Roman Femme divorcée : une irrésistible envie chapitre Chapitre 91

A ces mots, et avant même que Jules puisse réfléchir, le téléphone dans sa main vibre, il baisse les yeux pour découvrir que c’est l’appel de Matthieu.

Il décroche et entend la voix anxieuse de Matthieu, ce qui est rare.

— Où es-tu ? Je t’ai appelé mille fois et personne n’a répondu. Je pensais que tu avais été disséqué par Quentin ! Tu savais que quelque chose d’important était arrivé ?

Après tant d’années d’amitié avec lui, Jules n’a vu Matthieu anxieux qu’à plusieurs reprises, ce qui lui fait comprendre que l’affaire est sérieuse, mais son ton reste inchangé.

— Qu’est-ce qui se passe ?

— Les photos de Sara et de toi ont été prises par quelqu’un à l’aéroport. Alors que tu venais de partir, ces photos avaient été publiées à la une des journaux. Toute la première page des nouvelles est consacrée à toi et à Sara. Maintenant, il y a beaucoup de gens qui attendent devant l’entrée de l’entreprise et veulent vous rencontrer, toi et Sara. Comme tu n’es pas là, je ne sais pas quoi faire, Sara aussi ne peut pas prendre de décision, elle est sur le point de devenir folle.

La voix de Matthieu résonne dans son oreille, seul le mot « Sara » est présent dans son esprit. Même s’il n’a pas lu la nouvelle, Jules sait à quel point elle est désemparée maintenant.

Quand elle a le plus besoin de lui, il n’est pas là !

Son cœur semble être tenu fermement par une main invisible, c’est douloureux et étouffant, même la respiration est oppressante.

En pensant à ce qu’elle pourrait affronter, Jules éprouve du regret pour la première fois. S’il avait su que Geoffroy ferait cela, il ne l’aurait pas laissée seule !

En pensant à Geoffroy, il a un air féroce.

— C’est bon, j’y retourne maintenant.

Lorsque Jules est sur le point de raccrocher, Matthieu lui crie :

— Il faut plus de dix heures pour que tu reviennes, dis-moi comment gérer ça, je laisserai la société faire une déclaration.

— Comment gérer ça ? Fais comme il faut.

Jules dit cela d’un mauvais ton, son visage est tellement sombre.

— Dis-leur, Sara est à moi, celui qui veut lui faire du mal doit me faire face en premier.

Quentin qui est en train de lire le dossier, en entendant ça, il ne peut s’empêcher de le regarder. Il lève les sourcils et sourit en secouant la tête. Jules est parfois bon ou mauvais. Quand sa femme est en difficulté, il pourrait se battre contre le monde pour elle, mais il est trop arbitraire.

— Et elle ?

— Je ne sais pas, elle n’est pas venue travailler aujourd’hui. Je suppose qu’il y a aussi des paparazzis devant la porte de ta maison.

— Ok.

Après avoir raccroché le téléphone, Jules appelle immédiatement Sara. La voix douce n’est pas entendue mais est remplacée par une voix féminine froide...

— Le numéro que vous avez composé n'est pas disponible actuellement...

Le visage de Jules se fige instantanément, toute sa personne dégageant une aura froide terrifiante. Elle ne répond pas à son téléphone et ne peut pas être jointe, et lui, qui est aux Etats-Unis, se sent impuissant.

— Merde !

Quentin regarde son visage sombre et se lève.

— Que s’est-il passé ?

Jules répond vaguement :

— Je vais faire préparer un avion, on rentre.

Quentin cligne des yeux en regardant l’homme sortir rapidement du bureau. La seule personne qui pourrait rendre Jules si anxieux est bien Sara.

Qu’est-il arrivé à cette petite fille ?