Roman NE ME QUITTE PAS ! chapitre Chapitre 63

Remy baisse la tête en silence.

Violette fronce les sourcils en disant :

— Parle.

Remy se gratte les doigts.

— Il te maltraite, je dois lui donner une leçon pour toi.

Violette fronce plus les sourcils en se disant que Remy a beaucoup mis l’accent sur le fait que Jonathan l’a maltraitée.

Il...

Soudain, elle se souvient avec étonnement en se demandant si Remy a vu que Jonathan l’a embrassée par la force.

— Remy...

Elle ne sait pas comment lui expliquer.

Remy, d’autre part, tapote fermement sa poitrine et dit :

— Maman, bien que Julie et moi n’ayons pas de papa, mais, je suis l’homme, je te protège.

Violette est soudainement interpellée par la phrase de son fils, elle a délibérément ignorée à l’intérieur le fait que Remy et Julie n’ont pas de père.

Elle ne voulait pas parler de ce sujet.

Elle pensait que tant qu’elle les aimait et les aimait beaucoup, elle pourrait ainsi compenser le fait de ne pas avoir de père.

Mais d’une manière subitement tel que son fils l’a mentionné, elle a ressenti une douleur étouffante dans son cœur.

Elle serre son fils dans ses bras et embrasse ses cheveux. Bien qu’il soit très intelligent, il n’a en fait que cinq ans, il n’est encore qu’un enfant.

Mais il ne cesse de lui dire qu’il va fait tous pour la protéger.

Sa paume frotte le dos de Remy, Violette dit :

— C’est maman qui doit te protéger...

Remy n’est pas d’accord et secoue la tête.

— Ce devrait être les hommes qui protègent les femmes, je suis un homme, je te protège.

Violette regarde son fils muette, tel jeune qu’il est, il est tellement machiste.

— Qui t’a appris cela ? demande-t-elle avec les sourcils froncés.

Remy cligne ses grands yeux et réfléchit pendant un moment.

— Mon maître.

Violette porte son fils dans les bras jusqu’à la salle de bain, mais elle se demande si elle doit en parler au maître de Remy.

Est-il approprié de lui parler de cela pour un enfant aussi jeune ?

— Maman, en fait mon maître est assez beau et me traite bien...

— Arrête !

Violette interrompt son fils, cet enfant, il est trop jeune pour être tellement compliqué.

Remy marmonne :

— Tu ne penses pas pour toi, moi, je le ferai.

Violette ne sait pas comment répondre, elle le fait tomber dans l’eau en lui disant :

— Dorénavant, je t’interdis de te mêler des affaires des adultes.

— Pourquoi ? demande-t-il tout de suite.

— Il n’y a pas de raison, c’est ma décision, je crois que ton maître t’a dit d’écouter ta mère, non ?

Remy accroche la tête et puis hoche, c’est vrai que son maître a dit que les enfants devraient écouter les adultes.

Il a également dit que maman a travaillé très dur pour les élever, lui et sa sœur.

Il ne peut pas mettre maman en colère.

S’il avait un père, maman ne serait peut-être pas si fatiguée.

Mais maman n’en parle jamais et il n’ose pas demander.

Grand-mère ne l’a même pas laissé demander.

Il pense que son papa devrait être un homme irresponsable qui a abandonné sa maman.

Remy tend la main et embrasse Violette.

— Maman, je t’aime.

Violette se sent un courant chaud parcourir son cœur, comme une source chaude, la couvrant doucement.

Tout cela en vaut la peine, elle a les deux enfants, si mignons et compréhensifs, elle est satisfaite.

Elle embrasse les joues de son fils, disant :

— Maman t’aime aussi.

Bien que les deux enfants soient élevés par Jeannine pendant la journée, ils dorment avec Violette toutes les nuits.

Depuis qu’ils étaient petits, elle dorme presque toujours avec eux.

Pendant la journée, elle est occupée et n’a que peu de temps à consacrer aux enfants, c’est donc le soir qu’elle est proche d’eux.

Elle leur lit des histoires.

Elle est plus heureuse quand ils sont blottis dans ses bras.

C’est ce que cela fait d’être proche de la chair et du sang.

Lorsque Violette se rend au travail, Remy la suit, disant qu’il la protège avec un air ferme.

Violette ne peut pas refuser même si elle le veut.

— Je vais au travail, quel genre de danger puis-je rencontrer ?

Elle ne sait pas s’il faut rire ou pleurer.

Elle, une adulte, laisse un enfant la protéger.

— Je m’en fiche.

Remy est si déterminé qu’il est sur le point de dire :

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