Roman Chérie Remariée de Maître Yves chapitre Chapitre 51

— J’en ai marre !

Yves serra ses poignets et tenta de la repousser.

Mais Lisa continua de l’importuner en disant :

— Mais tu n’as pas encore répondu à mes questions !

Irrité, Yves la tint par sa taille pour la repousser mais Lisa était beaucoup plus audace sous l’effet de l’alcool. Face au rejet ferme d’Yves, elle le serra instinctivement par son cou et se fut assise sur ses genoux.

Tout le monde sur place resta impuissant.

Les assistants étaient gênés ne savaient pas où donner de la tête et demandèrent si Yves avait besoin de l’aide.

Ensuite, ils avancèrent pour saisir les bras blanches et molles de Lisa.

— Allez-vous-en ! les arrêta Yves.

Ainsi, deux bras robustes se sont arrêtés dans les airs.

Bastien soupira pour leurs crânes étroits.

— Vous ne voyez pas qu’en réalité M. Yves adore cette femme ? Que vous soyez bêtes ! pensa-t-il.

Chauffé au cœur d’une envie indicible avec Lisa dans ses bras, Yves sentait une fragrance qui l’entremêlait et mélangeait avec son odeur glacial et menaçant.

Il passait ses grosses mains autour de sa taille mince et la demanda avec une voix rauque :

— Bon, tu es vraiment curieuse ?

Tout à coup, Lisa fit la moue et s’inclina en s’appuyant sur son épaule.

— Je suis fatiguée. Murmura-t-elle.

Il devint impuissant.

— Tu as attisé mes désirs et puis tu me dis que tu es fatiguée ?

Yves esquissa un léger sourire fâché.

— C’est trop tard de te regretter, je ne te louperai pas.

En voyant Yves pousser son fauteuil roulant, Bastien ordonnait tout de suite les autres assistants :

— Préparez les voitures pour partir.

Ensuite, il lassât de côté l’homme qui avait lutiné Lisa et rattrapât rapidement Yves.

À leur retour, Lisa restait toujours dans les bras d’Yves et n’était pas en reste pour un seul instant, tantôt elle pinça ses oreilles, tantôt elle rasa sa peau, ses petits mouvements provoquèrent chez Yves un désir indicible.

Yves ne croyait pas qu’il pouvait se laisser lutiner facilement par une femme.

Il tint ses mains pour l’interdire de bouger.

— Lâche-moi. murmura mécontentement Lisa.

— Dépêche-toi.

Yves ordonna le chauffeur en regardant devant lui avec une mine froide.

— Il faut mettre dehors cette femme le plus vite que possible, sinon elle deviendra plus audace en faisant des bêtises ! pensa Yves.

Sa patience pour elle se fut presque épuisée.

Cela ne pouvait plus durer…

Bastien, perplexe, appuya sur l’accélérateur et les contempla à travers le rétroviseur.

Il ne comprenait pas pourquoi Yves pouvait retenir son désir quand une femme ivre s’allongeait dans ses bras dans un geste sensuel.

— Qu’est-ce que tu regardes ? Tu es curieux ? demanda Yves froidement.

Un frisson parcourut l’échine d’Bastien, il redressa son dos et regarda devant, n’osant plus à regarder le rétroviseur.

Bien sûr il n’osait plus les regarder.

Les mains empoignées par Yves, Lisa n’arrivait pas à se débarrasser de lui. Du coup, elle se fut efforcée de se soulever. Son petit corps bougeait et frôlait inconsciemment les bras d’Yves.

— Idiote ! Arrête de bouger !

La mine d’Yves se rembrunit, il appuya sur son épaule.

Lisa se débat, mais en vain. Elle restait alors immobile et regarda Yves avec les yeux éplorés comme si elle était en train de l’accuser. Une certaine émotion gagna Yves, il tourna sa tête en la menaçant avec froideur.

— Sois sage, sinon je te lancerai par la fenêtre.

À ses mots, Lisa écarquilla les yeux. Peu après, elle ferma ses yeux et tomba dans ses bras. Elle semblait être effrayée par son menace et arrêtait ses petits mouvements.