Roman Mon amour trahi chapitre Chapitre 46

Cela faisait plaisir de voir les deux mamans heureuses de savoir qu'elles seraient une troisième fois ( pour la mère de Charles) mais une cinquième fois pour ma mère. James avait deux enfants.

Les préparatifs continuaient sans incident. Puis il eut la prise des photos pre-mariage dans un parc public. Une véritable merveille, un endroit où on aimerait rester pour relaxer, faire un Picnic etc.... Charles et moi avions pris la décision de faire visiter cet endroit aux jumeaux après le mariage avant notre retour.

Après ce fut la dégustation du gâteau du mariage, après goûter les différentes recettes de nourriture concoctées par le traîteur. Là ce fut la catastrophe avec mon état, mais celle-ci fut évitée de justesse grâce à la mère de Charles qui trouva une excuse pour m'éviter cette étape.

Tout allait bon train jusqu'à ce qu'une fille, sortie de nulle part, se dirigeant droit sur nous. Nous étions, Charles, Bob, Jeannice et moi, assis à la terrasse d'un café prenant un glace. Cette dernière se mit à faire une scène à Charles, disant qu'il l'avait abandonnée deux ans passés alors qu'elle était enceinte de lui. Nous étions tous sidérés, Charles encore plus. Il me jura ne l'avoir jamais vu, ne même pas savoir de qui il s'agissait. Je savais qu'il disait la vérité et pour rien au monde je n'allais laisser personne nous séparer une fois de plus. Je lui demanda calmement de prendre place. Elle pensait pouvoir arrêter notre mariage. Elle prétendait avoir un enfant de Charles, je lui dis qu'il n'y avait pas de soucis, Frédérick allait faire les tests d'ADN sur l'enfant. Et je lui dit que s'il s'avérait que l'enfant était de Charles, je prendrai l'enfant avec moi pour l'élever, lui donner une même éducation que les jumeaux. Je vis de la panique dans ses yeux et je compris qu'il y avait quelque chose qui clochait dans cette histoire. Charles et Robert pensèrent que peut-être elle prenait Charles pour Frédérick et il fit un message à Fred de nous rejoindre au café. La fille continuait de dire comment elle souffrait pour s'occuper de son fils alors que Charles était en train de se la couler douce. Jeannice, qui était, jusqu'à notre rencontre, la confidente, la meilleure amie de Charles, celle qui connaissait toutes ses aventures, même les coups d'un soir n'avait jamais entendu parler de cette femme. Je gardais mon calme et j'attendais patiemment que Fred sois là avant de réagir.

Au bout d'une vingtaine de minutes, Frédérick était là, la femme était surprise de voir Fred, elle se mit à paniquer, elle voulut se lever pour partir, mais Bob et Jeannice lui ordonnèrent de s'asseoir. Elle tremblait comme une feuille.

" Alors, avec lequel des deux tu as été il ya deux ans? "

Ai-je dit, calmement. Elle ne dit quoi dire. Bob lui ordonna de dire la vérité où il allait appeler la police. Elle finit par avouer qu'elle avait été payée par quelqu'un pour me pousser à quitter Charles. Mais que jamais elle ne dirait qui l'avait envoyée. Elle avait un besoin urgent d'argent, son père devait de l'argent à des prêteurs sur gages et il ne parvenait plus à rembourser. Il était menacé d'être tué. Donc elle avait accepté de jouer ce jeu pour payer la dette de son père.

Frédérick lui dit qu'il était prêt à payer la somme requise mais à une seule condition, qu'elle dévoile le nom de la personne qui l'avait envoyée. La peur se lisait sur ses yeux, elle se mit à pleurer, disant que ces gens étaient des personnes très dangereuses, qu'elles allaient la tuer et aussi son père si elle osait donner leurs noms. Pendant que nous étions en train d'essayer de la convaincre, Fred avait envoyé un message à un de ses camarades de classe, commissaire de police, qui finit par prendre la fille pour interrogations au poste de police.

Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi notre union, Charles et moi dérangeait tant? Pourquoi tant de méchanceté à notre encontre? Pourquoi ne voulait-on pas nous voir heureux? Pourquoi mon bonheur dérangeait tant?

Mais cette fois, j'étais bien décidée à me battre pour mon amour. La première fois, j'avais laissé les choses se faire sans me battre, je m'étais contentée à pleurer, à déprimer, mais cette fois, j'étais déterminée à ne pas me laisser voler mon bonheur.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

~ Charles~

Ils avaient réussi à me séparer de l'amour de ma vie, la femme que j'aimais, une fois et c'était la fois de trop. Cette fois, j'étais furieux contre ces personnes et je devais savoir qui était derrière ce nouveau plan. J'avais ma petite idée là-dessus, mais je me gardes de dire quoique que ce soit. Après avoir déposé Les filles à la maison, Fred, Bob et moi avions pris la direction du commissariat, une fois sur place, je me rendis compte que l'adjoint du commissaire était un homme avec qui nous avions fait le service militaire ensemble. il fut surpris, puis il commença à comprendre pourquoi, à chaque fois qu'il voyait Frédérick, il avait toujours l'impression de le connaître quelques part. Après les civilités, je lui fis part de la situation en essayant d'être le plus clair et bref possible. Il me fit la promesse de me donner les noms dans un délai maximum de trente minutes. Lui et moi étions les seuls à savoir comment procéder, nous avions reçu des formations pour faire parler les gens, même les plus coriaces.

Au bout d'une quinzaine de minutes, il était de retour avec les résultats. Sans vraiment grande surprise pour moi, car j'avais des soupçons, du moins mes soupçons étaient fondées. La tête pensante de cette mise en scène n'était autre que Madison Moult, ma soit disante sœur. Après Bernadette Scott, c'était son tour de jeter du sable dans mon plat. Je voulus savoir où elle était, pour m'y rendre, mais le commissaire me dit que mon mariage était pour bientôt, je devais plutôt retourner à la maison retrouver ma femme et mes enfants, le reste lui et son équipe s'en chargeaient. J'étais en colère, une très grande colère d'ailleurs. Je dû faire un effort surnaturel pour ne pas suivre les policiers et casser la figure à cette idiote.

Fred, Bob et moi étions retournés à la maison. Les cris des petits firent tomber ma colère d'un cran. C'est aussi cela être père! Leurs joie de me voir était contagieuse, je dû me ressaisir pour pas qu'ils se rendent compte que j'étais énervé. Après les avoir embrassé et joué un petit peu avec eux, je leur demanda où était leur maman, Soraya me fit savoir que Maman lui avait dit de se reposer dans la chambre. Je m'y rendis, je savais qu'elle ne pouvait pas dormir tant que je n'étais pas rentré. Effectivement, elle était sur le canapé avec Jeannice. Dès mon entrée, toutes les deux eurent le même réflexe. Tout ce que je pus dire fut :

" Madison Moult"

Les deux crièrent en même temps :

" Quoi?"

Je fis juste oui de la tête. Jeannice entra dans une colère noire. Si elle avait eut Madison devant ses yeux, je n'ose pas imaginer ce qu'elle lui aurait fait.

Commentaires

Les commentaires des lecteurs sur le roman : Mon amour trahi