Roman DANS CETTE VIE, COMME DANS L'AUTRE chapitre Chapitre 80

*Henry devrait faire un test ADN.*

*C'est normal qu'elle pleure autant pour son propre mariage?*

*Elle n'a qu'à dire non et puis c'est tout.*

*Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour disparaître là tout de suite.*

*Depuis quand étais-je si attentionnée?*

*Qui a dû déteindre sur moi ainsi?*

Une main soutenant la mâchoire, visage engourdi par la fatigue, Malia est encore dans la salle à manger à consoler Claire.

En fait, ce qu'elle entend par consoler, c'est de lui tendre un mouchoir de temps en temps et l'écouter depuis des heures sans cracher un seul mot.

Chaque fois qu'elle essaie de s'en aller, Claire fond en sanglots et ce bruit infernal qu'elle fait l'empêche de partir.

Vous allez vous dire que vu son caractère, elle pourrait juste la laisser, car elle n'en a rien à faire que Claire pleure, mais si elle monte et la laisse ainsi, elle ne va jamais trouver le sommeil.

Claire pleure assez fort pour pousser Nicolas à descendre pour voir ce qu'il se passe car il ne peut pas se concentrer pour travailler.

Donc imagine Malia avec une ouïe si fine, dormir dans ce vacarme.

* Pourquoi pleure-t-elle autant alors qu'elle va juste se marier?*

- Pourquoi tu n'arrives toujours pas à consoler ta soeur ?

Jetant un regard froid à son mari qui vient de chuchoter ses mots à son oreille, elle tire brusquement un énième mouchoir et le tend à Claire.

- Si c'est aussi facile, pourquoi ne pas prendre ma place, c'est ta belle-sœur après tout.

Cracha Malia entre les dents.

Levant les deux mains, il va juste boire un peu d'eau et disparaît comme s'il n'était jamais venu.

- Bon toi la ferme!

Malia finit par crier sévèrement en se levant décidée et Claire avale ses larmes d'un coup de surprise.

Soupirant longuement, elle regarde Claire fixement dans les yeux, de cette façon qu'elle a de capter toute ton attention en te glaçant sur place.

- Pourquoi tu as dit oui si tu ne voulais pas te marier?

- Quoi, non mais je veux me marier, je l'aime, en plus c'est mon meilleur ami.

Répond la concernée comme si Malia venait de dire une chose complètement absurde.

- Pourquoi pleurer autant alors?

- Je..., je...

La vérité est que Claire a toujours eu cette liberté de faire ce qu'elle veut, où et quand elle le veut.

Elle aimait vivre ainsi, faire tout le temps des choses à l'improviste, ne rien planifier du tout et juste profiter du moment qu'elle prend plaisir à ce qu'elle fait.

Se marier et être privé de liberté et ne pas se marier et perdre son ami.

Pour elle, ce mariage est comme un obstacle, pensant qu'elle sera obligée d'accomplir son devoir d'épouse quotidiennement et se priver de toutes se folies, rien qu'en y repensant, son expression calme se mua lentement en une horrible grimace.

- J'ai dit la ferme !

Fit Malia en remarquant qu'elle allait recommencer à pleurer.

Claire sursauta et oublie qu'elle allait pleurer à nouveau en regardant le visage sévère de sa soeur.

- Je ne donne pas de conseils pour les problèmes sentimentaux Claire alors débrouille toi, soit tu épouses ton mec parce que tu t'entends bien avec lui et que tu l'aimes, soit tu dis non en gardant ta liberté et ta vie de folie, je ne crois pas qu'il t'a braqué pour avoir une réponse positive alors c'est ton choix assume le, personne ne te fo...

- Qu'est-ce qu'ils ont tes yeux?

La coupa Claire d'une voix grave, en scrutant les iris de Malia, les yeux plissés et essaie de comprendre ce qu'elle voit.

Subitement, elle recule en sursautant comme si l'éclair de colère qu'elle y voit pouvait l'atteindre.

- Petite sister calme-toi, hein.

-...

- Je sais que tu détestes qu'on te coupe subitement la parole, donc je suis désolée, je ne l'ai pas fait exprès.

-...

-Je vais écouter ton conseil et monter me coucher tranquillement d'accord?

-...

- Toi va te reposer, tu dois être fatiguée avec tout le travail que tu fais chaque jour.

-...

- D'accord, moi, je m'en vais maintenant, dors bien petite sister.

Claire dit en se sauvant presqu'en courant.

Souriant amusée maintenant, Malia prend quelques fruits sur la table :

- Pourquoi n'y ai-je pas pensé depuis tout à l'heure?

Murmura-t-elle à elle-même.

*J'avais la solution et je suis quand même resté à l'écouter depuis des heures.*

***

Au petit matin, aux alentours de 6 heures, Malia finit à peine de s'habiller quand Nicolas lui fonce dessus, la soulève et la jette sur le lit.

Elle se débat en vain sous le poids de Nicolas :

- Pas maintenant Nicolas, il faut que j'aille travailler!

-...

- Laisse moi, tu vas froisser mes habits!

-...

- Relève toi!

-...

- Ahhhh!!!

Nicolas ne l'écoute pas, répond pas, grognant à chaque fois et continue de la dévorer avec ses baisers et ses caresses.

Enlevant ses habits en faisant sauter quelques boutons, elle éclate de rire et ne veut plus se débattre.

Ses petits cris se transforment en gémissements sourds.

Lui, il ne se lasse jamais de scruter chaque partie du corps de sa femme avec sa langue.

Rien que de la voir se tortiller sous ses caresses, il ne peut qu'être plus excité.

Grondant à chaque fois que Malia tire accidentellement ses cheveux, il se venge en la torturant encore plus avec ses baisers.

...

Regardant l'heure au réveil, Malia toujours essoufflée et en sueur essaie de se lever du lit quand Nicolas l'attire encore une fois.

...

- Ne va pas au bureau aujourd'hui.

- Je ne peux pas rester, j'ai beaucoup de choses à rattraper.

Souffla-t-elle entre deux baisers.

...

...

Déjà huit heures du matin et Nicolas l'a fatigué pour la troisième fois :

- Tu veux te lever malgré tout ça, ne suis-je pas assez fort lass?

- Ce n'est pas toi qui n'es pas assez fort mon cher mari, mais j'ai vraiment des choses à faire et donc je suis obligé de me rendre au bureau malgré que tu m'as complètement épuisée.

Dès que Nicolas voit sa démarche, se dirigeant vers la salle de bain, il rit aux éclats fièrement, toujours couché, il passe ses deux mains derrière la tête :

- Ok alors!

Il admire sa lass sortir de sa douche et s'étire de temps en temps, s'habiller, se coiffer, sans bouger du lit.

Dès qu'elle finit, elle attrape son sac avec son ordinateur et sort de la chambre.

Une fois qu'elle mit les pieds dehors, la première chose qui attire son attention c'est la plaque d'immatriculation de sa voiture qui a changé.

Une fois à la hauteur de Bastien et de Ken, elle remarque aussi que c'est une autre voiture :

- Elle avait quoi l'autre voiture ?

- C'est pour la mission d'aujourd'hui.

Dit simplement Bastien et elle comprit tout de suite.

Elle demande à la conduire directement à un restaurant pour que Bastien puisse exécuter son plan, vu l'heure qu'il fait déjà.

**

- Tu es prêt Brutus?

- Ouais.

- Lewis ne tardera pas à sortir pour son rendez-vous vers dix heures, elle aura un garde avec lui, je m'occupe du garde et toi, n'oublie pas, il faut qu'elle monte dans notre voiture.

- J'ai compris.

...

Comme prévu, Sylvana se rendit à son rendez-vous vers 10 heures, Ken et Bastien se tiennent à quelques mètres de distance pour surveiller.

Sylvana sort sans son garde de la voiture et rentre dans l'hôpital.

*Pourquoi elle y va seule?* Bastien plisse le front en suivant la silhouette du regard.

Après un long moment à patienter, le garde sortit à son tour mais, n'entre pas dans l'hôpital.

*Il va sûrement pisser ce gros lard.*

- Tiens toi prêt Brutus, il ne reste que le chauffeur dans la voiture.

Bastien sort de la voiture et suit le garde discrètement.

Quant à Ken, il sortit quelques secondes plus tard en se dirigeant vers la voiture de Sylvana.

Sans y être invité, il ouvrit la portière côté passager et s'assoit :

- T'as été rapide.

Remarque le chauffeur distrait dans son téléphone, mais lorsqu'il leva les yeux vers celui qui aurait dû être son collègue, il fut surpris de constater une autre personne et qui en plus, pointe une arme sur lui :

- N'y pense même pas! Démarre maintenant!

Ordonna Ken, empêchant au chauffeur de faire cette action par réflexe pour tirer à son tour son arme.

Le chauffeur leva ses deux mains, Ken lui ordonne pour la deuxième fois de démarrer et il obéit.

Après environs deux minutes à s'éloigner de l'hôpital, Ken lui demande de s'arrêter.

Dès que le chauffeur retire les clés, il reçu un coup violent à la tête.

Ken pris le soin de bien attacher ses mains au volant et de jeter les clés un peu loin avant de sortir de la voiture.

Lorsqu'il revient devant l'hôpital après quelques minutes de marche, il prit la voiture et la gare exactement là où était la voiture de Sylvana.

*Là c'est parfait!*

Quelques instants plus tard, Bastien arrive complètement trempé et les cheveux en bataille :

- Bah que s'est-il passé ?

- J'ai eu envie de prendre une petite douche.

Répond froidement Bastien en voyant l'air hilare de son collègue.

- Ah ok, je vois, mais tu as juste oublié d'enlever les vêtements.

Ken dû ravaler son rire en rencontrant le regard assassin de Bastien, puis ce dernier sort de la voiture à nouveau pour ne pas entamer une seconde lutte.

Quand Sylvana sorta de l'hôpital et avance d'un pas pressé, elle n'eut aucun soupçon sur la voiture qu'elle va monter.

La seule chose bizarre est que personne n'est venu lui ouvrir la portière.

La princesse est trop pressée pour attendre qu'on lui vienne ouvrir la portière.

N'y prêtant pas trop d'attention, elle y entra et referme la portière brutalement.

- Pourquoi étais-je obligé d'ouvrir moi-même la portière, on ne vous paie pas assez pour ça?

Fulmina-t-elle avec dédain en regardant la silhouette au volant.

C'est avec un grand sourire que Ken se retourna vers elle :

- Alors, où je vous dépose?

Le temps que Sylvana ait une quelconque réaction, Bastien monta à son tour :

- Démarres Brutus!

- Qui êtes vous? Que faites vous là ?

-...

- Où sont...

Sylvana réfléchit et se rend compte qu'elle ne connait même pas le nom de son chauffeur et de son garde du corps.

- C'est quoi ce jeu?

Subitement, elle affiche une mine innocente et surtout effrayée.

Riant en coin, Ken et Bastien comprirent son jeu et secoua la tête en l'ignorant.

Bastien n'a pas besoin d'utiliser la force, seulement sa carrure imposante suffit à faire hésiter Sylvana qui fait semblant d'avoir peur en prenant ses distances, puis dit avec une voix tremblante :

- Où est-ce que vous m'emmenez? Qui êtes vous ?

-...

- C'est un vol doublé d'un kidnapping, je vais appeler la police.

Bastien arrache le téléphone dans sa main et dit vaguement :

- Faites pas semblant d'être paniquée, vous nous connaissez parfaitement bien.

Sylvana arbore toujours sa mine effrayée et supplie :

- S'il vous plaît ne me faites pas de mal, si vous voulez de l'argent, mes parents vont vous en donner mais s'il...

- Arrêtes, ça ne marchera pas avec nous.

La coupa Bastien en grimaçant dépité.

Sylvana imagine que Bastien et Ken vont l'emmener voir Malia et que cette dernière a décidé de se venger alors, elle essaie de crier et de taper la vitre :

- Au secours, au...

- La ferme, sinon je vous bâillonne!

Bastien finit par crier, exaspéré qu'elle fasse semblant d'être effrayée.

- Vous n'avez aucun droit, je vous poursuivrai en justice!

Puisqu'elle commença à perdre contenance, elle se met à crier.

- Arrêtez cette voiture, sinon, vous allez le regretter!

Ken conduit pendant quelques minutes à destination d'un restaurant.

....

- J'ai dit arrêtez cette voiture !

Puis, voyant Ken ralentir pour se garer, elle soupire pensant qu'il exécute son ordre.

- Déguerpissez de ma voiture maintenant !

- C'est la nôtre.

Rétorqua Ken : c'est à vous de déguerpir.

Brutalement, elle essaie d'ouvrir la portière sans succès.

- Mais pas tout de suite.

Ajouta Ken avec son sourire amusé.

Bastien va se mettre sur le siège passager.

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