Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 618

Voyant qu'ils s'embrassent passionnément comme si personne d'autre n'était là, Quentin détourne le regard, porte sa main à ses lèvres et tousse pour le rappeler.

— Tout le monde est là...

En entendant cela, Sara, qui s'est perdue dans le baiser, reprend ses esprits et repousse la personne qui se trouve devant elle. Une rougeur se répand sur son visage.

— Je, je vais y aller en premier...

Jules aimerait pouvoir coller ses yeux sur son visage, restant assez inquiet.

— N'oublie pas de nous dire si quelque chose te met mal à l'aise. Je te surveille tout le temps.

— Je vois.

Après avoir vu Sara quitter le bureau, Quentin regarde l'homme inquiet et soupire.

— Tu es censé l'enhardir à ce stade, mais tu as l'air encore plus inquiet qu'elle. Comment peux-tu être comme ça ?

L'homme le regarde profondément et dit d'une voix étouffée:

— J'ai peur qu'elle ne puisse pas s'en sortir.

Quentin allume l'écran de son bureau, puis on aperçoit la salle de soins. Il se retourne et se dirige vers Jules, lui tapote l'épaule et lui dit:

— Elle va certainement s'en remettre.

Jules n'arrive pas du tout à se détendre. C'est clairement Sara qui reçoit le traitement, mais c'est lui qui s'énerve et s'inquiète. Il en a trop appris sur le processus de ce traitement et a compris à quel point il peut être douloureux. En pensant à ce qu'elle va subir, il ne peut pas se sentir à l'aise, quoi qu'il arrive.

Très rapidement, Sara apparaît à l'écran. Elle a enfilé les vêtements, très fins et spécialement conçus pour le traitement. Sous la direction du médecin et des infirmières, elle s'allonge sur le ventre et est transportée dans un appareil thérapeutique tubulaire de deux mètres de long.

Elle ne peut rien voir à l'extérieur. L'appareil blanc s'allume, et on peut y voir de faibles rayons bleus. Le médecin appuie sur différents boutons et enregistre les données.

Sans pouvoir la voir, Jules se sent plus paniqué. Bien qu'assis sur le canapé, il aimerait pouvoir l'accompagner dans cette pièce. Il serre les poings et tente par tous les moyens d'apaiser son angoisse.

Il la regarde souffrir, mais il ne peut rien faire.

— Jules, ne sois pas trop nerveuse. Il y a un bouton d'urgence à l'intérieur. Si Sara ne peut pas tenir, elle peut interrompre le traitement en appuyant dessus.

— Et si elle s'évanouit et n'a pas le temps d'appuyer?

Il sait clairement que Quentin s'est pleinement préparé, mais il ne peut s'empêcher de poser une question aussi puérile.

— Cela n'arrivera pas. Il y a des données qui montrent son état. Si elle s'évanouit, l'appareil cessera automatiquement de fonctionner.

— ...

Jules fixe l'écran. Même s'il ne voit rien, il regarde attentivement, de peur de manquer quelque chose en un clin d'œil.

Sara n'est pas trop nerveuse à propos du traitement. Cependant, au moment où elle est transportée dans l'appareil, tout ce qui l'entoure semble ne pas exister. Dans l'espace scellé, il n'y a que de la lumière bleue qui l'enveloppe, et seul le bruit du tic-tac peut être entendu. Très rapidement, quelque chose de carré, semblable à une lentille, descend d'en haut, et elle ressent immédiatement la brûlure de sa peau sous le traitement.

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