Roman NE ME QUITTE PAS ! chapitre Chapitre 36

C’est très difficile pour Gautier de céder ses biens. Cependant, Gautier en rend une partie à Violette contre son gré en vue de la relation entre elle et Jonathan.

La dot de Jeannine comptait presque cinq cent mille euros, dont deux cent mille euros en cash et des objets précieux.

Gautier donne à Violette un chèque et des objets, mais le nombre desquels sont beaucoup moins qu’avant. Et le bracelet qu’elle a vu Morgane porter y manque aussi. Voyant la suspicion de Violette, Gautier explique :

— Ça fait trop longtemps, des objets sont dégradés ou perdus. C’est tout ce qui reste.

Violette ne le dément pas. Elle est nettement consciente que c’est déjà un résultat satisfaisant. Quant aux objets restants, elle les ramènera peu à peu. En empochant le chèque, Violette monte la boîte et la met dans le coffre de la voiture.

Et puis, Violette rentre dans la salle à manger avec Gautier.

Mais l’ambiance d’ici est un peu étrange.

Le verre est cassé par terre, et la robe de Judith est mouillée. A la vue de Gautier, Judith, avec une tenue désordonnée et des yeux rouges, se jette sur lui en sanglotant :

— Papa !

Il semble que Judith ait subi beaucoup d’humiliation.

Ayant jeté un regard sur Judith, Violette marche vers Jonathan. C’est jusqu’à ce moment-là que Violette découvre la rougeur anormale sur le visage de Jonathan.

A-t-il bu du vin ?

Apparemment, le verre devant Jonathan n’a pas été bu.

Violette s’approche de Jonathan, lui demande à voix basse :

— Qu’est-ce qui t’est arrivé ?

Les yeux de Jonathan sont tantôt clairs, et tantôt louches. Il semble que Jonathan soit en train de s’efforcer de contrôler quelque chose. Il lève ses yeux, donne un reniflement froid.

— Relève-moi.

Violette met le bras de Jonathan sur ses épaules, et le saisit par la taille.

— Rentrons chez nous.

— Vous ne peux pas quitter ! dit Morgane en se levant subitement lorsque Violette lève Jonathan, vous, vous ne chargez pas la responsabilité de ce que vous avez fait à Judith tout à l’heure ?

— Qu’est-ce qu’il arrive ?

Gautier découvre aussi quelque chose.

— Papa ! crie Judith en pleurant plus fort, tout à l’heure, tout à l’heure...

— Qu’est-ce qu’il vient de se passer ?

Gautier regarde les vêtements de Judith, fronce ses sourcils, et jette son regard envers Jonathan.

— M. Chéron, qu’est-ce que vous avez fait à ma fille ?

Gautier le questionne en apparence, mais il souhaite en secret que Jonathan ait fait quelque chose à Judith. De cette façon, il ne sera plus intimidé par Violette.

Jetant un coup d’œil sur le verre cassé par terre, Violette se sent terriblement frappé au cœur. Morgane ose utiliser ce genre d’abus ! Comme une folle qui fait n’importe quoi !

Violette regarde Judith et dit :

— Tu veux dire que mon mari t’a fait des outrages, c’est ça ?

Avec un air méprisant, Violette dit :

— Mon mari méprise les filles de ton genre.

— Violette, c’est ta sœur qui est humiliée. Comment peux-tu parler à la faveur d’un étranger ? dit Gautier d’une voix froide.

Violette lui répond avec un sourire flegmatique.

— Ma sœur ? Ma mère n’a qu’une seule fille. Comment ai-je une sœur ? D’autant que je suis évidemment plus intime avec mon mari.

Jonathan regarde le profil de Violette. Il a l’illusion d’être le vrai mari de Violette à l’entente de l’appellation répétée « mon mari ».

A ses paroles, Violette emmène Jonathan à la sortie. Quand ils passent à côté de Gautier, Jonathan s’arrête, et montre un air opprimé. Sous les lumières éclatantes, son regard est féroce et distinct.

— J’ai bien appris tes manœuvres d’accueillir les invités. Je te retournerai ce que j’ai subi à l’avenir !

Intimidé, Gautier tourne ses yeux envers Morgane.

— Qu’est-ce qui se passe ?

Quand Morgane voit que la situation ne se déroule pas comme prévu, son cœur est aussi perturbé. Mais ce qui est fait est fait, elle ne peut que s’en tenir à sa déclaration. Morgane s’assoit sur la chaise, et commence à pleurer.

— Je suis tellement nulle ! Je n’ai même pas de compétence de protéger ma fille !

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