Roman Chérie Remariée de Maître Yves chapitre Chapitre 4

Yves ne continua pas à dire les paroles suivantes, mais Lisa comprenait bien la menace évidente. Elle était un peu en colère, car elle démissionna déjà de son travail pour lui, mais elle était encore obligée à le suivre.

Ils décida de respecter la non-ingérence mutuelle, mais maintenant ils étaient forcés à se lier ensemble, cela troublait Lisa également.

Pourtant, elle ne dit rien. Sa situation était si embarrassante.

Les trois restaient en silence dans la rue. Assis dans le fauteuil roulant, Yves fut aidé à monter la voiture privée. Lisa voulait inconsciemment le suivre et la monter, mais Bastien tendit la main pour l’empêcher.

— Mme Clélie, c’est la voiture privée de M. Yves.

Elle devint stupéfaite :

— Qu’est-ce que ça veut dire ?

Yves s’est tourné pour la regarder, les yeux calmes et profonds remplis de moquerie :

— Pour devenir mon assistante, tu n’es pas qualifiée.

A ces paroles, Lisa pâlit :

— Quoi ? Alors pourquoi tu n’as pas refusé au grand-père ?

Il lui tourna le dos et détourna ses regards froids. Bastien était indifférent et allait fermer la portière, mais Lisa le arrêta, en interrogeant Yves :

— Tu pars, alors quoi je fais avec grand-père... ?

Entendant qu’elle mentionna grand-père, il plissa les yeux avec colère, lui donnant des regards dangereux.

— Bastien, donne-lui le chemin, et laisse-la y aller à pied.

Lisa était sans voix.

Comment pourrait-il être si méchant ?

Sans expression, Bastien lui indiqua le chemin vers l’entreprise, et ferma la portière indifféremment.

— Mme Clélie, bon voyage.

Après ces paroles, la voiture quitta tout de suite.

Lisa était restée seule devant le portail, remplie des sentiments mitigés. Vu sa situation, le concierge lui lança un regard de pitié.

Cette pitié lui fit de nouveau mal au cœur.

Elle serra les poings.

— Bon, je vais y aller toute seule !

Dans la voiture.

— M. Yves, est-ce que nous avons dépassé la mesure en faisant ça ?

Yves fronça les sourcils, son visage devint sombre et froid :

— Alors si tu descendais et l’accompagnais ?

L’air de Bastien changea immédiatement :

— Bah, je rétracte ce que j’ai dit.

Yves ne voulait plus lui parler, et jeta un œil froid dans le rétroviseur. Il vit la petite figure devant le portail, mais peu après tourna ses regards. Quelques secondes plus tard, il pensa à quelque chose, ses lèvres minces s’ouvrant légèrement.

— A propos, y a-t-il des nouvelles sur la femme que je t’ai demandé de chercher ?

Pour cette affaire, Bastien ferma le poing et le posa près de la bouche, en toussant légèrement.

— M. Yves, il n’y a pas de surveillance sur la rue. Ce jour-là, il pleuvait fort et il faisait trop noir, c’était impossible d’identifier les passagers. Toutefois, avec plus de temps, tout s’éclaira.

C’était étrange. Quoi qu’Yves lui demanda de faire, Bastien allait accomplir très bien ses tâches.

Seule cette affaire, il rata.

Sans surprise, l’air autour d’Yves devint plus froid encore, avec les yeux perçants, il dit :

— En un mois, si elle était mal intentionnée, elle serait déjà enceinte.

Bastien était étonné. Une femme non identifiée était enceinte du bébé de M. Yves ? C’était sérieux. Son expression devint grave.

— Compris. Je vais arranger et prêter l’attention aux hôpitaux.

Yves ferma lourdement les yeux.

Il n’avait jamais couché avec aucune femme, ce soir-là la femme était sa première !

Donc, c’était nécessaire de la trouver !

Après un long chemin, ça faisait une demi-heure que Lisa arriva au Groupe Chevotet.

Cependant, à l’arrivée de l’entreprise, elle était arrêtée dehors faute d’obtention du rendez-vous.

Pour la Cité du Nord, le Groupe Chevotet occupait une place capitale.

Comme un empire commercial, le Groupe Chevotet avait donc facilité le développement économique de la Cité du Nord, qui avait été une petite ville inconnue il y avait 15 ans et aujourd’hui se classait presque les villes de première ligne.

Ce n’était donc pas facile d’avoir accès d’un tel empire.

— Excusez-moi, veuillez contacter Yves Chevotet et lui expliquer, s’il vous plaît ? Je suis vraiment sa nouvelle assistante.