Roman Mon amour trahi chapitre Chapitre 8

Professeur Colton était abasourdi par la ressemblance avec celui qui m'avait épousé, il gardait son calme de manière impressionnante, il proposa de trouver un endroit calme pour tirer cette histoire au clair. Il y avait un restaurant pas très loin du lieu où nous étions. Une fois installés, un des serveurs vint nous servir des boissons commandées, je pris juste un verre d'eau. Le Professeur Frédérick Colton, me regardant attentivement, il me dit :

" Sheryl, je suis désolé pour ce qui vous avez vécu, mais je ne suis pas Charles Moult, je suis aussi étonné de la ressemblance entre nous, je commence à être moi-même préoccupé, car si un individu qui est capable de quitter une femme le lendemain de leur mariage, je me demande ce qui me tombera encore dessus. Je commence à penser que j'ai un frère jumeau quelque part sur la planète terre".

Collins me demanda si je pouvais leur raconter ce qui s'était réellement passé. Je pris une longue respiration et leur racontais mon histoire. Sloane pleurait quand je racontais tout ce qui m'était arrivé. Frédérick Colton me regardait sans rien dire, Collins était sidéré. Tous les trois se demandaient comment quelqu'un, s'étant battu contre sa famille pour épouser la femme qu'il aimait, avait fini par l'abandonner après leur nuit de noces en lui laissant une seule phrase, cela était trop cruelle. Cruelle, mais c'était la vérité, ma triste vérité!

De retour à mon appartement, je racontais tout à Elyan, elle me dit qu'il fallait que Collins et le Professeur Frédérick fassent des investigations, il y avait quelque chose qui clochait . La ressemblance entre Charles et ce Frédérick était trop forte. Elle me demanda quelle était la date de naissance de Charles, il fallait commencer par là, si les deux avaient une même date de naissance et le lieu de naissance de chacun. Je prie mon téléphone et je fis un message à Collins dans ce sens là. Il me donna la date et le lieu de naissance de Frédérick, ils étaient nés un trente Janvier, la même année mais les lieux de naissance différaient. Charles était né en Australie tandis que Frédérick était né au Luxembourg, mais le fait que ce soit la même année, le même jour était suspicieux. Deux jours après, il fallait assister à la pratique avec le Professeur Frédérick, je fus moins stressée , peut-être parce que je savais maintenant qu'il n'était pas Charles. Je fus très impressionnée par sa façon de travailler. L' intervention la plus difficile fut celle d'un jeune garçon de quinze ans, cela dura trois heures, mais ce fut un succès, même comme nous avions failli le perdre à un moment donné, et j'étais très heureuse. Travailler à ces côtés, me fit encore aimer plus ma profession. Il me dit que j'étais prête à exercer, car j'avais bien réagi quand le petit avait failli mourir.

La conférence prit fin, Elyan me proposa d'inviter Collins et Professeur Frédérick à dîner, j'hésitais beaucoup à le faire, mais elle me dit qu'il le fallait le faire, une façon de me faire pardonner pour mon attitude quand je l'avais pris pour Charles Moult. Je pris mon téléphone et essayais de joindre Sloane, je voulais lui demander son avis pour ce dîner. Elle me rappela trente minutes après, je lui demandais si elle pouvait venir à la maison. Au bout de dix minutes, elle était là. Je lui fis part de l'idée de ma cousine, elle approuva l'idée. Alors je pris mon téléphone, après avoir beaucoup hésité, je finis par composer le numéro du Professeur Frédérick Colton et je fus très surprise qu'il accepta de venir dîner. Je fis aussi un appel à Collins pour l' inviter .

Deux jours plus tard, nous étions un samedi, ce jour là, Elyan et moi, nous nous sommes surpassées dans nos talents culinaires, et, avant l' heure prévue, nous avions tout préparé.

Lorsque Collins et Frédérick Colton arrivèrent, Sloane était déjà là et elle avait Daryl entre ses mains. Le regard des deux médecins se posa directement sur l'enfant, la ressemblance était frappante, ce qui sema encore plus le trouble dans leur esprit. Cet enfant était le portrait craché de Frédérick, mais il n'était pas Charles. Cette histoire devenait très compliquée. Je fis les présentations :

" Ma cousine Elyan, mes trésors Daryl et Soraya" , ensuite je présentais Collins et Frédérick à Elyan. Elle se figeat en voyant Frédérick Colton, qui la salua en se présentant encore lui-même.

Le repas se passa assez bien, pendant le dessert, Frédérick Colton prit Daryl et Soraya dans ses bras et leur dit :

" Il serait fort possible que nous ayons le même sang coulant dans nos veines, sauf que je ne sais pas vraiment où se situe la vérité"

Puis il dit à Collins :

" Je commence à avoir la conviction que j'ai un frère jumeau quelque part dans la nature, briseur de cœur des filles innocentes, je dois connaître la vérité. Je suis un jumeau ou c'est juste une ressemblance. Mais dans tous les cas, je devrais enquêter sur cette affaire. Et je vais découvrir la vérité".

Elyan était du même avis que lui, elle lui dit de nous tenir informées dès qu'il aurait des informations. Je comprenais parfaitement dans quel état se trouvait cet homme. Ne faisant plus confiance en Charles, je commençais à me poser des questions sur sa vraie identité. La soirée terminée, Frédérick Colton, Sloane et Collins étant partis, Elyan et moi étions tellement fatiguées au point de s'endormir sur le divan.

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Durant tout le vol, Frédérick Colton ne cessait de penser à mon histoire qui, involontairement devenait la sienne. Et il fallu que ce soit une fille donc la beauté l'avait ébloui, d'après ce que Collins m'avait dit. Frédérick Colton avait éprouvé des sentiments à mon endroit dès le premier jour qu'il m'avait vu à l'aéroport. Et était déterminé à me conquérir qu'elle que soit ce qu'il ya eu avant. Mais avant, il devait mener des investigations pour découvrir s'il était jumeau ou pas.

Une fois de retour, Frédérick Colton alla directement au bureau de l'état civil demandé une copie de son acte de naissance, question de voir s'il y avait une souche. Effectivement, il y a en eu une, c'était un bon début. Il fallait maintenant savoir si à sa naissance, sa mère avait accouché des jumeaux. Malheureusement, celle-ci était très malade et Frédérick Colton, en temps que médecin, savait mieux que quiconque, qu'il fallait ménager sa mère. Dans son état, il était insensé de lui poser ce genre de question. Donc il devait orienter ses recherches vers d'autres pistes. Il devait poser des questions à son père, mais il se ressaisit et décida, avant toute chose pour être sûr de faire un test d'ADN pour s'assurer que sa mère et son père était bien ses parents biologiques. Il discuta de cette idée avec Collins qui approuva l'idée car c'était le moyen le plus rapide de connaître ses origines. Indiscrètement, Frédérick avait réussi à prélever la salive de sa mère, pour son père, il avait profité du fait que son père avait rendez-vous chez son dentiste et de connivence avec ce dernier, il put obtenir l'échantillon de son père. Une fois prélevés, il les avait amené dans un laboratoire. Au bout de trois jours, les résultats sortirent positif Barbara et Elyas Colton étaient ses parents biologiques. Alors qui était Charles Moult? Avait-il un lien biologiques entre les deux? C'est ce mystère qu'il fallait percer. Et pour cela il avait besoin de moi. Je lui dis tout ce que je savais et que mon frère pouvait faire des recherches, mais il ne le ferait pas car nous ne voulons plus rien à voir avec cette famille. Et au fonds de moi, je ne voulais pas de contact avec qui que ce soit de cette famille, c'était la raison pour laquelle je ne voulus pas m'attarder avec Robert lors de notre rencontre. Et toute cette histoire venait m'enlever le peu de sérénité que j'avais acquise. Un après-midi, mon téléphone sonna et ce fût Frédérick Colton qui voulait que lui et moi collaborions pour élucider cette affaire, je lui dis de m' excuser car je ne voulais vraiment pas me replonger dans cette abîme. Il me dit que je ne pouvais pas me mettre à l'écart, je lui dis que ce n'était pas mon problème s'ils étaient jumeaux ou pas. En fait la blessure dans mon cœur était encore très ouverte et je ne voulais pas replonger dans cet enfer. Il me dit que mon refus était compréhensible. Je lui fus reconnaissante.

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Ma spécialisation tirait à sa fin, mes enfants avaient déjà deux ans et demi, ils attiraient l'attention partout où j'allais avec eux ou quand Elyan faisait une sortie avec eux, tellement ils étaient mignons, les gens les trouvaient particulièrement beaux. Une agence de publicité avait même voulu les engager pour un spot publicitaire de vêtements pour enfants, mais je ne voulais pas que mes enfants soient exposés donc je déclina l' offre.