Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 617

Il entre et dit soudain ceci, ce qui surprend Charlotte.

— Qu'est-ce que tu as dit ?

— Moi je dis, acceptons la proposition de Monsieur Fabien.

Craignant que sa mère ne comprenne pas ce qu'il veut dire, Florian ajoute:

— Sa proposition de payer le traitement de Jeanne.

Il y a quelques jours, Charlotte a demandé son avis à Florian. Après tout, ils sont de la même famille et il est le seul avec qui elle peut discuter. Cependant, il n'a rien dit, elle a donc pensé qu'il était réticent à le faire.

Connaissant le changement d'attitude de ce dernier, elle est un peu surprise.

— Mais...

— Nous n'avons pas le temps d'hésiter. Il nous faut de l'argent.

Après une nuit, Florian a compris.

— Rien n'est plus important que la vie de ma sœur. Si nous voulons la faire revivre, nous ne pouvons qu'accepter l'aide de M. Fabien.

Charlotte soupire silencieusement. Comment ne peut-elle pas comprendre cela ? Mais à l'idée de la somme faramineuse nécessaire au traitement, elle hésite. Ce n'est pas qu'elle ne veuille pas que sa fille revive. Si possible, elle souhaite que la personne blessée soit elle-même. Elle se demande simplement comment Jeanne pourra faire face à cette lourde dette après son réveil ?

— Florian, je sais que tu es proche de ta sœur depuis l'enfance. Cela me brise aussi le cœur de la voir dans cet état. Mais le coût du traitement est beaucoup plus élevé que ce que nous pouvons nous permettre, c'est-à-dire au moins plusieurs millions. Même si Fabien peut nous aider maintenant, nous devrons le rembourser dans le futur. Après la résurrection de votre sœur, que devra-t-elle faire de la dette... ?

— Elle n'a rien à faire, dit Florian sans hésiter, l'air froid et calme. Comparé au jeune qui a craqué il y a quelques jours, il est devenu une personne bien différente.

— Je vais prendre la responsabilité de tout cela. Maman, crois-moi. Je vais certainement gagner assez d'argent et rembourser la dette.

Quand Charlotte entend ces mots, ses yeux deviennent soudainement rouges. Elle couvre son visage et pleure doucement.

— Je ne peux rien faire. Tout est de ma faute...

Florian s'approche et prend sa mère dans ses bras. En regardant Jeanne, allongée sur le lit avec un respirateur, le jeune homme de dix-huit ans devient instantanément un adulte. C'est un réveil, une illumination après avoir connu les hauts et les bas de la vie.

— Maman, tout va bien se passer. Avec ma sœur avant, et moi maintenant, notre famille va survivre.

...

Après avoir persuadé Charlotte, Florian retrouve immédiatement Fabien. Tout en prenant l'argent, il donne une reconnaissance de dette à cet homme.

Fabien ne refuse pas. Il sait que Florian a un caractère têtu, assez semblable à celui de sa sœur. Le jeune homme a un sens aigu des responsabilités.

— Tu as choisi quelle filière?

lui demande Fabien à la fin.

Florian est stupéfait pendant un moment et répond sincèrement:

— Les finances.

Fabien lève les sourcils et rit soudainement.

— C'est au-delà de mes espérances.

— Pourquoi ?

— Je pensais que tu choisirais une filière qui te permettrait de trouver plus facilement un emploi. L'industrie financière est stressante et très compétitive, et il y a beaucoup de règles et de réglementations. Peut-être que tu ne peux être qu'un employé mal payé pendant toute une vie.

— Je suis un étudiant en sciences et je suis sensible aux chiffres. Indépendamment des perspectives d'emploi futures, j'espère choisir une filière qui m'intéresse vraiment.

Florian semble assez mature.

Fabien acquiesce sans rien dire. Il sort sa carte de visite de son porte-cartes doré et la tend à Florian.

— Ta sœur ne t'a sans doute pas dit que je suis un capitaliste. La finance entre dans le domaine de mon travail, donc si tu veux travailler à temps partiel ou si tu as des idées, tu peux venir me voir. Si tu es assez confiant, tu peux aussi t'adresser directement à mon entreprise.

Commentaires

Les commentaires des lecteurs sur le roman : Femme divorcée : une irrésistible envie