Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 299

La conversation se termine dans la mauvaise humeur.

Sara est alors renvoyée au centre de détention sous escorte policière. En regardant autour d'elle, Sara soupire à nouveau que les êtres humains sont vraiment géniaux. Peu importe à quel point l'environnement est mauvais, tant qu'on y est habitué, on y devient insensible.

Elle-même en est un bon exemple. Assise sur le petit lit humide, elle n'est pas aussi mal à l'aise que la dernière fois. Tant qu'elle s'y habitue, tout sera naturel.

Sara est effrayée par ce genre de sentiment, craignant que sa passion et sa capacité de réflexion ne s'épuisent dans de telles circonstances.

Sauf accident, le résultat de cette séance de tribunal sera plus sévère qu'ils ne l'ont imaginé. Elle le sent à la colère de Jules et à l'atmosphère qui règne dans le tribunal. Cependant, elle doit encore attendre puisque le verdict final sera rendu environ un mois plus tard.

Quel sera le résultat ?

S'agira-t-il d'une peine d'emprisonnement fixe ou d'un emprisonnement à vie ? S'il s'agit d'une peine d'emprisonnement fixe, à combien sera-t-elle condamnée ? Dix ans ? Vingt ans ? Trente ans ? Ou plus ?

Sara n'ose pas réfléchir plus longuement. Elle frappe ses genoux à deux mains pour se réchauffer, comme si ce n'était qu'ainsi qu'elle pouvait conjurer l'insupportable froid.

— Non. 0485! Juste à ce moment-là, le cri du gardien de prison, qui est responsable de la zone de la prison où se trouve Sara, retentit depuis la porte.

Personne dans la prison ne l'appelle par son nom ; ils se contentent de l'appeler par une série de numéros sans vie, faciles à retenir pour eux - n° 0485.

— Oui! Sara se lève du lit et se dirige vers la porte. Il y a une petite fenêtre coulissante en fer sur la porte. Le garde l'ouvre de l'extérieur et crie vers Sara.

— Vous avez un appel téléphonique, voulez-vous répondre? Le garde a une mauvaise attitude et demande sans aucune politesse.

Sara est confuse. Qui l'appellerait à ce moment critique ? Est-ce un appel de ses parents ?

En pensant à ses parents, Sara parvient à garder son calme :

— Oui, je viendrai bientôt.

Le garde lui jette un coup d'œil, puis lui ouvre la porte. Bien qu'elle soit menottée, elle ne porte pas de bracelets de cheville. De toute évidence, Jules doit avoir des relations pour lui accorder cette priorité.

Sara entre dans une pièce spécialement aménagée pour que les prisonniers puissent capter des appels téléphoniques. Elle est transparente et contient quelques bureaux. Sur chaque bureau se trouve un téléphone fixe que l'on ne peut appeler que par téléphone. Sara décroche le téléphone et demande d'une voix prudente :

— Allô?

— Bonjour. C'est moi. De façon inattendue, une charmante voix masculine se fait entendre à l'autre bout du fil.

Sara est stupéfaite,

— Qui êtes-vous?

— Vous avez oublié ma voix si tôt ? Alors la prochaine fois que je te rencontre, je dois parler davantage avec toi. Cette personne se moque d'elle avec une grande facilité.

Une seule personne peut lui parler sur ce ton, c'est Fabien.

La main de Sara, qui tient le téléphone, se crispe. Avant qu'elle ne parle, Fabien semble avoir lu dans ses pensées et prend l'initiative :

— Calme-toi. Pourquoi as-tu toujours peur que je te fasse quelque chose ?

— ...

Fabien, en entendant le bruit de sa respiration rauque, cesse enfin de la taquiner :

— Tu es allée au tribunal aujourd'hui. Comment c'est?

Les cils de Sara frémissent. Elle avale la salive et répond avec difficulté :

— Pas bon.

— Je suppose que vous avez dû vous rétracter de votre témoignage au tribunal, non ? Vous ne pouvez pas le supporter.

Le cœur de Sara manque un battement, ses sourcils se froncent,

— Comment tu sais ça ?

Pourquoi ?

Fabien glousse :

— Avant de vous connaître.

Cette femme a le charme pour attirer les gens à en savoir plus sur elle. Chaque fois qu'il voit cette petite femme, il veut en savoir plus sur elle, sur la quantité d'énergie qu'elle possède.

Sara soupire et ferme les yeux :

— M. Fabien, vous me connaissez.

Sa confirmation stupéfie Fabien. Ils se sont rencontrés à plusieurs reprises, mais c'est la première fois qu'elle... le confirme.

— Oh, c'est tout à l'honneur.

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