Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 270

— Fernande... est morte.

Ces quelques mots résonnent dans leurs oreilles. C'est évidemment léger et sans poids, et pourtant tout le monde a le souffle coupé. Même Sally, qui n'a rien à voir avec cette affaire, ressent la même chose.

Jules avale difficilement et ferme ses yeux noirs profonds. Sara espère qu'il pourra dire quelque chose. Mais au bout d'un moment, il pose la question qu'elle n'a pas envie d'entendre :

— Dis-moi, pourquoi Angéline t'a-t-elle demandé de tuer son dernier parent?

Si Fernande était encore en vie, il y aurait moyen de trouver une solution. Mais maintenant, tout est devenu une impasse.

Sara fait deux pas en arrière de manière instable, une main se tenant sur le bureau pour maintenir ses jambes. Elle veut demander la confiance de Jules, mais elle ne le fait pas.

Oui, comment doit-elle le convaincre ?

C'est elle qui a menti, et tout a été capturé par la caméra. C'est incontestable. Elle l'a mérité, pour avoir été contrôlée sans même s'en rendre compte.

Angeline va-t-elle tuer son parent pour Sara ?

Personne ne fera ça. C'est trop vicieux. Un homme avec de l'humanité ne fera pas de telles choses. Cependant, elle seule sait qu'Angéline est plus terrible qu'un démon. Angéline a tué Fernande par la main de Sara. Mais comment Jules a-t-il pu croire tout cela ?

Sara sourit amèrement :

— C'est drôle, non?

Elle lève les yeux vers Jules et croise son regard. Ses yeux sont fermes mais fragiles,

— Mais c'est vrai. Je n'ai tué personne. Avant de venir ici aujourd'hui, je ne connaissais même pas Fernande. Angéline est juste si malveillante qu'elle m'a fait tuer sa parente...

— Assez. Jules interrompt Sara sans crier gare. Ce n'est pas qu'il ne veuille pas entendre, mais il n'a pas pu la supporter. Sa voix, celle d'Angéline, mêlée à la mort de Fernande... sont trop ternes et douloureuses.

Sara semble être choquée par son faible rugissement. Elle se contente de fixer l'homme en face d'elle. Il y a un autre silence de mort. Soudain, elle semble comprendre quelque chose et baisse les yeux sur ses mains avec inquiétude,

— Ok, je ne dirai rien, je ne dirai rien...

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