Roman Le Vrai Amour chapitre Chapitre 2

Une fois arrivés au niveau de mon portail, je me suis séparé de Sybelle pour rentrer dans ma maison et elle aussi avait pris la direction de sa maison. Ma mère était à l'extérieur et travaillait.

— Bonsoir maman, vous êtes là?

— Oui mon fils est déjà de retour ? Tu as fait un peu aujourd'hui et tes amis ne sont pas avec toi aujourd'hui ??

— Non maman, eux tous sont déjà chez eux.

— OK, mais pourquoi t'es pressé dans tes actions comme ça mon fil? Y a-t-il un problème ?

— Rien maman, rien. Répondis-je.

Sans plus tarder, j'avais fait mon entrée dans la chambre et j'avais fait sortir le sachet de mon sac. Qu'est ce que je vis? Un portable Android, SAMSUNG GALAXY S-II, que je n'ai jamais utilisé dans ma vie. J'avais couru pour montrer le portable à ma mère.

— Maman, regardez.

— Mon fils, où as-tu trouvé ça ?? Ne me dit pas que tu as acheté ça hein, parce que je sais que tu ne fais rien qui peut t'apporter autant d'argent pour que tu achètes un si grand portable.

— Maman bien-sûr que je n'aiY pas acheté, on m'a donné.

— Quoi on t'a donné tu dis? Qui et pour quelle raison ?

— Maman c'est Prunelle qui m'a offert ça.

— De qu'elle Prunelle parles-tu. Demanda-t-elle .

— Maman la fille qui était venue ici, pour étudier avec nous.

— OK je vois et pourquoi elle t'a donné ça ?

- Maman moi aussi j'ignore la raison, mais dans tous les cas, je vais mettre ma sim dedans parce qu'elle m'a dit qu'elle va m'appeler à 22h. Donc je saurai la raison pour laquelle elle m'a offert ça tout à l'heure.

— OK compris mon fils mais fais attention.

- C'est compris maman répondis-je.

J'avais déposé le portable en charge pour aller fermer mon sac lorsque j'avais aperçu le biscuit que Prunelle m'avait acheté. J'avais aussi montré ça à ma mère avant d'ouvrir , et même c'était à ma mère j'avais remis le biscuit et avait ouvert ça après avoir fait une petite prière. J'étais sur le point de déguster le biscuit lorsque mon ami était venu et j'avais dit ça tombe à pic. Nous avions dégusté le biscuit ensemble en discutant, ma mère avait fini de faire la cuisine et ensemble mon ami et moi avions passé à table si je pouvais dire ça comme ça. Youbano est retourné chez lui, il sonnait 22h et effectivement le portable s'était mis à sonner, j'avais pris le portable, décroché et c'était Prunelle.

— Allô !!!

— Prunelle : Oui allô!!! Richy, comment ça va et ta soirée ?

— Bien Prunelle et toi bien rentrée ?

— Oui , j'espère que je ne te dérange pas hein? Car il fait déjà nuit.

— Non tu ne me déranges pas, bon dit moi, j'ai vu ton cadeau mais c'est trop plus qu'un simple et tout d'abord pourquoi ce geste envers moi ??

— Richy sans te mentir tu me plais vraiment et j'ai juste fait ça par amour pour toi rien de plus.

C'était comme ci je rêvais lorsque j'entendais ces mots sortirent de la bouche de ma dulcinée et je m'étais laissé emporter. C'était sa voix qui m'avait fait revenir.

— Richy, tu es là? S'il te plaît dit quelque chose.

— Prunelle sans te mentir je ne sais quoi dit vraiment je suis confus.

— Ou bien t'as déjà quelqu'un dans ta vie c'est ça ??

- Euuh.... maman veut te parler.

— Vraiment ? Passe moi ma maman chérie alors.

J'avais passé le portable à ma mère et elle avait commencé par discuter avec Prunelle.

— Comment vas-tu ma fille et tes parents, j'espère qu'ils vont bien ?

— Oui maman et vous ? Je suis vraiment contente d'attendre votre voix.

— Moi aussi ma fille j'ai vue ce que tu as offert à ton ami et je te remercie beaucoup pour ça.

— Oh non maman c'est vous je dois remercier, car c'est vous qui m'a permis de connaître Richy.

— OK c'est gentil merci bien et n'oublie pas de saluer tes parents pour moi. Bonne nuit ma fille.

— Je n'y manquerai pas maman et merci beaucoup à vous.

Ma mère m'avait remise le portable.

— Allô !!! Prunelle.

— Oui Richy tu peux venir me voir demain à la maison comme on a pas cours?

— Je ne connais pas chez toi et de plus je ne sais pas trop si je peux venir te voir.

— Ne dit pas ça, dit juste oui s'il te plaît, si tu veux je vais t'envoyer mon chauffeur demain et il viendra te prendre.

— Non ne te gêne pas, indique moi l'endroit et je viendrai moi-même si possible.

— OK tu connais supermarché EREVAN qui siège dans la zone de l'aéroport de Cotonou ??

— Oui, ta maison est où là ?

— Ma maison est juste à côté, une fois venu devant le supermarché tu me feras signe.

— D'accord c'est compris, on se dit à demain alors.

— Oui bonne nuit Riche.

— Bonne nuit Prunelle.

Le lendemain.

Il sonnait 7h30, je me suis mis à faire mes petits travaux, parce que je dois vite faire pour ne pas rater mon rendez-vous avec Prunelle. Je faisais mes travaux en pensant à ce que Prunelle m'avait dit au téléphone, qu'elle craque pour moi. Moi qui cherche les moyens par lesquels je vais passer pour lui avouer mes sentiments, tout simplement le bon Dieu a exaucé mes prières.

Je me plongeais de plus en plus dans mes pensées lorsque mon ami Youbano est venu me voir. J'avais même pas remarqué sa présence parce que j'avais la tête dans les nuages. Comme il m'adressa la parole et je ne lui répondais pas, il avait jugé bon de me toucher en appelant à nouveau mon nom et j'avais sursauté.

— Oh mon frère, c'est toi ?

— Oui Richy es-tu sûr que tout va bien? Parce que ça fait déjà quelques minutes que je suis ici avec toi et je t'appelle mais on dirait que tu es ailleurs.

— Oh mon ami excuses moi beaucoup j'avais ma tête dans les nuages et ce matin ça va?

— Oui bro ça va et la famille ?

— Tout le monde se porte à merveille par la grâce de Dieu mon frère.

— Je suis venu te dire au-revoir, je pars déjà à Sèmè Kraké, comme c'est déjà les week-ends et toi même tu sais que je n'ai pas pu me rendre là-bas le week-end passé. Donc je dois au moins aller ce week-end pour voir comment vont les parents tu me comprends j'espère !?

— Oui mon frère je te comprends, alors j'irai voir Prunelle seul, c'est ce que ça veut dire hein.

— Comment ça, tu vas chez elle ?

— Oui elle m'a appelé hier soir et c'est qu'elle m'a demandé.

— Bro je vois, nous allons faire comment alors? Car moi je pense bien que si tu vas seul, vous allez bien discuter. Sinon je pourrai être un obstacle pour vous si je viens avec toi. Tu vois un peu ce que je veux dire?

— Oui mon frère je te comprends, OK mais attends pour que je te montre le portable qu'elle m'a offert.

— C'est cool bro, elle est gentille cette fille, vraiment je vois que tu as bien choisi.

— Mon frère, bien choisi tu dis ? Je dois te ressembler. Parce que toi aussi tu as bien choisi, regarde Anne, elle aussi est vraiment gentille et sympathique. Bon je vais pas trop te garder avec mes brouhaha, car tu veux parcourir une longue route.

— OK bonne chance et tu me diras le reste à mon retour Richy.

— Merci beaucoup frère et bon voyage..

— Merci mon grand.

Mon ami Youbano était parti et j'avais continué avec ce que je faisais. Déjà 12h et comme je voulais marcher à pied de Calavi, jusqu'au stade de l'amitié Kouhounou avant de prendre Zem pour me rendre à l'endroit indiqué, je me suis mis en route après avoir écouté les précieux conseils de ma mère.

Sur le chemin, j'avais rencontré une dame, une belle dame, bien habillée, qui était debout à côté d'une voiture de luxe ( HUMMER ). Je passait, elle m'avait appelé et je suis parti la voir sans connaître la raison.

— Bonsoir jeune homme svp où je peux trouver de l'essence ici ? Car mon carburant est fini alors que je me rend à un rendez-vous très important. S'il vous plaît, aidez-moi parce que je ne dois pas rater ce contrat très important.

— Madame, il a des vendeurs d'essence à 50 mètres d'ici.

— Comment vais- je faire maintenant ?

— Madame si vous voulez j'irai vous payer ça.

— Oh mon chéri, merci beaucoup c'est gentil, Attendez moi je viens.

La dame était entrée dans sa voiture pour prendre son portefeuille et après elle avait ouvert le coffre de sa voiture pour prendre le bidon d'essence. Elle était venue vers moi avec le bidon et l'argent.

— Tenez ces 10000f et le bidon, prends moi 20000 litres merci beaucoup.

— C'est rien madame, je peux laisser mon sac ici avec vous ? C'est pour vite courir, comme vous êtes pressée et vous avez un rendez-vous important.

— Non, tu dis ça à cause de l'argent ou bien ? J'ai confiance en toi et n'oublies pas aussi que tu inspires confiance. Tu vas prendre zem, donc pas affaire de courir ou quoi que ce soit.

— OK madame.

J'étais parti de l'essence à la dame, et je l'avais aidé à mettre l'essence dans le réservoir de sa voiture. Elle était vraiment contente et m'avait demandé de prendre la monnaie restante, ce que j'avais refusé. Elle avait tout dit, mais j'avais catégoriquement refusé et elle était dans l'obligation de prendre ses monnaies. Elle m'avait fait comprendre qu'elle avait vraiment de chance, car la personne avec qui elle voulait signer le contrat aussi a eu un petit souci donc elle n'avait plus à s'inquiéter.

— Dieu merci alors. Lui dis-je

— Bon après-midi à toi mon enfant et merci pour ta gentillesse.

— C'est gratuit madame et Bonne chance à vous pour le contrat.

Sur ce, j'avais laissé la dame et prit mon chemin.

Une fois au stade de l'amitié, j'avais pris de Zem pour l' Erevan. Après quelques minutes de trajet sur la moto, j'étais enfin devant le Supermarché Erevan. J'avais contacté Prunelle et elle était venue me voir en compagnie de son chauffeur. J'étais monté dans la voiture et direction chez elle.

Nous étions chez elle, elle m'avait demandé de prendre siège dans leur gigantesque salon et elle était partie m'apporter de l'eau fraîche que j'avais pris. Elle avait commencé à demander d'après mes parents et je l'avais rassuré que tout le monde se porte à merveille. J'avais aussi demandé d'après ses parents et elle m'avait fait comprendre que son père n'était pas au pays et que sa mère était sortie.

— Ok je vois, et tes frère et soeur ? Lui demandai-je.

— J'ai seulement une petite sœur et elle fait la 3ème secondaire.

Elle avait à peine commencé par me parler de sa sœur lorsque cette dernière était venue se pointer devant elle.

— Richy je te présente ma sœur Jolie , Jolie lui c'est Richy.

— Jolie : Bonsoir grand frère, donc c'est vous celui dont ma grande sœur parle tout le temps à notre mère ?

J'avais raclé ma gorge et pris la parole.

— Bonsoir Jolie je ne suis pas grand frère, appelle moi juste par mon nom, comment vas tu et les études ça va?

— Oui ça va bien. Répondit-elle.

Sans plus attendre, elle s'adressa à Prunelle.

— Grande sœur tu m'a plus aidé à faire l'exercice d'anglais, alors que j'irai à l'étude d'école tout à l'heure. S'il te plaît viens m'aider.

— On t'a pris un professeur pour tes devoirs de maison et tu as dit que tu ne veux pas maintenant tu veux me gêner ?

Prunelle ne voulait pas me laisser seul pour aller aider sa sœur, et comme j'avais remarqué cela, j'avais décidé d'aider Jolie à faire ses exercices. La sœur de Prunelle était tellement contente et elle était montée prendre ses cahiers. Nous étions en train de traiter les exercices lorsque j'entendis une voiture entrer dans la maison. C'était leur maman, mais une fois leur maman avait fait son entrée dans le salon à ma grande surprise, c'était la dame que j'avais aidé sur la voie.

Je regardais la dame qui nous avait fait dos en retournant avec son portable qui sonnait et j'arrivais pas à y croire. Elle s'était retournée s'asseoir sur le véranda pour prendre l'appel. J'étais toujours en train de traiter l'exercice avec Jolie, nous avions terminé et Jolie était partie voir leur mère au dehors. Elle avait commencé par causer avec sa mère et moi j'étais tranquille, assis dans le sofa et attendais Prunelle parce qu'elle était à la cuisine.

— Jolie : Bonsoir maman, bonne arrivée.

— Leur mère : Bonsoir ma fille, tout va bien j'espère ? Et ta grande sœur ?

— Elle est à la cuisine pour nous faire quelque chose à manger.

—"Vous" dis- tu ? Vous avez un invité ou bien savez-vous que je reviendrai vite ?

— Maman nous avons un invité et il est au salon, bon je te laisse car j'ai fini avec mon exercice d'anglais et j'irai m'apprêter.

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