Roman Chérie Remariée de Maître Yves chapitre Chapitre 3

Après avoir passé toute la nuit seule dans la chambre, Lisa se leva tôt. Elle déplaça ses affaires dans l’armoire, et occupa toute la chambre.

Elle avait déjà parlé si clairement avec Yves hier soir qu’il ne devrait pas y habiter, donc cette chambre lui appartenait.

Après tout, pour un faux couple l’un ne se mêle pas des affaires de l’autre.

Pour elle, c’était une bonne chose.

Quand Lisa descendit après avoir fait sa toilette, un essaim de domestiques était très chargé. Elle avait un peu faim, et alors voulait demander où était la cuisine, mais une domestique tendit directement la main pour la pousser.

— Qui est cette femme ? Bouge-toi !

Lisa ne fit pas attention et donc elle tomba par terre.

La domestique lui donna un regard hautain, mais tout à coup elle fit preuve de respect mêlé de crainte.

Avec l’aide d’une paire de mains douces, Lisa se leva et se retourna pour voir les yeux tendres et doux.

C’était un homme qui portait une chemise blanche sans aucun repli, avec un sourire doux comme la brise printanière.

Quelques secondes plus tard, Lisa reprit ses esprits, et recula immédiatement d’un pas pour prendre ses distances avec lui.

— Merci.

— De rien, ma belle-sœur.

— Belle-sœur ?

— Je suis le frère aîné d’Yves, je m’appelle Brunoi.

Brunoi Chevotet tendit la main vers Lisa.

Cette dernière était stupéfaite en pensant :

— Ah, c’est son frère.

Elle tendit la main, d’un air hébété, pour serrer la sienne :

— Bonjour, Brunoi.

Sa voix semblait nerveuse.

— C’était de la faute des domestiques, je vous fais mes excuses à leur nom. Ne le prends pas à cœur, tout le monde chez les Chevotet est sympa. Je vais leur expliquer.

Elle hocha la tête.

— Merci, Brunoi.

Brunoi sourit et voulait dire quelque chose, mais à ce moment précis sonna une voix froide.

— Il semble que mon arrivée soit désagréable.

Cette voix... Lisa jeta le regard suivant la voix.

Bastien vint en poussant le fauteuil roulant où s’assoyait Yves, avec une couverture mince sur les genoux.

Bien qu’il s’assoie sur le fauteuil roulant, il avait l’air digne comme un empereur.

Ses regards froids, comme les lames, se jetèrent sur le visage de Lisa.

Elle baissa la tête, se sentant coupable.

Mais attendez. Pourquoi elle se sentait coupable ? Elle salua juste un membre de sa famille.

— Yves, on te rencontre rarement à la maison, dit Brunoi.

Envers son frère, Brunoi sourit encore ; mais Yves, sans aucune expression, avait juste un hochement de tête indifférent.

— Brunoi.

— Bien, je vous laisse alors.

Après, Brunoi se tourna vers Lisa, disant doucement :

— Lisa, je dois aller à la compagnie, et je vais quitter en premier.

Elle hocha la tête, abrutie, et regarda Brunoi quitter. Lorsqu’elle était sur le point de se retourner, à son côté Yves ricana, disant :

— Les femmes divorcées sont si salaces ? Tu es impatiente de séduire les hommes ?

En entendant cela, Lisa retrouva soudainement ses esprits.

— Quoi ?

Sous les yeux noirs foncés d’Yves, il y avait les ténèbres qui lui manifestaient de l’hostilité.

Elle se mordit les lèvres.

— Je ne suis pas si obscène comme tu le penses. dit-elle.

— C’est ça ? dit-il avec un sourire moqueur, se fichant d’elle.

— Une femme divorcée comme toi, qui serait impatiente de chercher son mariage prochain, elle n’est pas obscène ?

En entendant cela, Lisa serra les poings, un peu en colère.

Etait-ce elle qui voulait chercher son mariage prochain ? Elle n’avait pas le choix.

Cependant, elle n’allait pas lui dire le fait. Malgré tout, si elle arrivait à y rester, tout irait bien.

En y pensant, Lisa relâcha ses poings serrés.

— Il te vaut mieux tenir ta promesse et garder de la distance avec les Chevotet. Si je découvre que tu fais quelque chose au nom de Chevotet, ou tu es mal intentionnée envers les Chevotet, je vais te faire mener une vie de chien.

— Bastien.

Et puis Bastien le poussa à partir.

Dès leur départ, une domestique vint à lui dire.

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