Roman DANS CETTE VIE, COMME DANS L'AUTRE chapitre Chapitre 17

....

- Nicolas!...Nicolas!

David appelle mais sans réponse, en prêtant attention, il peut entendre le grincement des pneus de la voiture au bout du fil.

David ne peut s'empêcher d'imaginer le danger que Nicolas court s'il conduit ainsi, alors il continue de l'appeler encore plus fort.

Nicolas avait laissé tomber le téléphone sur le siège passager sans raccrocher. Il n'avait qu'une seule phrase qui tourne en boucle et résonne en faisant un écho dans sa tête :

* Elle est à l'hôpital, je suis aux urgences avec elle.

* Elle est à l'hôpital, je suis aux urgences avec elle.*

Aujourd'hui il était venu sans son chauffeur, Il prévoyait un après-midi seul avec Malia et de lui faire une petite surprise, et ça arrive...

En ce moment, avec cette phase qui résonne sans cesse dans sa tête, il ne réfléchit pas lucidement et conduit comme un malade, en faisant grincer les pneus, *mais où aller?*, il pense subitement à l'hôpital le plus proche.

À ce moment là, David avait coupé l'appel pour le relancer en espérant que la sonnerie le ramènera à la raison et effectivement après un son il entend sa voix et ensuite ces grincement de pneus:

- Quel hôpital ?

- Celui de ton père qui est au Nord de la cité! Nicolas sois prudent en conduisant, d'accord ?

...

David ne reçois aucune réponse, il n'entend que le bip lui indiquant que l'appel a prit fin. Il regarde le téléphone un moment et soupire longuement.

5minutes plus tard, David était assis calmement quand la porte de l'entrée s'ouvre presqu'avec fracas : *Il est déjà là, comment a-t-il conduit ? Je ne veux pas y penser!*

À la vérité, Nicolas a failli écrasé une veille de qui traversait la rue, en grillant le feu rouge, et c'était son troisième feu rouge grillé.

- Où est-ce qu'elle est David? Nicolas arrive en hâte à sa hauteur et demande avec inquiétude : Comment elle va?

- Inconsciente, et elle est toujours là dedans (en pointant la salle d'urgence), tu ne peux pas encore la voir, le docteur n'est pas encore sorti.

- Merde! qu'est-ce qui s'est passé David pourquoi est-elle là dedans? Nicolas parle avec colère en pointant la salle à son tour.

- Je n'ai pas eu le temps d'investiguer Nicolas, quand l'ambulance fut arrivée, je me suis précipité ici avec elle, mais selon ce que j'ai pu entendre, quelqu'un a fait tomber de la soupe par accident sur son bras, elle n'a pas pu supporter la douleur donc elle a perdu connaissance.

David le dit avec une voix presque calme mais avec une empreinte d'inquiétude.

Nicolas lui, ferme les yeux en l'écoutant comme s'il pouvait ressentir la douleur, le point sérré, il le porte à son front en tapant doucement dessus :

- Par accident, c'est ça? cette personne pourrait bien aller se cacher au fin fond de l'océan indien, je le retrouverai.

Il dit calmement en ouvrant les yeux, il ne bat pas des cils, et on peut voir ses yeux bleus profond devenir soudainement effrayants.

25 minutes plus tard, la porte de salle d'urgence s'ouvre et le docteur avance doucement :

- La famille de Mademoiselle Mal..

Sa phrase n'est pas achevée que Nicolas arrive à sa hauteur comme un éclair :

- Docteur comment va t-elle?

Le docteur connaît bien la famille Jacobs, lorsqu'il voit Nicolas il fut d'abord surpris mais se sentit préssuré après en rencontrant ses yeux menaçant, il attendu que cet homme avait un mauvaos caractère et était cruel, il prend peur et hésite à parler.

- Mais tu vas parler, bon sang! Nicolas commence par perdre patience.

- Nicolas calme-toi et laisse le parler au lieu de l'effrayer, d'accord? Intervient David en mettant une main sur son épaule et le pousse doucement sur le côté.

Le docteur se détendit un peu et dit :

- Mademoiselle Malia est gravement blessée, la brûlure est profonde. Elle était en état de choc, et a fait un arrêt cardiaque, son état est stable maintenant mais elle est encore inconsciente, mais rassurez-vous elle devra se réveiller bientôt!

- Est-ce qu'on peut la voir maintenant docteur? demande David.

- Oui, vous pouvez y aller! Dit le docteur.

David se retourne pour chercher Nicolas mais ce dernier n'est plus à côté, il voit seulement sa silhouette entrer dans la salle où est Malia.

Il secoua la tête et avance vers la salle, lorsqu'il est entré, il choqué par la scène qu'il voit, Malia allongée immobile les yeux comme soudés et son bras complètement bandé, et Nicolas assis au bord du lit et se penche un peu sur elle, il scrute chaque partie de son visage immobile, en le caressant avec le dos de son index, il semble tellement triste qu'il paraît plus fragil qu'un petit enfant.

*Cette petite a le don de faire ressortir son humanité* pensa David en soupirant. il ne dit rien et trouve une place et s'assoit.

La salle plongea dans un silence de mort, on entend seulement le bip régulier de la machine à côté du lit.

Quelques minutes plus tard, il entend la voix de Nicolas un peu grave :

- David, appelle ses parents pour leur dire! Ne la quitte pas des yeux une seule seconde. Et Personne n'entre ici à part le docteur oubien ses parents. Appelle moi seulement si elle se réveille ou en cas d'urgence.

Nicolas se lève en tirant son téléphone de sa poche et lance un appel en sortant, David entend seulement qu'il dit : Brad.

David appelle le père de Malia, et le prévient de la situation sans entrer dans les détails.

Une heure plus tard. Malia est toujours inconsciente, David ne la quitte pas des yeux et ne sort pas de la chambre jusqu'à ce qu'il entend une voix grave derrière la porte :

- Qui êtes-vous ? on vient voir notre fille alors laisser nous passer!

David se lève et sort pour voir ce qu'il se passe, quand il ouvre la porte, il fut stupéfait de voir les deux gardes du corps de Nicolas, un de chaque côté de la porte.

* Quand est-ce qu'ils sont arrivés ces deux là? il n'ont fait aucun bruit!* Et puis il regarde les deux autres personnes et reconnaît les parents de Malia, il ordonne aux deux gardes :

- Laisse les passer, ce sont les parents !

Les deux se décalent en même temps laissant l'entrée libre.

- Monsieur et madame Marinet, je vous en prie. David leur fait un signe pour y entrer.

Lorsqu'ils sont entrés, Carène pousse un cri de surprise en oortant une main à sa bouche, et fond en sanglots en se précipitant vers le lit.

Henry avance d'un pas ferme, il s'approche du lit et voit sa fille inconsciente, il fut un peu un peu triste mais se retient contrairement à Carène qui pleure.

Doucement, il s'approche, se penche et dépose un doux baiser sur le front de Malia. ensuite se redresse et regarde le directeur en fronçant un peu les sourcils comme s'il attendait plus d'explications :

- Monsieur Marinet, je suis le directeur de Malia David Petit, votre fille a eu accident à l'USS, heureusement, pour le moment son état est stable même si elle est encore inconsciente.

- Quel genre d'accident directeur Petit?

- Brûlée accidentellement avec de la soupe au cafétéria de l'établissement. Il dit en soupirant avec une mine de regret.

David soupçonne déjà que c'était prémédité mais comment lui dire qu'une personne l'a brûlée intentionnellement sans preuve?

- Si c'est un accident, pourquoi ces deux gorils devant la porte directeur Petit? Demande Henry sur un ton sérieux.

À cette question, il se figea un moment, il ne s'y attendait pas. *Évidemment qu'il n'est pas stupide*, c'est bien un homme d'affaire.

- En ce moment nos techniciens visionnent la viédo de surveillance pour savoir ce qu'il s'est passé exactement monsieur Marinet, ces deux grades du corps sont juste une simple mesure de sécurité.

- D'accord! Merci de veiller sur elle monsieur Petit ! N'oubliez pas de me tenir informé sur le déroulement de l'affaire.

- Je vous en prie monsieur Marinet, Malia est une étudiante très intéressante et dévouée, j'admire son courage et son intelligence. En plus de la responsabilité, sachez aussi que je le fait de bon coeur! David dit sincèrement.

- Bon! Dit Henry simplement en le regardant, puis il retourne près du lit, tenant sa femme par l'épaule et regarde sa fille.

David lui, retourne à sa place, et envoie un message à son neveu lui disant que les parents de Malia sont avec elle.

En ce moment Nicolas est dans le bâtiment de l'USS, dans la salle de surveillance en train visionner la vidéo du cafétéria. Il revoit une action plusieurs fois.

Malia assise toute seule à la cafétéria au téléphone. Et une silhouette s'approchant d'elle avec un bol où il sort de la vapeur, il reconnait bien cette personne, c'est Sylvana, une fois à la hauteur de Malia, une autre fille qui n'est autre que Sarah la meilleur amie de Sylvana, met son pied discrètement au travers de la route faisant ainsi trébucher l'autre qui laisse volontairement tomber le bol sur Malia. À chaque fois que Nicolas arrive à cette partie, il stoppe la vidéo, il ne trouve toujours pas le courage de voir la suite et recommence la vidéo depuis le début. Cette la quatrième fois qu'il revisionnent la vidéo, mais cette fois-ci il se décide à aller jusqu'au bout.

Quand il voit le bol se renverser sur le bras de Malia, il commence par respirer un peu fort. Il regarde sa réaction, il se fige en regardant la scène, elle semble souffrir atrocement de l'intérieur, elle tremble un peu, elle ne fait ni de grimace, ni ne crie, * la douleur était-elle si forte qu'elle n'a plus de force pour crier?*.

Nicolas sent un pincement au coeur, comme si quelqu'un avait saisit brutalement son coeur et le presser entre ses doitgs et sa paume, ses sourcils froncés : *Vas-y lass, crie, réagit, ne te retiens pas ainsi je t'en prie!* Il attend avec impatience le moment où Malia fond en larmes, ou bien qu'elle pousse un cri perçant, ou bien qu'elle se tord de douleur mais rien, rien, juste qu'elle s'étouffe de l'intérieur jusqu'à ce qu'elle perd connaissance.

À ce moment là, Nicolas ne sait pas ce qu'il a eu sous la main, il l'attrape et le lance brutalement sur le mur, l'objet se brisa en plusieurs morceaux.

Le technicien un peu plus loin tremble comme une feuille face à cette scène. Il se fait encore plus petit comme il le peut

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