Roman DANS CETTE VIE, COMME DANS L'AUTRE chapitre Chapitre 78

- Pourquoi suis-je obligé de porter d'autres vêtements que les miens? Ça ne me correspond pas du tout...

*C'est trop..*

- Arrêtes de te plaindre et de sors de cette cabine.

- Pourquoi ais-je accepté ce truc débile?

- Parce que moi j'ai accepté d'aller faire de la boxe avec toi, c'est le deal, maintenant sort !

Nicolas sort de la cabine, forçant une mine amusée alors qu'il est complètement gênée.

Malia essaie de retenir son rire en pinçant ses lèvres.

Le pantalon est trop court pour la grande silhouette :

- Je ne suis pas obligé de me mettre en tenu de moine pour faire de la méditation.

- Tu voulais peut être porter un costume? Il faut être à l'aise et léger pour méditer.

- J'en metterai ma main à couper que c'est ton idée, ces vêtements.

Au lieu de répondre, Malia s'efforce de contenir son rire en pinçant les lèvres :

- Je le savais !

Fit Nicolas d'une voix grave en retournant dans la cabine.

- Attends.. reviens, c'est...

Malia se lâche enfin et rit aux éclats sans finir sa phrase.

Ils ont passé un accord en faisant le point sur leur journée et ils ont fini par accepté un deal.

#Tu acceptes de faire une chose avec moi selon mes goûts et je ferai de même.#

Malia a accepté de faire de la boxe et Nicolas de la méditation.

Un instant après, Nicolas sort avec son pantalon et...

- Heyy..c'est mon t-shirt tu vas le déchirer avec...

Malia regarde le tissu qui disparait presque, tellement collé sur le corps de Nicolas que ces abdos bien sont mis en évidence :

- Tu baves chérie !

Nicolas lève la main, amusé, referme sa bouche qui était légèrement ouverte et prend sa main :

- Viens, sinon on va commencer sans nous.

La séance fut une vraie torture pour Nicolas depuis une bonne heure. Il n'arrive pas à faire le vide comme sa femme et les trois autres personnes qui forment le cercle.

Pour ne pas deranger les autres, il reste les yeux fermés mais, il divague sur d'autres choses comme des contrats d'affaires, des voyages, Malia n..

Il ouvre subitement un oeil et tombe sur ceux suspects de Malia, puis secouant la tête, elle sourit légèrement et referme les yeux.

Après le séance de torture :

- Tu m'avais dit que tu me ferais payer ce que j'ai l'habitude de te faire, quoi de pire que ça.

- Ton esprit vagabondait trop, à quoi tu t'attendais?

- Qu'est-ce que j'en sais moi?

- On y va!

Soupira Malia.

...

La journée commença paisiblement, ils se comportent plus comme un couple en lune de miel que des personnes venues pour le travail.

Ils ont finalement réussi à faire quelque chose à l'improviste sans se disputer.

Manger dans un restaurant et ils ont commandé deux plats totalement nouveaux pour eux.

...

Malia regarde son assiette et essaie de deviner :

- Ça...à l'air...liquide!

Avait-elle souffler d'une voix faible, sans quitter son assiette des yeux.

- C'est bon, tu peux goûter.

Nicolas avait déjà commencé son plat lui.

- J'ai l'impression que c'est encore bouillant !

Malia remarque la vapeur qui sort à peine de son assiette.

Inutile de tourner autour du pot, elle n'a aucune envie de manger ce qu'elle a sous les yeux et préfère commander le même plat que Nicolas maintenant.

- Tu voulais manger la même chose que moi mais il a fallu que tu joues la prétentieuse avant.

- Non, ça prendrait trop de temps pour refroidir et j'ai faim.

- Ouais c'est ça.

En plein déjeuner à échanger de temps en temps, un serveur trébucha accidentellement et fit tomber son plateau.

Le bruit fut comme un déclic pour Malia qui se figea sous le coup et le verre qu'elle tenait dans sa main lui échappe.

Éclaboussé par le liquide, Nicolas qui regardait le serveur non loin, se retourne vers sa femme pensant qu'elle l'a fait exprès.

Il ouvrit la bouche pour lancer sa réplique quand lui à son tour se figea en voyant le visage de Malia.

Elle semble bouillir de l'intérieur, ou plutôt souffrir. Son visage devient rouge et ses mains tremblent.

- Malia !

Il se lève rapidement, paniqué, se tient à son côté et tient son petit visage en l'appelant :

- Malia, mon coeur !

- Je suis là regarde moi!

Ne recevant aucune réaction car Malia à les yeux rivés loin comme si elle était dans un autre monde, Nicolas panique pour de bon.

Elle n'arrête pas de trembler, que son visage se crispe de douleur.

- S'il vous plait!

Cria-t-il en appelant de l'aide, se renseignant sur ce qu'il y avait dans le plat et Malia n'est allergique à aucun de ses ingrédients qu'on a utilisé.

- Chérie dit quelque chose, regarde moi...

- Une ambulance, vite!

La voix peureuse de Nicolas tonna et remplit le restaurant.

D'autres personnes s'empresse de lui venir en aide.

Malia respire difficilement, elle semble s'étouffer de douleur vu la mine qu'elle arbore.

Les dents serrés, elle endure toute seule, tout le monde peut voir qu'elle est en train de souffrir intérieurement.

Nicolas respire difficilement aussi car lui il suffoque de peur mais force un visage calme en essayant de la soulever pour l'emmener lui-même à l'hôpital.

Dès qu'il toucha le bras de Malia qui tremblait encore sur la table, elle tourne pour la première fois ses iris sans bouger la tête pour le regarder.

Comme si Nicolas pouvais sentir toute sa souffrance dans son regard, il recule en lâchant sa main et en regardant celle-ci.

Il n'y a pas de blessure, ni aucune trace prouvant que ça la fait souffrir.

Personne ne sait ce qui se passe dans la tête de Malia, qui souffre toute seule, ce qu'elle vît dans sa tête est tellement réelle qu'elle entend les paroles, voit d'autres personnes l'entourer et ressent tout aussi.

Elle ne peut placer de mot ni de crier pour évacuer cette douleur qui transforma son beau visage en un tableau tragique.

Se sentant complètement faible, Nicolas ferma fortement les yeux. Et cette pression lui dévoile aussi quelques flash, de lui en train de visionner une vidéo.

Que de petits fragments, mais assez pour qu'il écarquille les yeux, comprenant plus ou moins que Malia est en train de se rappeler douloureusement et surtout involontairement.

Heureusement que l'ambulance arriva dans les secondes qui suivent, sinon il aurait cru devenir fou.

Il fut en mesure de raconter brièvement ce dont il se rappelle, pour que les médecins comprennent plus rapidement sans faire trop d'examen, ce qui arrive à sa femme.

Après deux arrêt cardiaque, elle ne resta pas trop longtemps inconsciente, comme si elle avait une forte capacité à se remettre d'une blessure.

Ce qui semble étonnant pour les médecins, pour quelqu'un qui était en état de choc, il n'y a pas trente minutes et à fait feux arrêts cardiaque. Maintenant, ils la voient assise tranquillement à discuter avec son mari, comme si elle n'était jamais malade.

*Intéressant !*

...

- Comment tu te sens?

- Je crois que je vais mourir... (elle toussa légèrement).

Fit Malia faussement souffrante, puis ajoute en reprenant son sérieux :

- J'ai arrêté de compter le nombre de fois que tu m'as demandé ça, mais je vais quand même te répondre que je vais bien Nicolas.

- Au moins tu as toujours ton sens de l'humour.

- Je veux sortir d'ici, tout de suite.

- Ce n'est pas à moi de décider, c'est au docteur.

- Va le voir pour le lui dire alors.

- Tu m'as vraiment fait peur ma sauvage.

- Qu'est-ce que j'aurais aimé voir ta tete appeurée.

Malia rit de bon coeur alors que Nicolas reste serieux et la fusille du regard.

- Je croyais que tu te preoccupais de ce que je ressens.

- Oui, c'est pour ça que j'aurais aimé voir ta tête, je ne te vois jamais effrayé.

Soupirant agacé, il se lève pour retrouver le docteur.

Les details reglés, Malia peut sortir de l'hopital soulagée.

Il faut dire que depuis son réveil, elle deteste approcher trop près des hopitaux voir maintenant y entrer.

Elle ne dort jamais beaucoup parce qu'elle pense qu'elle a assez dormi pendant 4 ans.

Déteste les hôpitaux parce qu'elle y a séjourné pendant près de 4 ans.

Dès qu'elle mit les pieds dehors, elle respire un grand coup.

- On fait quoi?

- On rentre Malia, tu dois te reposer.

- Non, ce que j'ai envie de faire là maintenant c'est de trouver miss Lewis et l'écorcher.

- Miss Lewis ?

- Figures toi que c'est elle, la cause de ce qui m'est arrivé aujourd'hui. Je reflechissais justement à comment lui infliger une souffrance pareille que la mienne.

- Pourquoi cette Sylvana se retrouve mêlé à tous nos malheurs?

- Mes malheurs!

- Tout ce qui te fait souffrir me fait souffrir également.

-...

Malia monte dans la voiture après avoir jeté un regard compliqué à son mari, ne comprenant pas pourquoi il s'est autant affolé tout à l'heure.

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