Roman Chérie Remariée de Maître Yves chapitre Chapitre 41

Pour faire quoi ? La tension lui coupa la parole.

— J’ai…

Non, Yves sait seulement qu’elle était sortie, mais pas nécessairement son motif. Donc elle ne pouvait pas céder à la panique.

En pensant à cela, Lisa prit une profonde inspiration pour se calmer et dit doucement :

— Je suis sortie pour faire des courses.

— Quelle est la sanction pour avoir quitté le bureau sans notification pour faire des courses pendant les heures de travail ?

Les lèvres de Lisa bougèrent un peu pour essayer de dire quelque chose.

Bastien lui lança un regard en expliquant :

— Dans le Groupe Chevotet, on observe une règle selon laquelle on ne peut pas sortir sans prévenir pendant les heures de travail. Il faut obtenir l’autorisation de son supérieur. Et l’Assistante Maret, votre supérieur est M. Chevotet. Vous aurez une amende d’un mois de salaire pour avoir quitté le bureau sans son consentement.

A ces mots, Lisa ne pouvait s’empêcher d’écarquiller les yeux.

— Un mois de salaire ?

Mais elle travaillait pendant moins de quelques jours.

Un mois de salaire ! Donc elle ne serait pas payée pendant longtemps, non ?

— Exactement, l’Assistante Maret. C’est la politique de l’entreprise.

Lisa jette un coup d’œil à Yves et ses lèvres bougent :

— Désolée, je ne le savais pas… Est-ce que je peux…

— Impossible !

Fermé et résolu, Yves ne lui donna aucune occasion.

Eh bien, c’était en effet sa propre faute d’avoir quitté le bureau sans aucune autorisation. C’était la règle d’entreprise, donc tous les salariés devaient être traités sur un pied d’égalité. Elle n’a donc rien à se plaindre.

Convaincue, Lisa baissa la tête pour regarder sa pointe de pied, ne se défendant plus.

Le huis clos était rempli d’une telle tranquillité que les respirations devinrent distinctes. Le fait qu’elle ne s’expliqua plus surprit Yves, mais un peu plus tard, il le tira au clair.

Comment une femme si vaniteuse pouvait-elle se soucier pour un mois de salaire ?

C’était ridicule.

Même si elle ne dit pas la vérité, elle la dirait. C’était sûr.

Après être sortie de l’ascenseur, Lisa regarda Bastien et Yves partir avant de faire son chemin vers l’entrée de l’entreprise. De loin, elle vit la voiture de Julenne garée là en l’attendant. Elle trotta, l’air joyeuse.

Lisa ouvrit la portière pour se monter. Au moment où Lisa mit sa ceinture de sécurité, elle entend Julenne lui demander.

— C’est la voiture de ton mari ?

A ces mots, Lisa leva les yeux et regarda dans sa ligne de mire. Elle vit la voiture d’Yves sortir du parking. Alors elle acquiesça.

— Oui. Mais, il n’est pas mon mari. dit-elle.

— Pff, vous vous êtes mariés. Pourquoi il n’est pas ton mari ?

— Mais tu sais aussi l’accord de six mois. C’est juste un mariage blanc.

En entendant cela, Julenne prit son visage dans ses mains.

— Un mariage blanc, bien. J’ai entendu que Yves Chevotet est peut-être… pas très doué sexuellement.

Lisa fit une pause et lança un coup d’œil à Julenne.

— Pourquoi tu me regardes ? Tu n’as pas compris ?

Lisa devint sans voix.

Julenne s’approcha avec un air mystérieux, disant :

— Avez-vous fait l’amour depuis que vous vous êtes mariés ?

Lisa rougit et se mordit la lèvre inférieure :

— Comment est-ce possible ?

— Voilà ! Les rumeurs doivent être vraies.

— Julenne, ne sois pas ridicule. Ça ne devrait pas être possible.

— Pourquoi pas ? Il n’y a pas de fumée sans feu. Vous vous êtes mariés, et s’il était sexuellement normal, aurait-il gardé ses mains loin de toi jusqu’à maintenant ?

— Ce n’est pas sans aucune raison. Lisa baissa les yeux, en cachant ses émotions sous les yeux, — Après tout, il ne m’aime pas. C’est naturel qu’il ne me touche jamais. Tu ne peux pas simplement supposer qu’il est impuissant.