Roman NE ME QUITTE PAS ! chapitre Chapitre 38

Pendant ce temps dans la société, elle traduit des documents pour Jonathan. Elle sait que son nouveau projet est dans le Pays A, et que le projet est réalisé à la Cité Muguet où elle a vécu pendant huit ans lorsqu’elle était à l’étranger.

Ce n’est cependant pas le plus important.

Ce qui est important, c’est la nuit où elle a vendu son propre corps pour payer l’opération de sa mère et de son frère, c’était la première fois qu’elle a fait l’amour avec un homme et elle se sentait tellement douloureuse qu’elle a mordu l’homme. Selon la demande de la femme qui a introduit ce commerce, la lumière ne pouvait pas être allumée dans la maison qui était donc sombre dès le moment où elle est entrée. C’est pourquoi elle n’a pas pu voir clairement le visage de cet homme, mais d’après les circonstances, elle a mordu l’homme à l’épaule droite.

Est-ce une coïncidence ?

Elle ne peut s’empêcher de faire un pas en arrière.

S’il s’agit d’une coïncidence, comment cela pourrait-il être si fortuit ?

De plus, une chose qu’elle sait d’après les documents traduits, c’est que Jonathan est allé dans le Pays A il y a deux mois.

Si c’est vrai, alors...

Elle ne peut s’empêcher de couvrir son bas-ventre avec ses mains.

Il est le père de ce bébé ?

Violette est également choquée par cette pensée.

Jonathan sent visiblement que quelqu’un est en train de le regarder, que fait cette femme ?

Alors il fait semblant de se réveiller et ouvre lentement les yeux. Il pensait que Violette veux le regarder secrètement pendant qu’il dort, mais ce qu’il voit finalement n’est qu’une paire d’yeux larmoyants.

Jonathan se pétrifie un peu car elle est en train de pleurer.

Il se réveille soudainement, Violette n’a pas le temps de l’esquiver. Elle tourne donc son visage tout en paniquant et quitte rapidement la chambre.

Son mouvement est trop rapide, ce qui cause l’aggravation de la blessure sur ses genoux, mais, elle ne se soucie pas de la douleur et court directement dans une autre chambre puis verrouille la porte. Elle est toujours dans un état de panique en s’appuyant sur le panneau de la porte.

Bien plus tard, elle se calme enfin.

Bien que les diverses apparences indiquent que c’était bien Jonathan cette nuit-là, cela peut aussi être une coïncidence.

Ce doit être cela. Ce doit être une coïncidence.

Non, mon Dieu ! Ce n’est pas vrai.

Elle se calme lentement et va à la salle de bain pour prendre une douche, elle se change, puis met le pansement sur la plaie de ses genoux.

A l’étage, Jonathan est pris de transes pendant plusieurs secondes. Cette femme était-elle vraiment en train de pleurer tout à l’heure ? Pourquoi pleurait et courait-t-elle ?

Il s’assoit et fronce les sourcils. Bien qu’il ait été blessé la nuit dernière, il ne lui a rien fait. Pourquoi est-elle dans cet état ?

Quand il pense à ce qui s’est passé la nuit dernière, ses yeux s’assombrissent, il attrape le téléphone portable posé sur la table et appelle Paul :

— La famille de Lemaître, je ne veux pas la voir !

— D’accord.

Paul peut probablement deviner quelque chose de ce qu’il s’est passé la nuit dernière chez les Lemaître. Jonathan a donné cet ordre, ce n’est pas accidentel, mais inévitable.

Après avoir raccroché le téléphone, il laisse son téléphone de côté, soulève la couette et descend du lit. Il découvre alors qu’il ne porte qu’un sous-vêtement.

La veille... il ferme les yeux. Violette semble l’avoir dévêtu lorsqu’il était inconscient.

Cette femme... Jonathan l’a toujours senti comme ayant plein de mystères. Même s’il élucidait un mystère, il en existerait encore un autre.

La voix de Chloé suit au frappement de la porte :

— M. Jonathan, êtes-vous réveillé ? Le petit déjeuner est prêt.

Après une réponse, Jonathan descend du lit afin de prendre une douche, enfin, il s’habille avec des vêtements propres et descend les escaliers.

Violette est déjà dans la salle à manger. Ses vêtements ne sont plus les mêmes, et l’expression de son visage est si calme, comme si rien ne s’était passé.

Après avoir ralenti le pas, Jonathan continue de descendre les escaliers pas à pas en pantoufles.

Violette met un bol de potage aux légumes devant lui, et dit :

— C’est le matin, mange quelque chose de léger, c’est bon pour l’estomac.

Jonathan s’assoit et en mange une bouchée. C’est vraiment fade et n’a que peu de goût.

Violette baisse la tête et dit :

— J’étais négligente la nuit dernière. Je n’aurais jamais pensé que Morgane soit capable de faire une telle chose.

Jonathan lève les yeux, et tout en souriant dit alors :

— Il y a beaucoup de gens sans vergogne, mais les sans-gêne comme les Lemaître sont rares.

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