Roman Mon amour trahi chapitre Chapitre 53

A notre retour, dans l'avion, j'étais plus que jamais sûre d'avoir fait le bon choix en pardonnant à Charles et avoir repris notre vie ensemble. J'étais beaucoup plus mature et forte, prête à affronter toutes les difficultés qui allaient se présenter. Charles était mon mari désormais, l'amour de ma vie, l'homme pour lequel j'avais connu la pire des douleurs, la pire des humiliations, mais qui, en ce moment était celui qui me donnait les meilleurs moments de ma vie. Cet homme avait su se faire pardonner, je pouvais lui refaire confiance. A ses côtés je me sentais spéciale, il faisait tout pour. Les paroles que j'avais prononcé devant le pasteur, la famille et les amis n'étaient pas juste pour la circonstance, elles étaient vraies et je me promis de ne pas faillir.

Avec du recul, je me rendais compte de combien ma vie sans lui était vide. Je pensais que ma vie, pendant notre séparation était bien, mais non, je souffrais énormément de son absence. Mon amour pour lui ne s'était jamais éteint, j'avais juste voulu le cacher au fond de mon cœur, l'enterrer définitivement, je ne pensais pas que nous allions nous retrouver. Pour moi, il m'avait abandonnée, je ne connaissais pas la vérité cachée derrière cet acte. Ma vie était en danger, il me voulait en vie, même si cela impliquait notre séparation, me savoir vivante était plus important pour lui. Il m'avait, une fois encore sauvé la vie en prenant la balle qui m'était destinée. Cet homme était vraiment le mien et je ne voulais plus jamais être séparée de lui.

Assise à ses côtés, perdue dans mes pensées, je posa ma tête sur son épaule inconsciemment, c'est la douceur de ses lèvres sur les miennes qui me fit sortir de mes pensées.

" Hey, tu vas bien?" avait-il dit avec douceur.

" Hum hum! Je vais bien. Je pensais juste à tout ce que nous avons traversé, aux multiples obstacles que nous avons surmontés pour être ensemble"

Charles serra son étreinte plus fort et me dit :

" Mon amour, tu es la meilleure chose qui me soit arrivée, tu es ma vie. Ton amour est ma zone de réconfort. Tu m'as prouvé cela en donnant naissance à Daryl et Soraya, tu aurais pu mettre un terme à cette grossesse, vue la situation qui était la notre. Je venais de t'infliger la pire des humiliations, une douleur profonde, une autre aurait mis un terme à la grossesse, mais toi, malgré mon acte ignoble, ma lâcheté, tu m'as offert la chose qui puisse rendre un homme fier, l'enfant, tu m'en as donné deux , Chérie, I love you! Je vais passer toute ma vie à te rendre heureuse, les enfants et toi êtes ma priorité désormais. Je te fais la promesse d'être toujours là pour vous, de vous aimer sans réserve. You are my everything, my world, my love belongs to you, for you for good and only for you"

Tout ce que je puis faire fut de l'embrasser. Et comme prévu, il me retourna mon baiser et la passion qui nous brûlait eut le dessus sur nous, sans trop tenir compte de là où nous étions, le désir de se faire des câlins nous emporta. Sans trop d'efforts je fus assise à califourchon sur lui et notre fusion fut inévitable. Le plaisir de le sentir à fond en moi était intense, ce qui me fit gémir de manière inévitable. Heureusement que les membres de l'équipage savaient qu'ils ne devaient en aucun cas se présenter devant nous si nous ne les avions pas appelé. Donc nous n'avions rien à nous inquièter. Donc Charles pris sur lui de me donner du plaisir en tant que mon époux. En se mouvant en moi, mon corps était complètement perdu dans ses bras qui savaient exactement où se poser sur mon corps pour maintenir celui-ci en éveil. Je ne contrôlais plus mon corps qui était égaré dans le plaisir que mon mari me prodiguait avec ses mouvements précis en moi. Ses mouvements étaient tantôt un peu violent, puis il alternait avec des mouvements doux, c'était hummmm..... simplement.

Charles, avec une habileté déconcertante, réussit à me procurer deux orgasmes. Nous regardant droit dans les yeux et étonnés par notre connexion, nous avons éclaté de rire. Après tant de satisfaction, je pris la direction de la douche, à ma sortie, Charles fit la même chose. Nous avions continué notre voyage serrer l'un contre l'autre en nous embrassant, nous faisant des câlins. Puis je m'endormis, mon état ne me permettait pas de rester longtemps éveillée.

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~ Charles ~

Ma vie avait un autre goût, un homme qui, après avoir été lâche était devenu alcoolique et l'ombre de lui-même. Mais une fois j'avais revu Sheryl, cette merveilleuse femme, un diamant, le genre de femme qui vous donne envie de devenir meilleur pour la mériter. Je n'aimais pas celle avec qui j'avais été forcé d'épouser. Je me fis la promesse de tout mettre en œuvre pour rendre cette femme heureuse, me racheter, lui démontrer combien elle était précieuse pour moi. Mon bonheur était elle, en premier, les enfants ensuite. A chaque fois que je regardais son beau visage, je réalisais combien elle était belle. Elle m'avait donné tout ce qu'une femme avait de précieux dans sa vie: Premièrement ce fut son corps, sa virginité, puis son ventre pour abriter mes enfants malgré tout le mal que je lui avais fait subir. Et malgré tout m'avait pardonné et accepté de me faire un autre enfant et se remettre avec moi. Cette femme là, c'était la mienne, mon devoir était de passer le reste de mes jours à la mériter, la rendre heureuse.

Dans le jet, en plein retour de notre lune de miel, je ne pus résister au désir de lui faire l'amour, donc quand je vis qu'elle était réceptive à mes caresses, je sentis un désir énorme. Je l'ai mise sur mes genoux en m'assurant que la position fut adéquate pour mouvoir. Quand je fus en elle, je sentis que j'étais là où je devais être. Je fus à fond dans mes mouvements, son plaisir d'abord, moi après. Avec elle, je me découvrais des prouesses que j'ignorais, tout ceci était dû à l'amour que j'avais pour cette femme. Elle et moi avions partagé l'extase deux fois et étions étonnés de notre prouesses et des folies que nous faisions et avions éclaté de rire après le deuxième orgasme.

A notre atterrissage, les jumeaux étaient tellement heureux et nous aussi , ça faisait vraiment plaisir de retrouver la famille. Une fois dans la voiture, la petite Soraya ne cessait de demander ce que nous lui avons gardé, son frère aussi. Je retrouvais mes enfants, le fruit de notre première nuit, notre première fois. En les voyant, j'aimais encore plus leur mère, instinctivement, je pris sa main et y posa un baiser.

Une fois chez nous, Nous étions surpris de trouver Frédérick, Elyan et Jeannice. En fait, Fred était là pour une conférence qui a coïncidé avec notre retour. Ce fut un plaisir de retrouver mon frère et sa future femme qui allait être doublement ma belle - sœur. Elle, comme toujours, nous avait préparé un merveilleux repas. Je n'eu pas la possibilité de prendre une douche ou de faire quoique ce soit tant que je n'avais pas remis les cadeaux aux jumeaux. Je pris la valise qui leur était destinée, et la remis à Jeannice.