Roman Mon amour trahi chapitre Chapitre 55

~ Frédérick ~

Enfin! Je venais de sceller ma vie à celle de la femme que j'aimais. Ma joie était indescriptible, je me sentais enfin complet. Le ballet de félicitations avait commencé, nos familles, nos amis. Je commençais à comprendre pourquoi mon père tenait tellement à ma mère, pourquoi Charles avait toujours un petit sourire sur ses lèvres.

Je regardais le sourire de ma femme, son beau visage, celui que j'allais voir tous les matins à mon réveil, j'étais simplement heureux. Sheryl s'approcha de nous, elle me dit :

" Freddy, je sais que tu seras un bon époux pour ma cousine, et elle sera une bonne épouse pour toi, je vous souhaite tout le bonheur du monde. "

Mes parents prirent Elyan dans leurs bras. Il faut reconnaître que nous avions des parents merveilleux. Le rang social leur importait peu, seul le bonheur de leurs enfants comptait. J'entendis ma mère dire à Elyan :

" Ma fille, parce-que c'est ce que tu es pour moi, et je souhaite que tu me considères comme ta maman, je suis heureuse que tu sois la femme de mon fils, bienvenue dans la famille , et une dernière chose, mettez-vous au chantier hein, je veux quatre petits-enfants!"

Elle éclata de rire en me faisant un coup d'œil avant de partir. Je mis mes bras autour de la taille de ma femme, l'attirant vers moi, j'avais une folle envie de l'embrasser, ce que je fis sans hésiter, sans tenir compte des personnes autour de nous.

Après la séance photo, nous nous sommes rendus à la salle de banquet pour la suite de la soirée. Le banquet se passa merveilleusement bien et à la fin, nous avons été conduits à l'aéroport pour notre lune de miel. Sans même laisser la latitude à Elyan de changer de robe , c'est dans le jet qu'elle le fit.

Nous avions pris une destination que nous ne connaissions pas, sous la direction de mon frère Charles qui avait décidé de me rendre la monnaie de ma pièce. Tout ce que je savais c'était le fait que j'allais avoir de bons moments avec ma femme nouvellement épousée. Cette beauté à mes côtés était désormais à moi, ma femme, ma compagne pour la vie, la mère de mes futurs enfants. Désormais, toute mon existence allait tourner autour de cette merveille à mes côtés.

Assise à côté de moi, sa tête sur mon épaule, admirant la bague à son doigt, elle dit:

" Mon amour, je viens de joindre ma vie à la tienne, ceci pour toujours. Il love you so much!"

Entendre ces belles paroles me fit réaliser à quel point ma vie avait désormais un sens. Mes yeux fixés sur les siens, je pouvais voir de l'amour dans son regard. Je ne pus résister au désir de l'embrasser, ce que je fis sans hésiter. Ce fut un long baiser qui était de loin plus explicite que tous les mots. Ely était d'une beauté naturelle à l'extérieur comme à l'intérieur. Son humilité, sa simplicité étaient les caractéristiques que je cherchais chez une femme. Pour dire vrai, elle était mon idéal de femme, celle qui pouvait, avec moi éduquer nos enfants en leur inculquant des valeurs. Dieu sait que j'ai eu des aventures avec des filles, soit disant des grandes familles, avec des noms, mais, en elles je n'avais pas trouvé ce que je cherchais. Tout ce à quoi elles s'intéressaient était des vêtements de marque, des bijoux etc..... Toutes ces choses qui pour moi n'étaient que surperficielles. Elyan était authentique, vraie. Par contre les autres, étaient fausses, beaucoup avaient eu recours à la chirurgie esthétique, bref, aucune n'était ce que je voulais. Je la regardais et je réalisais à quel point j'étais chanceux d'épouser une femme comme Elyan

" You are so beautiful, je ne suis pas sûr de mériter ton amour. Je t'aime tellement, je ne sais pas comment j'ai pu vivre tout ce temps sans toi dans ma vie. I love you Baby "

Nous avons encore échangé un long baiser qui était vraiment le reflet de ce que nous éprouvions l'un pour l'autre.

Au bout de longues heures, nous avons finis par attendre le capitaine de l'équipe nous annoncer que nous amorçions notre descente sur les Bahamas. Ely et moi, nous nous sommes regardés et avions éclaté de rire.

Je savais que Charles et ma belle-sœur étaient les personnes organisatrices de ce voyage. Et je comptais bien en profiter, même comme ma femme avait peur du sexe, mais je n'allais rien forcer. Les Bahamas étaient un endroit très idylliques où, si deux amoureux se retrouvaient, waoooo......

De toutes les façons, je ne m'en inquiétais pas car elle était ma femme, je n'étais pas avec elle pour le sexe, mais parcequ'elle était la femme que j'aimais. Celle avec qui je me sentais moi, sans besoin de me comporter, mon amour.