Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 386

Fabien, regardant la femme au visage pâle à ses pieds, l'aide à se hisser sur le canapé à côté. Il a déjà très bien compris :

— Jules a emporté l'enfant?

— Ouais.

La sécurité et la porte anti-voleur de l'appartement sont hautement sécurisées, mais même ainsi, cela n'a pas arrêté cet homme terrifiant.

Il n'arrête pas de l'embêter, crapuleusement. En plus, il y a Damien à ses côtés. C'est aussi facile que de la tarte s'il veut faire ça. En plus, ils sont ensemble ce soir, ça ne peut pas être plus pratique que ça.

Sara était déjà méfiante et prudente, mais maintenant elle est encore plus suspendue sans avoir vu son enfant. Elle prend le téléphone à la hâte :

— Appelons la police.

Fabien retient sa main. Il est beaucoup plus calme que son état de panique :

— Arrête. C'est la Cité J, pas l'Angleterre.

Sara n'en peut plus et élève la voix :

— Mais on m'enlève mon enfant. Il doit y avoir quelqu'un à appeler!

— Tant que Jules dira qu'il est le père de l'enfant, ça ne marchera pas, peu importe qui on appelle. Fabien met la vérité à nu.

Un juge impartial aurait du mal à régler une querelle de famille. En ce qui concerne ces choses, même la police ne peut pas facilement faire respecter la loi.

En outre, la Cité J n'est ni trop grande ni trop petite. Les connexions sont partout. Jules, avec son pouvoir dans la cité, a une grande influence. Qui pourrait l'arrêter même s'il a commis cela ?

Ce moment semble particulièrement impuissant.

Lilly, qui regarde la maison vide, essaie de s'imaginer qu'il y a 20 minutes, son enfant dormait encore profondément et attendait qu'elle rentre à la maison. 20 minutes plus tard, tout a disparu.

Elle voit enfin de ses propres yeux les moyens cruels de cet homme, sa supériorité et son impunité. Il lui suffit de bouger le petit doigt pour obtenir ce qu'il veut, et elle n'a pas son mot à dire.

— Ne paniquez pas encore. Jules a pris votre enfant, mais au moins il ne lui fera pas de mal. Tu peux être rassurée sur sa sécurité. Fabien ne s'attendait pas à ce qu'il soit aussi sans cœur, et il ne peut que dire quelque chose de réconfortant à Sara.

C'est vrai. Il n'y aura pas de problème de sécurité.

Mais qu'en est-il de ce que ressent l'enfant ?

— Néo vient d'apprendre qu'il est le père. Ça doit être difficile pour Néo de s'y faire depuis qu'il a été enlevé soudainement. Il est réservé et a trop peur pour le dire... Lilly perd sa voix en continuant. Rien que cette idée lui serre le cœur.

— Je le contiendrai avec quelque chose de la compagnie plus tard. Laisse-le moi, et tu verras bientôt ton enfant, d'accord? Fabien a fait quelques préparatifs avant de venir. Ils jouent tous avec les majuscules. On va voir qui est le plus propre. Parmi des milliers de relations entremêlées, il doit y en avoir une pour le tenir en respect.

Le poing de Sara se serre si fort que ses ongles entaillent inconsciemment sa paume. Elle se sent maintenant exactement comme une mère qui a perdu son enfant. Bien qu'elle sache que son enfant doit être avec Jules, elle ne peut pas du tout se détendre.

Mais que pouvait-elle faire d'autre que de se répéter sans cesse de rester calme ? Si elle ne pouvait pas rester calme, comment allait-elle gérer la situation de l'enfant ?

Sara prend un mouchoir humide et le pose sur l'artère de son cou et se sent un peu plus calme en réfléchissant.

— Je vais aller le voir moi-même demain. Voyons combien de temps il va cacher mon enfant.

Fabien sent l'inquiétude de la laisser seule :

— Léavez-le-moi, s'il vous plaît. Tu ne peux pas le faire comme ça.

— Non. Sara secoue la tête, avec une trace de détermination dans le regard. C'est cet homme qui la pousse à l'affronter par elle-même :

— C'est entre lui et moi. C'est à moi de décider. Il veut me pousser ? Très bien, je vais jouer le jeu!

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