Roman NE ME QUITTE PAS ! chapitre Chapitre 52

— Violette, c’est moi.

En entendant la voix de Serge, celle de Violette devient tendue :

— Oui ?

Il y a eu un moment de silence avant qu’il ne dise :

— La femme dont tu as parlé est morte...

— Quoi ?

Avant que Serge ait fini de parler, Violette l’interrompu.

Comment pourrait-elle mourir ?

Elle était visiblement en bonne santé et pas trop âgée. Comment serait-elle morte tout à coup ?

Serge l’appelle doucement pour la consoler :

— Violette, ne t’inquiète pas, ce n’est pas obligé d’enquêter à partir des affaires de cette femme.

Violette tient fermement le portable dans sa main, et elle ne peut pas se calmer. Elle ne sait pas pourquoi elle est si bouleversée, elle ne sait pas si elle est déçue, ou s’il y a d’autres raisons, elle sait seulement qu’elle est confuse.

Elle baisse les yeux.

— N’y a-t-il aucune piste ?

Elle pense trop ?

Serge reste silencieux.

Aucun d’eux ne raccroche, mais ils ne parlent pas non plus.

C’est tellement silencieux qu’ils entendent clairement la respiration de l’autre.

Après un long moment, Serge brise le silence.

— Violette... dit-il en hésitant, tu veux vraiment savoir qui est le père de ton bébé ?

Elle baisse la tête et regarde ses pieds. La lumière à l’extérieur se disperse partout, et les ombres tremblent. Elle se demande si elle veut vraiment savoir qui est le père du bébé.

Depuis quand a-t-elle eu cette idée ? C’est depuis qu’elle a trouvé des indices sur Jonathan qu’elle a eu envie de connaître la vérité.

— Si la réponse va te décevoir, si ce n’est pas la personne à laquelle tu penses, tu voudras quand même le savoir ? continue-t-il à lui demander.

Après cet enchaînement de questions, Violette ne sait pas quoi répondre, peut-être qu’elle présente des pensées contradictoires.

— Pourquoi tu ne parles pas ? lui questionne Serge.

Il y a des milliers d’émotions dans ce monde dont l’amour qui peut se développer avec le temps.

Donc en vivant sous le même toit, Violette et Jonathan pourrait développer des sentiments amoureux.

Serge craint que ce soit le cas, c’est pourquoi il la presse.

— Violette...

Craignant qu’il ne dise quelque chose à laquelle elle n’arrive pas répondre, Violette l’interrompt :

— Je t’écoute.

Il fait déjà nuit dans le pays A, Serge se tient au bord de la route dans ce pays étranger. Son ombre est rallongé par la lumière...

Il baisse la tête et regarde son ombre. En fait, il avait aussi envie savoir si l’homme de cette nuit-là était la personne que Violette soupçonnait : Jonathan.

Malgré le fait que la femme soit décédée et que la vidéo de surveillance de l’hôtel ait été effacée, il a quand même pu trouver la réponse à cette question. Il a pris une photo de Violette pour se renseigner auprès de l’hôtel, où un serveur l’a reconnue et lui a raconté ce qui s’était passé cette nuit-là.

C’est exactement Jonathan, l’homme de cette nuit-là.

Il ne veut pas l’admettre, ou bien il ne veut pas que Violette le sache.

En effet, même si Jonathan ne l’aime pas, il aura des sentiments pour elle en raison de l’enfant...

Serge n’ose pas y penser. Il ne veut pas que Violette le sache, car il l’aime et veut prendre soin d’elle.

De toute évidence, il l’a rencontrée en premier.

Il l’a rencontrée quand elle était enfant.

— Violette, j’ai trouvé l’homme de cette nuit-là... dit Serge en tenant fermement le téléphone.

Le cœur de Violette tremble violemment et se coince dans sa gorge.

Soudain, elle est enveloppée d’une ombre noire, elle tourne la tête, une personne est là contre la lumière. Les traits du visage de cette personne sont cachés dans les ombres, à travers la lumière couverte par une poussière volante, elle devient soudainement nerveuse et défensive quand elle a vu la personne qui se tient derrière elle.

Mais il y a aussi une attente inexplicable.

Elle attend que Serge dise le nom qu’elle attend.

— C’est un local.

La voix de Serge parvient à travers le microphone.

Boom.

La réponse est comme un tonnerre sourd qui explose dans le cerveau de Violette.

Un local ?

En d’autres termes, ce qu’elle a trouvé sur Jonathan n’est qu’une simple coïncidence.

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