Roman Le Retour du Roi chapitre Chapitre 105

Quoi ?

Nina deviendrait la femme de Gaylord ?

En d’autres termes, M. Gaylord qui avait facilement fait fuir Dylan allait devenir leur gendre ?

Cette nouvelle a fait l’effet d’une bombe dans la famille.

— M. Gaylord, c’est vraiment un plaisir ! S’il te plaît, assois-tu !

Severin a tremblé et s’est levé. C’était comme s’il avait reçu une piqûre de rappel. Il était tellement excité que sa barbe en tremblait.

— M. Gaylord, prends du thé. M. Gaylord, quand as-tu rencontré Nina ? Honnêtement, Nina est si bonne que seul un homme comme M. Gaylord est digne d’elle. M. Gaylord, j’ai entendu dire que tu as pris le projet de rénovation de la Ville Vibolsa. C’est vrai ? C’est un si grand projet. Ça doit coûter beaucoup d’argent, non ?

Gaylord a souri fadement et a dit :

— C’est juste environ un milliard. Cette fois, ma famille se prépare à retourner dans la Ville Vibolsa, alors mon père m’a acheté ce projet pour faire de l’exercice.

C’était un peu plus d’un milliard !

Pour faire de l’exercice !

C’était une famille très riche !

Les Lozier ne savait même pas quels mots utiliser pour le flatter.

Severin s’est calmé et a dit :

— Honnêtement, nous avons quelques problèmes en ce moment. Peux-tu nous aider à les surmonter ?

Tout le monde a tourné son regard plein d’espoir vers Gaylord.

— Gaylord, parle. Parle à tout le monde de ton plan et tout le monde sera heureux de l’entendre.

Nina avait l’air suffisant.

Gaylord a dit faiblement :

— J’ai entendu Nina en parler. J’aime Nina et je vais certainement vous aider. J’ai un plan. Premièrement, à l’heure actuelle, il n’y a pas assez de pharmacies. Je pense que c’est une industrie très prometteuse. Vous devez avoir au moins vingt pharmacies dans la Ville Vibolsa.

— Vingt pharmacies ?

La foule s’interrogeait.

Gaylord a dit :

— Tout dépend de la taille de votre entreprise. Peu importe que ces pharmacies gagnent de l’argent ou non, ce qui compte c’est que vous puissiez les utiliser pour financer. Maintenant, si vous voulez gagner beaucoup d’argent, le capital est le plus important. Les magasins ne sont qu’un outil pour attirer les capitaux. Ce qui compte, c’est que vous ayez suffisamment de magasins et personne ne se soucie de savoir s’ils gagnent de l’argent ou non. Parce que, sur les marchés financiers, il y a toujours quelqu’un qui va payer. C’est aussi la deuxième étape. Quand le moment sera venu, je vous aiderai à ouvrir plus de magasins dans la capitale. D’abord, ce sera le marché local et enfin le marché national. Vous pouvez avoir près de dix mille magasins et vous serez prêts à entrer en bourse.

Surpris, les Lozier étaient bouche bée.

Avec quelques mots simples, Gaylord a ouvert la porte d’un nouveau monde pour eux.

Dix mille magasins ? Financer et répertorier ? C’était un monde auquel ils n’avaient jamais pensé auparavant.

Pendant un moment, ils semblaient avoir vu leur vie merveilleuse après l’entrée en bourse de leur entreprise.

— Cependant, M. Gaylord, je ne vais pas te mentir, il s’est passé quelque chose et nous avons quelques problèmes en ce moment. Nous n’avons plus de fonds pour ouvrir de nouveaux magasins.

Severin a dit d’un ton maladroit.

Gaylord a éclaté de rire,

— Vous pouvez faire des prêts. Qui investirait avec son propre argent de nos jours ? Ils le prennent à la banque.

Mathis a dit :

— Gaylord, tu peux t’occuper de la banque pour nous ? Aucune banque, semble-t-il, n’est prête à nous prêter en ce moment.

— C’est parce que vous ne m’avez pas rencontré.

Gaylord a composé un numéro et a dit avec désinvolture :

— C’est Gaylord. Dis au chef du département de prêt d’apporter son sceau et de venir me voir.

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