Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 385

La négociation a échoué. Sara est épuisée. Quand elle se calme, la fête est terminée. Jules est parti en avance. N'ayant pas envie de rester là, elle rentre chez elle avec Fabien.

Sur le chemin du retour, elle pense aux prochaines étapes, vérifie fréquemment son téléphone et lit même les détails du dossier de divorce.

Comme elle semble trop agitée, Fabien prend son téléphone et l'éteint. Il lui dit d'un ton légèrement impératif :

— Repose-toi. Ne pense pas à autre chose.

Sara ne peut pas dormir du tout. Quand elle pense à ce qu'elle a fait, elle se moque d'elle-même :

— Je suis si faible.

Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas dit des mots aussi dépréciatifs. Fabien fronce les sourcils en signe de mécontentement :

— Ne dis pas ça. Ce n'est pas de ta faute. Ceux qui vont venir viendront tôt ou tard.

— Mais je n'ai pas fait tous les préparatifs. Sara baisse la tête, tremble en poussant un long soupir,

— Je suis incapable d'y faire face.

Elle ne s'attendait pas à se retrouver dans une telle impasse. Elle pensait que même s'il n'y avait pas d'amour entre eux, ils pouvaient avoir une discussion honnête pour le bien de l'enfant. Elle avait même prévu de laisser Néo apprendre à connaître Jules et de lui dire qu'un jour, Jules est son père. Mais la famille de Jules et Tatiana ont chamboulé tous ses plans.

Elle veut partir et éloigner l'enfant du désordre.

Fabien la retourne face à lui et la regarde :

— En tant que mère, tu n'as rien fait de mal. Si Néo sait ce que tu as fait pour lui, il te sera tellement reconnaissant et t'aimera tellement.

— Mais il est vrai que je suis parti sans préavis il y a cinq ans. Si cela peut être prouvé, je serai désavantagé dans la lutte pour la garde et même l'enquête sur la mort de Fernande sera rouverte. C'est comme une lourde pierre sur sa poitrine. Elle peut à peine respirer.

— Vous serez aussi impliqué.

— Tu sais que je m'en fiche.

— Mais je m'en soucie. Ce n'est pas juste pour toi. I...

— Sara", lui coupe Fabien d'un air sérieux,

— Je suis heureux de vous aider. Tu n'as pas à t'en vouloir. Si tu veux être gentille avec moi, alors ne parle plus de ça.

Sara sait qu'il n'aime pas ces mots, mais elle se sent mal de continuer à lui prendre des choses et à accepter son aide.

Elle ne veut pas que Fabien s'en mêle, mais elle a besoin de son aide. Cependant, aujourd'hui, elle réalise que même Fabien n'est pas le rival de Jules.

Jules est extrêmement puissant. De plus, il est indéniablement le père de l'enfant.

Sara est agitée. Elle veut voir l'enfant tout de suite. Seul Néo peut lui apporter du réconfort.

Claudie a appelé pour dire que Néo dormait. Elle voulait y aller puisque Francis était seul à la maison. Sara a accepté car elle mettrait moins de 20 minutes pour rentrer chez elle.

Mais elle ne pense pas qu'elle regrettera bientôt cette décision.

Il est presque 22 heures lorsqu'ils arrivent. Il fait sombre dehors. Sara met ses pantoufles et se rend directement dans la chambre de Néo.

Cependant, dès qu'elle ouvre la porte, elle est choquée.

Il n'y a personne dans la chambre.

Dans le lit d'enfant, le drap est froissé et la couette est en désordre. Il est évident que quelqu'un a dormi dedans, mais il n'y a plus personne.

Que s'est-il passé ? Où est l'enfant ?

Sara, le visage soudainement pâle, court vers les toilettes à l'extérieur de la pièce mais ne trouve rien.

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