Roman Chérie Remariée de Maître Yves chapitre Chapitre 40

Se recoucher sur son lit, Lisa sortit son portable pour voir l’heure.

C’était presque le temps pour Yves de s’endormir. Elle voulait attendre encore un instant.

Mais le résultat était qu’elle était fatiguée de colère et s’endormit après s’être allongée un instant. C’était déjà le lendemain qu’elle se réveilla.

Quand Lisa se leva, il n’y avait personne sur le lit d’Yves. Elle prit brusquement le portable et découvrit que c’était l’heure de travail.

Pensant à quelque chose, elle sortit du lit avec rapidité, et puis se courba au bord du lit d’Yves.

Heureusement, le bouton délicat restait encore là tranquillement.

Tendant la main, elle voulut le prendre. Mais comme il y avait une distance, quand le bout de ses doigts le toucha à peine, au lieu de prendre le bouton, elle le poussa au contraire à l’intérieur encore.

Vu que le bouton roula plus loin, elle devint impatiente.

Maintenant elle arriva à sa portée extrême. Mais le bouton coula plus loin, et elle ne pouvait plus le toucher.

Elle devait se lever et aller à l’autre bord du lit pour voir si elle le pourrait toucher ou pas. Cependant, la situation était pire.

— Qu’est-ce que tu fais là ?

Une voix froide se sonna brusquement.

Elle faillit en mourir d’effroi.

C’était la voix d’Yves. Lui… Il devait aller à l’entreprise, non ? Pourquoi il se revint soudainement ? Se couchant à plat, elle resta immobile. Car elle ne savait pas comment agir. Et si tout se découvrirait quand elle se leva ?

Mais c’était plus suspect qu’elle restait immobile là. Yves plissa légèrement les yeux et roula le fauteuil roulant pour s’avancer vers elle. Lorsqu’il alla presque à son côté, elle se leva, un clou d’oreille dans la main.

— Mon clou d’oreille est tombé à ton côté, donc je le cherche ici.

Yves lança un regard et vit qu’il y avait un clou d’oreille brillant dans sa main.

— Mais tu sembles nerveuse ?

A ces mots, Lisa fit une apnée.

— Pas du tout.

— Non ? Il souleva les sourcils et continua à rouler le fauteuil roulant pour s’avancer. Sa vigueur se jeta vers elle :

— Alors… Pourquoi tu regardes autour de toi, la sueur coulant sur ton front ?

Soudainement, elle recula d’un grand pas, et évita d’être réprimée par sa vigueur.

— Je suis ici pour chercher mon clou d’oreille. Il fait chaud, et j’ai cherché longtemps, donc je transpire.

Après, elle se tourna vers la salle de bain. Il était temps pour elle de faire sa toilette.

Si elle ne s’inquiétait pas qu’Yves découvrirait le bouton, c’était parce qu’il devait rester dans le fauteuil roulant et que sans l’aide des autres, il ne pourrait pas aller sous le lit pour vérifier ce qui se perdait. Donc, pour le bouton, c’était sûr d’y rester.

Alors elle pouvait aller au travail sans souci.

Avant d’aller au travail, Lisa fut appelée à la bibliothèque d’Olivier. Ce dernier lui demanda de trouver le temps pour aller au Groupe Grandjean, chercher Gaby et discuter de la coopération avec lui. Il lui recommanda de ne pas le dire à Yves.

A l’arrivée de l’entreprise, Lisa avait toujours mal à la tête.

Le grand-père et le petit-fils avaient respectivement leurs pensées. Elle était prise au piège entre les deux et ne savait pas quoi faire.

Mais elle n’osait pas désobéir l’ordre d’Olivier.

Alors elle réfléchit un peu et se monta dans le taxi en disant au chauffeur :

— Bonjour, allez à cet endroit s’il vous plaît…

Elle lui donna l’adresse du Groupe Grandjean qu’elle avait consultée.

Quand elle y arriva, Lisa alla directement à la réception. Mais elle se rendit compte qu’elle n’avait pas rendez-vous avec Gaby.

— Excusez-moi Madame, vous pouvez voir M. Grandjean sans rendez-vous. Pourquoi vous le cherchez ?

La réceptionniste la regarda, perplexe, et ses regards fixèrent sur l’habillement de Lisa.

Etant fixée comme ça, cette dernière rougit. Elle se rappela des mots d’Yves hier soir, et aussi de ce qui s’était passé lors de son arrivée au Groupe Chevotet pour la première fois.

Il paraissait qu’elle devait changer son habillement.

— Alors je vais prendre un rendez-vous pour cet après-midi.

Après cela, Lisa sortit du Groupe Grandjean. Quand elle fut sortie de l’entreprise, elle n’eut pas demandé à Yves de travailler sur le terrain. Après tout, ce dernier l’ignorait dans l’entreprise récemment et n’avait pas du tout besoin de son aide. D’ailleurs, Olivier lui eut dit que cette chose était confidentielle pour Yves. Donc elle ne lui en eut pas dit.

Au retour à la dérobée sur son place, Lisa y s’assisait pendant un moment. Vu que rien ne s’était passé, elle poussa un soupir de soulagement.

Après s’être calmée, Lisa contacta la réception du Groupe Grandjean. Quand elle manifesta son intention et son identité, quelqu’un à l’appareil accrocha directement. Elle devint stupéfaite un peu, et l’appela à nouveau.