Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 232

À l'intérieur de la salle d'étude, la fenêtre sur le mur est ouverte, le vent souffle sur les rideaux de gaze gris foncé. Une brise fraîche traverse les froides journées d'hiver. Sara regarde simplement autour d'elle et ses yeux deviennent à nouveau rouges.

Elle n'est pas sentimentale, mais cet endroit a déjà trop de souvenirs d'eux. Maintenant, il semble qu'ils se préparent à faire leurs adieux.

Peu de temps après, les pas de l'homme résonnent derrière elle. Il est là.

Sara cligne rapidement des yeux pour cacher sa tristesse. Elle ne veut pas qu'elle se conduise mal.

La porte se ferme avec un clic. Il y a quelques instants, elle avait très froid près de la fenêtre ouverte. Maintenant, elle est contente de la fenêtre, sinon elle aurait eu le souffle coupé.

Jules est le même, comme il l'a été de nombreuses fois auparavant. Il se dirige vers le fauteuil pivotant et s'assoit. On sent une rare perturbation dans son regard calme :

— Dis-moi, dis ce que tu veux.

Les yeux de Sara tremblent légèrement, mais elle retrouve rapidement son calme. Elle réfléchit un instant à ce qu'elle doit dire. Cependant, elle ne peut pas s'exprimer clairement avec son esprit en ébullition. Elle ne peut donc que dire ce qu'elle pense :

— Jules, nous nous connaissons depuis plus de six mois. Aujourd'hui, j'ai envoyé ma lettre de démission à l'entreprise. J'y ai réfléchi pendant près d'un mois, alors je suis sérieuse pour partir.

Ils viennent de faire une chose intime, mais à ce moment-là, ils sont comme des étrangers qui sont au bord de la séparation. Elle parle, il écoute. Il ferme un peu les yeux, la laissant continuer.

— Ces six derniers mois, je suis vraiment sincère avec toi, je sais, toi aussi. Je le sens. Mais le problème d'Angéline me fait comprendre que l'amour seul ne suffit pas. Il y a trop de choses qui ne pourraient pas passer entre nous. Ta famille a des préjugés à mon égard. Tes responsabilités envers Angéline me coupent le souffle. Je pensais que les choses iraient mieux tant que je supporterais ces choses en silence. Mais maintenant, je me rends compte que je ne suis pas aussi forte que je le pensais. En parlant de cela, elle sourit d'un air moqueur en pensant à quelque chose. La scène qui passe dans sa vue est sa confrontation avec Angéline à la porte ce jour-là.

— Au moment où mon père est tombé, j'avais de la haine dans le cœur.

La haine.

Ce mot tombe dans ses oreilles. Il est trop effrayant.

Jules rencontre ses yeux familiers. Au lieu de la clarté, ses yeux s'embrasent de flammes noires. Elle se retourne aussi, en prononçant chaque mot clairement pour qu'il l'entende :

— Je déteste Angéline, et je te déteste.

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