Roman NE ME QUITTE PAS ！ chapitre Chapitre 27

Violette essaie de se calmer.

— Monsieur, s’il vous plaît, faites demi-tour, j’ai oublié quelque chose à l’entreprise et j’ai besoin de le récupérer.

Le chauffeur fait semblant de ne pas entendre.

Violette hausse la voix :

— Arrêtez-vous s’il vous plaît !

Le chauffeur accélère, change le ton et dit froidement :

— Nous ne sommes pas encore arrivés.

Violette est à bout de souffle ! Mais elle ne doit pas paniquer maintenant, elle essaie de sortir son téléphone pour demander de l’aide.

Voyant ses intentions, le chauffeur freine brusquement. Le téléphone tombe des mains de Violette.

— Qui êtes-vous, que voulez-vous faire ?

Bien que paniquée et apeurée, Violette ne se laisse pas faire.

Le chauffeur appuie sur l’accélérateur et jette un coup d’œil dans le rétroviseur en disant :

— Avez-vous contrarié quelqu’un, mademoiselle ? Je fais juste ce dont on m’a payé.

Son cœur batte très vite et ses mains tremblent légèrement. Qui veut lui faire du mal ?

Leila ?

— Je peux aussi payer !

Violette essaye de négocier avec le chauffeur.

Le chauffeur jette un coup d’œil sur ses vêtements bon marché qui ne donnent pas l’air d’une personne aisée.

Le chauffeur ne la croit pas.

Voyant que la voiture s’éloigne de plus en plus, Violette a pris sa décision. Si elle saute de la voiture, elle pourrait encore y survivre. Si elle est kidnappée, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver par la suite.

Elle tient ses mains à plusieurs reprises et se décide à ouvrir la portière de la voiture !

Le chauffeur jette un coup d’œil en arrière.

— Si tu sautes, tu vas t’écraser ou mourir. Tu ne t’échapperas pas !

Même si elle ne peut pas s’échapper, elle ne peut pas s’asseoir sans rien faire jusqu’à la mort. Elle est dans l’impasse !

Elle a peur, mais elle n’a pas le choix.

Elle met sa main sur son ventre, murmurant :

— Soit fort, mon bébé.

Le vent souffle et ébouriffe ses cheveux, mais elle reste toujours aussi ferme.

Elle saute.

La vitesse voiture est trop rapide. Après avoir sauté et avoir touché le sol, elle est allongée. Une douleur terrible émane de ses genoux, il semble que le sang jaillit.

Elle se lève et court.

Le chauffeur ne s’attende pas à ce qu’elle ose vraiment sauter. Il arrête la voiture pour la poursuivre.

Violette boite et n’arrive pas à courir vite. Elle endure une douleur intense à chaque pas.

Elle s’accroche, car elle sait bien qu’elle mourra si elle s’arrête !

— Arrête-toi !

Le chauffeur est sur le point de la rattraper.

Elle continue de courir désespérément.

Elle court de toutes ses forces, sans s’arrêter.

Dans les bois non loin de là, il y a de la lumière, elle ne peut être sauvée qu’en demandant de l’aide.

Elle entre dans les bois, et court vers la lumière, criant à l’aide en courant, espérant attirer l’attention des gens.

Le chauffeur est un homme costaud. Violette, qui est blessée est rattrapée.

— Ne pense même pas à t’enfuir !

Il la traîne et essaie de la faire rentrer dans la voiture.

Violette se retourne et lui mord le bras, le chauffeur crie et la gifle :

— Salope, tu oses me mordre !

Elle ne lâche pas, elle ressent un goût de sang dans sa bouche, le chauffeur la lâche un peu. Elle profite de l’occasion pour s’échapper et court plus vite qu’avant.

— Arrête !

Le chauffeur la poursuite de nouveau, mais quelque chose le fait tomber. Violette a alors le temps de s’échapper.

Lorsqu’elle se rapproche, elle découvert que la lumière vient d’une villa.

Elle frappe fort à la porte, criant :

— Y a-t-il quelqu’un ? Sauvez-moi...

Elle frappe la porte de toutes ses forces.

A ce moment-là, le chauffeur la rattrape. Il regarde Violette qui n’a nulle part où aller.

— Cours, continue, si tu as un endroit pour y aller !