un claquement. Yves fronça les sourcils, méconent.

— Pas la peine de me donner de l’argent pour m’acheter. Si je reste chez vous, c’est bon pour nous deux. Je te suis reconnaissante car tu ne m’as pas forcé à me faire avorter. Cependant, cela ne veut pas dire que tu peux m’humilier avec de l’argent !

Yves ricana le regarda d’un regard moqueur et dit :

— Je pense qu’une femme comme toi devrait chérit l’argent comme sa vie.

— Toi !

Lisa serra les poings, voulant se disputer avec lui. Mais au bout d’un moment, elle les relâcha et dit en riant :

— Puisque tu me considère ainsi, tu peux insister sur ton opinion sur moi. De toute façon, nous cherchons à obtenir tous les deux ce dont nous avons besoin. J’ai signé le contrat. Donc rassurez-vous. Je partirai à temps.

En disant ce-ci, elle décida qu’elle devait trouver une solution avant son départ.

— Très bien, j’attends avec patience votre départ.

La seconde suivante, cette petite femme se retourna et partit sans prendre le chèque sur la table.

Yves plissa les yeux.

Le montant à retirer avec ce chèque était important. Cependant, elle n’y jeta même pas un œil. Soit Yves pensa qu’elle faisait semblant et que soit elle n’était vraiment pas intéressée par l’argent.

Et il se demanda pourquoi elle s’était mariée avec lui si l’argent ne l’intéressait pas.

Après la signature du contrat, Lisa et Yves se traitaient en respectant le contrat. Ils se disputaient beaucoup moins. Lisa travaillait encore dans la même entreprise comme assistante sous la nomination du grand-père de Yves.

Elle n’était pas stupide et elle était compétente au travail. Elle pouvait toujours saisir l’occasion dès qu’on lui donnait une chance d’apprendre.

En moins d’une semaine, Bastien la regarda d’un œil différent.

— Maître Chevotet, elle est quand même compétente.

Yves ricana et dit :

— Vraiment ?

Bastien hocha la tête et continua :

— Elle a bien fait tout ce que vous lui avait demandé de faire.

C’était vraiment bon. Elle les finit d’une manière ordonnée.

— Elle n’est pas bête puisqu’elle a réussi à épouser un des Chevotet.

A l’écouter, Bastien ne savait pas quoi répondre. Il baissa la tête et vérifia l’agenda, demandant :

— Il y a un banquet auquel on doit assister ce soir. Voulez-vous y aller avec Mlle Maret ?

— Aller avec elle ? dit Yves en taper sur légèrement le bureau avec ses doigts, fixant toujours son regard sur son ordinateur portable, pour m’embarrasser ?

Bastien n’osa rien direde plus, alors il ne put que se taire.

Après avoir parlé un peu avec son maître, Bastien était sur le point de sortir.

Cependant, Yves lui dit soudainement :

— Demande à Lisa d’entrer.

— Ok.

Après être sorti du bureau, Bastien ne s’empêcha de faire la moue.

Il semble que récemment, maître se contredit toujours. Tout à l’heure, il a dit que Lisa lui fait perdre la face. Maintenant, il me demande de dire à Lisa d’aller dans son bureau. Peut-être il veut aller au banquet avec Lisa ? pensa-t-il.

Le bureau de Lisa était juste à côté. Quand Bastien l’appela, elle était en train de traiter certains documents.

— J’en ai pour deux minutes. dit-elle.

— Tu veux plus vivre ? dit Bastien avec gravité, se penchant derrière elle, maître Chevotet te demande d’aller le chercher alors que tu le fais attendre ?

A l’écouter, Lisa déposa le dossier en fronçant les sourcils puis dit :

— D’accord.

Après avoir pris une profonde inspiration, elle se leva et se dirigea vers le bureau de Yves.

Dès que Lisa entra dans le bureau, Bastien se cacha derrière la porte pour les écouter.

— M. Chevotet, vous voulez me voir ? Yves lui permit de travailler dans l’entreprise à condition qu’elle restait discrète sur leur relation. Dans l’entreprise, elle n’était que son assistante, rien de plus. Lorsqu’ils se rencontraient, elle devait l’appeler M. Chevotet comme les autres et utiliser des honorifiques.

Au début, Lisa n’était pas y habituée. Mais plus tard, elle s’y fit. Yves lui jeta silencieusement une lettre d’invitation dorée qui tomba à côté de son pied.

Stupéfaite pendant un moment, Lisa s’avança et la ramassa. Après y avoir jeté un coup d’œil, elle demanda :

— Vous irez à ce banquet ?

Le cerveau de Lisa tourna vite, ses beaux yeux clignotant d’une étrange lumière.

— Le groupe Grandjean est également sur la liste des invités. M. Grandjean assisterait à ce banquet. Vous pouvez profiter de cette occasion pour lui confier notre intention de coopérer avec lui à l’avance. dit-elle.

Yves la regarda d’un regard un peu admiratif.

— Cette femme réfléchit très vite et elle a une bonne mémoire. pensa-t-il.

— Exact.