Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 45

Jules s’est assis sur le bord du lit et a regardé le visage de Sara endormie. Elle avait les sourcils toujours froncés et l’air peu paisible, il se demandait si c’était dû au choc excessif.

Jules s’est senti agacé et s’est tourné vers le balcon pour fumer.

Il a sorti une cigarette et l’a allumée après avoir fermé la porte du balcon. Puis il a pris une grande bouffée de sa cigarette et a fait des ronds de fumée. Mais tout cela ne pouvait pas faire disparaître ses troubles émotionnels.

Il n’avait jamais cru au destin. Pour lui, tout devait être géré et programmé, et les choses comme le destin étaient trop vagues pour qu’il les prenne au sérieux.

La femme allongée dans le lit derrière lui était une inconnue pour lui le mois dernier. Mais ensuite, elle avait fait irruption dans son monde, bouleversant son imagination et lui offrant de nombreuses choses inattendues.

Elle pouvait l’affecter, non seulement physiquement, mais aussi émotionnellement.

De plus, l’impact avait dépassé son imagination. Il s’était battu simplement à cause d’elle, même lui ne pouvait pas le croire.

La cigarette était finie, son téléphone a vibré dans sa poche. Il a froncé les sourcils en regardant l’écran, puis l’a décroché.

Au téléphone, Joël Boutin, qui venait de quitter la salle de surveillance de la Perle d’Ambre, a dit :

— M. le Président, j’ai déjà copié la vidéo et M. Portier a demandé aux gens de l’éliminer.

Jules a répondu d’une voix sombre dans l’obscurité :

— Garde la copie et donne-la-moi demain.

— Bien. Et à propos, M. Portier demande ce qu’il faut faire avec ces deux personnes.

— Mutilez-les.

La voix de Jules était froide, comme s’il s’agissait d’un problème mineur.

Joël s’est figé un instant et n’osait plus rien dire.

— OK.

...

Sara a dormi jusqu’au matin et a lentement ouvert les yeux, l’homme était toujours là.

Elle s’est frotté les yeux, mais puis Jules a aussi ouvert les yeux, elle se demandait si son mouvement l’avait réveillé.

Sara a appuyé ses mains sur le lit pour se redresser. Alors qu’elle était sur le point de s’asseoir, Jules a appuyé sur ses épaules pour l’arrêter. Il a dit d’une voix rauque :

— Ne bouge pas.

Sara s’est figée.

— Tu ne vas pas... travailler ?

— Comment, tu veux que je parte ?

— Non...

Jules a passé sa main sur la tête de la femme et a demandé :

— Toujours des vertiges ?

Sara a secoué la tête.

— Non.

— J’ai demandé un congé pour toi. Repose-toi bien et ne sors pas.

En entendant ces mots, Sara est devenue anxieuse.

— Je vais bien, je vais travailler.

Elle venait de commencer à travailler, mais elle avait pris des congés plusieurs fois.

— L’entreprise fonctionne bien sans toi, repose-toi pour aujourd’hui.

Voyant son insistance, Sara pensait que c’était inutile de se rebeller, de toute façon, ça se terminerait toujours par ce que Jules avait dit. Se souvenant de la colère de Victor de la dernière fois, Sara lui a envoyé un message pour lui dire qu’elle avait demandé un congé.

De façon inattendue, peu de temps après l’envoi du message, Victor l’a appelée.

Sara a inconsciemment jeté un coup d’œil à Jules. Ce dernier a regardé le nom de l’appelant, puis a tourné les yeux vers elle, et a levé un sourcil.

Fallait-il décrocher le téléphone ?

Après quelques secondes d’hésitation, elle a finalement répondu au téléphone.

— Allô ?