Roman Mon amour trahi chapitre Chapitre 52

Après avoir pris notre petit déjeuner, nous avons décidé de faire un tour découverte de la belle rue commerçante le Majeedhee Magu, une belle rue commerçante où l'on vendait un peu de tout : vêtements, bijoux, nourriture, bref....

Il fallait acheter des cadeaux pour tous. J'étais émerveillée par cette autre civilisation, des habitants très acceuillant, ça changeait avec l'individualisme. Ici, c'était autre chose, une autre façon de voir la vie, une manière beaucoup plus chaleureuse, beaucoup plus humaine. Nous étions en pleins dans les achats lorsqu'à un moment donné, j'entendis une femme gémir, elle demandait de l'aide, deux femmes étaient avec elle, elles étaient en panique. J'ai dis à Charles qu'il fallait aller voir si nous pouvions aider, et comme je le soupçonnais, cette pauvre femme était en plein douleur d'accouchement. Le bébé avait décidé de naître un mois à l'avance. Une fois sur place, je me présenta en leur disant que j'étais médecin et qu'il me fallait examiner rapidement la jeune femme pour évaluer la situation.

Le comble c'est que je n'étais en possession de rien, pas de gants, aucun matériel de premiers secours. Mon mari!!! Quel homme merveilleux!! Charles avait repéré une pharmacie pas très loin, je n'avais même pas remarqué qu'il n'était pas à côté, avait vite compris la situation et était allé à la pharmacie acheter toute une boîte de premiers soins. Avec deux passants, Charles porta la femme dans une ruelle juste derrière un magasin et, solidarité féminine, une vendeuse de litterie nous donna une paire de draps pour la circonstance et des serviettes. J'étais prête à faire venir ce bébé au monde. Dès le premier touché, je compris qu'il était impossible de la conduire à l'hôpital. Charles avait appelé les services d'urgences, mais, le bébé était pressé de sortir. A leur arrivée, ils avaient juste sécurisé les lieux. Je pris sur moi d'aider cette femme a mettre au monde son bébé. Je lui donnais les directives, et elle s'y conformait, quelques minutes après, un homme se présenta, c'était le mari de la femme, il nous fit d'une grande aide par sa présence, au bout d'une trentaine de minutes, elle prit toute son énergie et poussa une dernière fois et le bébé sortit. Une jolie petite fille. L'honneur fut donné au père de couper le cordon ombilical. J'étais à la fois soulagée et heureuse d'avoir eu l'occasion de participer à cette merveilleuse expérience.

La femme et son bébé furent pris en charge par le service des urgences. Quand je sortis de la ruelle en compagnie de Charles, les gens se mirent à acclamer, ce qui me surpris. La maman de la femme qui était arrivée sur les lieux juste après que l'ambulance soit partie, elle me prit dans ses bras pour me témoigner sa gratitude. Toutes les personnes présentes me témoignèrent beaucoup de reconnaissance. Certaines m'offrirent des cadeaux. D'autres disaient à Charles de bien me garder, qu'il avait beaucoup de chance de m'avoir....

Après une journée aussi remplie, j'étais fatiguée, j'avais une seule envie, me retrouver de sur un lit et dormir.

une fois de retour à la villa, je pris la direction de la chambre et me jetta sur le lit directement.

Charles, debout devant la porte me regardait avec un sourire et les yeux brillants.

" Baby, you are an amazing woman! Je t'ai vu aidant cette femme toute à l'heure et j'ai réalisé que j'ai épousé l'une des meilleures femmes du monde. I love you Sweetheart, you are the best "

Je lui fis signe de me rejoindre sur le lit, sans se faire prier, il s'allongeat à mes côtés. Je pris sa main et la posa sur mon ventre et lui dis:

" Love, c'est toi qui me donne l'énergie, avec toi à mes côtés, je me sens compléte. You are my everything, I love you so much!"

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~ Charles ~

Avoir une belle femme comme la mienne était une grâce pour quelqu'un comme moi.

En la voyant aider cette femme à mettre son bébé au monde la rendait encore plus spéciale à mes yeux. Le père du bébé avait un regard reconnaissant en notre endroit. Je comprenais très bien l'état d'âme de cet homme.

De retour à la villa, Sheryl était allée directement dans la chambre, elle avait besoin de repos. La voyant, si belle, allongée sur le lit, les images de l'accouchement et sa façon de maîtriser la situation avait encore augmenté mon admiration. Cette femme était formidable et elle était la mienne.

Allongé à ses côtés, j'étais l'homme le plus heureux. En ce moment précis, l'envie de lui faire l'amour se fit ressentir, mais je devais me calmer, elle était fatiguée. Il lui fallait du repos. Ma main sur son ventre, je fus rempli d'émotions, il y avait un autre fruit de notre amour qui grandissait en elle, je la fis tourner de manière à ce qu'elle soit couchée sur le dos, puis je souleva sa robe et déposa un baiser sur son ventre et parla à ce petit être en elle :

" Bébé, c'est Papa! Tu as une maman formidable, je l'aime beaucoup, je t'aime aussi beaucoup, tu as un grand - frère et une grande sœur que j'aime aussi beaucoup, nous t'attendons, grandis vite. Ne fatigue pas trop maman, elle t'aime aussi énormément"