Roman NE ME QUITTE PAS ! chapitre Chapitre 64

Tous les Touchard connaissent la rupture de fiançailles, Serge ne fait pas exception, de plus, il a appris chez Linda pourquoi Jonathan annule l’engagement de mariage.

C’est ainsi qu’il n’arrive pas à tenir sa colère au sein de lui après l’avoir vu.

A côté de lui, son frère aîné, Henry, apprend ses humeurs variables, il lui tend la main pour lui tapoter l’épaule et lui dit à voix basse :

— Notre famille Touchard n’a que des racines profondes, sinon elle n’aurait pas pu se tenir à la Cité B il y a longtemps, tu n’as pas été dans le Pays Z pendant des années et tu ne connais pas la situation du pays, cette fois, il est vrai qu’il a rompu l’engagement en premier lieu, mais nous ne pouvons pas rompre avec lui.

La colère vient non seulement pour sa rupture de fiançailles mais aussi pour que Jonathan a trouvé Violette.

Il y a six ans, il a emmené Violette loin de la Cité B et l’a cachée dans le Pays A pour qu’elle puisse se débarrasser complètement de Jonathan.

Il pensait qu’avec le temps, Violette serait capable de l’accepter, et que six ans seraient suffisants pour couper le moindre lien entre elle et Jonathan.

Mais après six ans, Violette n’est toujours pas disposé à l’accepter.

Jonathan a même renoncé au mariage de sa sœur pour Violette.

Comment pourrait Serge être calme ?

— Tant qu’il est riche, il peut faire tout ce qu’il veut ?

Serge ne cache pas du tout son dégoût et son mécontentement à son égard.

Il n’a pas dit à basse voix, ce qui attire le regard de Jonathan, celui qui se souvient que Serge était autrefois proche de Violette.

Jonathan efface la poussière inexistante de son col et dit avec un ton calme :

— Qu’as-tu dit ? Je ne t’ai pas entendu.

Henry s’empresse d’avancer pour s’entremettre :

— Il se plaint pour la rupture de fiançailles avec Linda, ignore-le.

Henry tire son frère en parlant, lui fait signe d’arrêter de parler.

Serge insiste, n’ayant pas peur de Jonathan.

— En tant qu’homme, tu t’avises de blesser une femme comme ce que tu as fait, tu n’as pas peur d’être puni par le Dieu ?

Le visage de Henry change et il jette un regard furieux à son jeune frère en voulant lui reprocher s’il préfère un ennemi malgré qu’ils ne soient pas familles par mariage.

Il n’y a aucun bénéfice d’être en inimitié avec la famille Chéron.

Il travaille dur pour la famille, mais son frère n’a jamais contribué à la famille, et il est venu pour créer des problèmes.

A ce moment, Henry se sent déçu par ce frère égoïste qui ne connaît que lui-même et ne pense pas à la famille.

Avec un sourire artificiel, Jonathan parle d’un ton ironique :

— J’ai juste peur que cette punition n’aille pas de yeux et tombe sur la mauvaise personne.

Les mains serrées, Serge aurait pu se précipiter et se battre avec Jonathan sans l’empêchement de son frère aîné.

— Ils sont tous à l’intérieur, entre en premier, mon petit frère chérit ma sœur qui vit en exil depuis qu’elle était petite, c’est pour cela qu’il est si bruyant, n’abaisses-toi pas à son niveau.

Henry se sert de médiateur avec un sourire.

Jonathan lui lance un léger regard et puis entre.

Thibault et Gustave Touchard sont assis sur le canapé principal de la salle et discutent.

Assise à côté de Gustave, Linda a des yeux tout rouges, il semble qu’elle ait pleuré.

Son maquillage, qui était à l’origine délicat, est un peu flou.

En voyant Jonathan entrer, elle se lève précipitamment.

— Jonathan...

Jonathan ne répond pas, s’asseyant sur le canapé et prévenant :

— C’est moi qui romps cet engagement de mariage, si vous avez des exigences, posez-en.

Thibault est tellement en colère de sorte qu’il a failli mourir.

Lui et Gustave ont discuté dans la salle longtemps, tout pour sauver cet engagement de mariage.

Un mariage entre deux familles, une alliance forte, c’est bon pour la famille Chéron et à la fois la famille Touchard.

Une bonne chose pour un bénéfice mutuel.

— Jonathan, je ne comprends pas les affaires d’amour de ta génération, tu romps tes fiançailles brusquement, y a-t-il quelque chose que ma fille Linda n’a pas bien fait ?

Le visage de Gustave est paisible avec un ton également calme.

Il est plus calme que ses deux fils.

A son âge, il a vécu beaucoup de choses, et il se tiens bien.

Si les Touchard lui criaient ou hurlaient, l’accusaient, il s’en sortirait, mais il n’est pas préférable de rencontrer une personne comme Gustave qui est rusé comme un vieux renard.

Jonathan n’est pas plus quelqu’un de bien, même s’il n’a pas connu autant d’expériences que Gustave, il reste une personne qui s’est sortie plusieurs fois des situations difficiles, et il est de force égale.

— Par nature, je n’aime pas qu’on me mente, dit Jonathan.

Gustave s’inquiète après l’avoir entendu en se disant que sa fille a vraiment une faute qui est découverte par lui ?

Jonathan n’a pas envie de rouvrir de veilles histoires, il veut juste régler le problème actuel le plus rapidement que possible.

— En fin de compte, c’est mon imprudence, je n’aurais pas dû accepter puis renier, après tout, c’est moi qui ai rompu l’engagement en premier lieu.

— Je ne suis pas d’accord.

Avant que Gustave ne dise quoi que ce soit, Linda est déjà incapable de rester assise.

Elle fixe Jonathan en disant :

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