Roman DANS CETTE VIE, COMME DANS L'AUTRE chapitre Chapitre 71

*Aïe ma tête !*

Malia s'arme de toutes ses forces pour réussir à soulever ses lourdes paupières, on aurait dit des poids 50, chacune.

Ayant l'impression de tenir sur sa tête et que ses pieds sont fixés au plafond, elle sentit un affreux haut de coeur.

Tout n'arrête pas de tourner autour d'elle.

* Je vais le tuer!*

Enfin, elle réussi à voir un peu plus claire, car à force de cligner lentement ses paupières, ces dernières décident enfin de rester ouvertes.

Elle gémit en se mouvant doucement sur le lit pour essayer de dégourdir ses muscles.

Retrouvant un peu de lucidité, elle tourne la tête en scrutant l'endroit, elle découvre qu'elle est dans sa chambre et allongée sur son lit.

Voulant se lever, elle essaie d'abord de se redresser en bougeant sa main pour tenir sa lourde tête, quand ses mouvements se figent en l'air...

*C'est quoi ce bruit bizarre?* Se demanda Malia en cherchant des yeux, autour d'elle.

Quelque chose luit sur le lit et attire son attention, elle regarde et fut...

*Une chaîne !*

*Non, il n'a pas osé.*

Pensa Malia en souriant bêtement et en soulevant ses mains doucement.

#Et oui! Il a osé ma poule#

*Quoi?*

Malia secoua ses mains, c'est de là que sortait ce bruit bizarre, non pas bizarre, mais le bruit d'une longue chaîne.

Ne croyant pas ce que ses yeux osent lui montrer, elle cligne fortement et lentement ses paupières plusieurs.

*Le sale con m'a enchainé !* Elle écarquille les yeux et ouvre grand la bouche.

- Nahh!!!!

Fit Malia qui ne veut toujours pas le croire, elle lève la main pour se frotter les yeux et regarder à nouveau, mais ces mouvements se figèrent à nouveau parce que...

Le bruit de cette satanée chaîne est aussi vrai que les éléments qui l'entourent.

Elle éclate de rire froidement ensuite elle devient sérieuse.

- T'es un homme mort Nicolas.

Puis ce truc en blanc à côté de la lampe de nuit attire à nouveau son attention, la chaîne est un peu longue alors elle attrape le paier avec facilité pour lire :

- Je ne sais pas comment tu t'es échappé de la forêt du nord, mais tu m'impressionne franchement, tu es d'une rareté sans nom en tant que spécimen, car tu sais lire, écrire et tu es doté d'une intelligence incroyable. Je sais que pour avoir une journée tranquille, tu dois aussi rester tranquille et gentille et sage aussi, je promet de t'apporter à manger dès mon retour du travail.

*Spécimen?*

D'abord elle pâlit, ensuite sa mine devient maussade et enfin son visage tremble de colère :

- Nicolas !!!!!!!!!!!!

- Je vais lui en montrer moi, de spécimen rare. Qu'il fasse ses prières pour qu'il ne sois pas là quand j'enlèverai ses chaînes.

Ce qui a plus enervé Malia c'est ce gros smiley souriant en bas du texte et cette rose rouge qu'il y avait mis à côté de la lampe aussi.

*Attend! Il est quelle heure?*

Stupéfiée en regardant son réveil :

*14 heures!*

Lit Malia qui devient abasourdie la seconde d'après.

* Où es Bastien?*

Après avoir froisser de toutes ses forces le bout de papier, elle le jette, puis s'assoit gentillement sur le lit et attend.

* Il doit bien avoir un truc pour enlever ses stupides chaînes.*

Elle ne peut se déplacer plus loin que le boit du lit, Nicolas n'a rien laisser qui puisse servir à enlever les chaînes.

*Où est mon satané d'assistant?*

Quant à Bastien, il profite de sa journée sous le soleil avec Stella sur une plage.

Nicolas a même dit à Bastien ce matin, quand il est venu chercher sa patronne, que Malia et lui vont passer la journée ensemble et qu'il n'est pas nécessaire de travailler aujourd'hui.

Il n'était pas convaincu mais ne pouvait pas non plus défier l'autorité de Nicolas qui plus est, est le mari de Malia.

Il a donc rebrousser chemin pour aller retrouver sa petite femme à lui.

Ça Malia ne le sait pas!

*Bien jouer Nicolas !*

Après une trentaine de minutes à chercher, tirer, improviser, elle reste toujours enchainée.

- Tous les employés sont en congé aujourd'hui, génial!

Dit-elle puis se recouche et essaie de dormir.

...

Entre temps, au groupe des Jacobs, tous les cadres sont méfiants, leur président agit bizarrement depuis ce matin.

Ce qu'ils entendent par agir bizarrement, c'est que Nicolas sourit depuis le matin bien sûre.

En réunion, tout le monde à peur que se soit un piège et agit prudemment.

Personne ne parle sans besoin, ils sont presque tous silencieux depuis que la réunion a commencé.

...

- Maître Jacobs, vous écoutez ?

- Hum!

Fit Nicolas en tombant des nues : Que dites vous ?

- Vous avez donné votre approbation sur...

- Sur quoi?

Demande-t-il perplexe.

Tout le monde tourne le regard vers lui, surpris, il n'y a pas trente secondes il disait oui, et maintenant il demande pourquoi.

Bradley derrière lui, s'approche et avec un doigt, il glisse la feuille sur la table sous ses yeux.

Baissant la tête sur la feuille, à peine quelques lignes lues, il lève brusquement la tête et reprend son visage habituel, à savoir l'homme froid et impitoyable :

- Quelle absurdité !.

Clame sèchement Nicolas en balayant la salle

-...

Personne ne répond.

- Qui a produit ce charabia ?

- Euh, c'est mon assistant monsieur.

Répond timidement un des hommes.

- Et tu as osé porter ça sous mes yeux?

-...

- Fin de la réunion !

Pesta Nicolas en se levant : et n'oublie pas de faire une généreuse chèque à ton assistant.

Incrédule, tous les employés sont restés là, à regarder le dos de leur président sortant de la salle de réunion, d'une démarche nonchalante.

- Je savais que c'était un piège.

Chuchote l'un d'eux.

- Ouais, je m'en doutais aussi, c'était quand même bizarre de...

...

Ils sont restés à discuter sur ce qui vient de se passer en chuchotant.

Nicolas arrive dans son bureau et regarde l'heure :

*Je me demande ce qu'elle fait en ce moment!*

Nicolas reprend sa mine bizarre, ce qui effraie presque Bradley qui le regarde.

*La dose Malia commence à faire effet!*

Se dit-il en riant en coin.

Il voulait continuer à travailler mais il n'arrive pas se concentrer. Rien qu'en imaginant la tête de Malia, il se met à rire.

*Sacré Dieu!* Fit Bradley en hoquetant dès qu'il entra dans le bureau.

Nicolas affiche toujours ce sourire, ça doit être une épidémie, et ça ne l'a pas loupé.

Il est à peine 16 heures et sa mine reste joyeuse :

- Je rentre maintenant Bradley.

Dit-il en attrapant sa veste et son téléphone.

Le trajet jusqu'à la maison fut tranquille, dès qu'il entra dans la maison, il dit à Bradley :

- Je te libère pour maintenant, fais ce que tu veux.

- Merci Patron!

Nicolas entre dans la maison et se dirige droit vers la chambre de Malia.

- Chérie je suis rentré !

Dit-il en ouvrant la porte.

- Tu t'es b...

Il se figea un moment, en regardant Malia, assise les yeux fermés en position de méditation.

* Hein? Elle médite dans une situation pareille ?*

Elle paraît si tranquille et...

*Immobile !*

- Bon arrêtes ton petit jeu, tu ne vas pas m'avoir.

Nicolas pense qu'elle fait ça juste pour qu'il s'approche un peu et qu'elle l'attrape par surprise.

- Malia!

-...

Il avance d'un pas prudent vers le lit et elle ne bouge toujours pas, Il fait deux pas plus près et rien.

Finalement, il s'approche plus près et claque les doigts plusieurs fois mais...rien.

- Ce que tu peux être étrange !

Nicolas tape des mains devant son visage et Malia ne bouge toujours pas.

Il dépose une clé sur la commode et sort de la chambre, il reste derrière la porte pour écouter si elle bouge.

Après deux minutes, il n'entend rien.

*Trop étrange cette femme!* Haussant les épaules, il se dirige calmement vers sa chambre.

Il prend un bon bain relaxant, s'habille normalement, puis décide de sortir pensant que Malia est déjà revenue de son petit voyage spirituel.

Il passe devant sa chambre et descend directe dans la cuisine.

*Personne!*

Pensa Nicolas après avoir scruter tous les endroits où ils pensaient trouver Malia.

Devant sa chambre, il hésite un moment avant d'ouvrir la porte et entrer pour...

*Oh putain !*

Nicolas cligne des yeux en trouvant Malia dans la même position sans bouger d'un poil, la clé est toujours sur la commode.

*Cette femme a perdu la boule ou quoi?*

Il respire calmement et dit :

- Malia!

Sans attendre une seconde, cette dernière, toujours sans bouger, ouvre subitement ses yeux, vides et froids.

Inconsciemment, Nicolas claque la porte.

*De quoi ai-je peur?*

Rit-il ironiquement en ouvrant à nouveau la porte et reste dans l'entrée.

Il voit Malia prendre la clé comme si elle savait exactement qu'elle était là, sans détourné ses yeux de Nicolas qui semble perplexe.

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