Roman Mon amour trahi chapitre Chapitre 20

~ Charles ~

C'est douloureux de savoir qu'on est pas ce qu'on vous a dit que vous étiez depuis que vous êtes dans ce monde. Ma vie depuis tout ce temps avait été truffée de mensonges. J'avais vécu tout ce temps avec des gens, soient disant mes parents, et ils ne m'ont jamais dit que je n'étais pas leur enfant biologique. S'ils m'avaient dit que j'avais été adopté, cela m'aurait fait moins mal. Mais prendre connaissance de la vérité de cette manière était, franchement douloureux. Quand je pensai à tout ce qui c'était passé avec mon mariage, j'avais de la colère.

De retour à l'hôtel, je m'étais assis sur le fauteuil, je fis un appel téléphonique au bar de l'hôtel pour commander des liqueurs. Je pris une bouteille de cognac, sans toutefois prendre la peine de diluer, je me mis à boire au goulot. Jeannice me stoppa net, arracha la bouteille de mes mains et la remit directement à Robert qui vida tout le contenu dans les toilettes. J' éclata en sanglots, Robert et Jeannice avaient pris place sur le fauteuil avec moi l'un à ma gauche et l'autre à ma droite. Jeannice pleurait aussi. J'avais vraiment besoin d'être avec eux en ce moment, je ne sais pas ce que j'aurais fait si les deux n'étaient pas avec moi. C'était dans des moments comme ceux là que J'aurais aimé être avec ma femme, ma Sheryl, malheureusement, ce ne fut pas le cas. Je voyais ce que ces deux personnes m'avaient fait, j'ai sacrifié ma femme, mes enfants qui ne savaient même pas qui j'étais. Toutes ces choses me rendaient triste.

Trente à quarante cinq minutes plus tard, je reçu l'appel de la réception, c'était Frédérick, je lui demanda de monter nous retrouver dans la chambre.

Il me trouva dans un piteux état, pour la première fois, je ressentais des sentiments fraternels à son égard, je lui dis :

" Bonsoir frangin! "

Sans rien dire, il prit place juste à côté de moi, là où Bob était assis, il mit sa main sur mon épaule et me demanda si je tenais le coup. Je ne puis pas lui répondre, les larmes coulaient de mes yeux. Il continua en disant :

" Écoute, tu es mon frère, nous avons été séparés à la naissance, cette histoire nous concerne toi et moi au même titre, ensemble nous allons trouver la vérité et personne, je dis bien, personne ne pourra m'empêcher de faire payer à toute personne impliquée dans cette histoire le prix de son acte et ce, quelque soit leur nombre. "

Jeannice et Robert approuvaient totalement Frederick, il n'était pas question de laisser cette histoire se passer sans que les coupables ne soient punis. Il y avait eu vol d'enfant, et conduit à l' étranger. Comment ma mère avait - elle réussit à me faire sortir du pays? Qui l'avait aider? Toutes ces questions étaient remplies dans ma tête, il me fallait des réponses. puis me tournant vers Frédérick, je lui dis :

" Tu as une photo de nos parents, je veux dire notre père et notre mère biologiques, tes parents? "

Il me dit :

" Je préfère le terme nos parents, ils sont aussi les tiens et je sais que Maman sera la plus heureuse de te rencontrer. Elle voulait avoir d'autres enfants, mais son corps ne le lui a pas permis"

" J'aimerais tellement les rencontrer "

avais-je dis.

Frédérick me demanda de lui donner deux jours, pour préparer le terrain, afin de leur éviter un choc. Pour cela, il devait d'abord parler avec notre père et après, les deux allaient trouver un moyen de le dire à notre mère. Puis, il mot la main dans sa poche et sortit son téléphone pour me montrer, comme fond d'écran, il avait mis une photo de notre père et notre mère. Je fus très ému, les larmes remontèrent dans mes yeux, puis Jeannice regarda et me fit la remarque que Frédérick et moi, ressemblons à notre père. Et elle n'avait pas tort. J'imaginais comment ma vie aurait été si j'étais resté avec eux.

Puis, me tournant vers Frédérick, je lui posa la question :

" Quand est-ce que je vais rencontrer ma belle - sœur et mes neveux? "

Il sourit en disant qu'il n'avait pas encore trouvé une femme qui puisse faire battre son cœur. Le jour où il avait rencontré Sheryl à l'aéroport de Tel-Aviv, il avait ressenti des sentiments pour elle et pensait pouvoir vivre une histoire merveilleuse avec elle. Mon regard lui fit comprendre de ne pas continuer à parler. Il éclata de rire en disant :

" Charles, soit tranquille, c'est la mère de mes neveux, je n'y peut plus rien. Mais toi, tu as beaucoup de problèmes à affronter, frangin!

Je ne pus que approuver ce qu'il disait . Mon divorce, reconquérir ma femme, me faire pardonner, non seulement par Sheryl, mais aussi par mes enfants et faire partie de leur vie.

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