Roman Mon amour trahi chapitre Chapitre 23

~ Charles ~

Cette femme que je croyais m'avoir mis au monde avait assez gâché ma vie, avec toute les vérités que je détenais, son pouvoir, sa domination, son autorité ne me faisaient plus peur. J'avais désormais des armes pour la combattre. Non seulement il y avait de la ranceur en moi dû au fait qu'elle m'avait, par des méthodes drastiques, obligé à me séparer de Sheryl, le seul et l'unique amour de ma vie, j'avais des enfants qui ne savaient pas que j'étais leur père, et je ne pouvais pas réclamer leur paternité à cause des affaires louches de Madame Moult, mais à tout ceci s'ajouta le fait qu'elle m'ait volé à ma naissance juste pour l'héritage. Je pris la décision de mettre un terme à cette soumission. Je savais que la bataille allait être rude mais, ma détermination était motivée par mon amour que je devais reconquérir et faire partie de la vie de mes enfants.

Pour commencer, je pris un appartement à l'insu de tous, il n'y avait que Robert et Jeannice qui savaient que j'y vivais désormais. Fanny pensait que je m'étais installer dans la maison de Robert car, elle et moi, nous nous étions disputés. Elle s'était énervée du fait de mon manque de communication durant mon séjour en Australie, et la discussion avait pris une tournure assez violente, du moins de sa part car elle avait commencé à casser de vases dans la maison pour manifester sa colère, une façon d'attirer de l'attention. Mais cela m'avait plutôt sembler le temps de quitter cette maison. Elle avait essayé de me retenir mais je lui avais dit que j'avais besoin d'être seul pour réfléchir et lui donner aussi de l'espace pour qu'elle réfléchisse aussi à la suite à donner à cette mascarade qu'était ce mariage. Elle m'avait appelé trois jours après, mais je lui avais dit que je la contacterai après que j'ai mis de l'ordre dans ma tête, mais c'était juste pour mieux mûrir mon divorce avec elle. Chercher un bon avocat afin d'éviter des surprises.

Le jour de la lecture du testament laissé par Monsieur Moult était arrivé et, tous, rassemblés dans la villa qui servait de maison familiale, étions tous très attentifs à la lecture de ce document qui , de prime abord, fut dans une enveloppe bien scellée avant d'être ouvert devant tous. L'avocat, Me Watson annonça un à un les dernières volontés de Monsieur Moult, qui avait pris la peine de donner à ses cousins et cousines, puis à son son frère cadet, une part considérable à chacun, je remarquais que, ce fut la répartition des part de l'entreprise créer par son père, mais les trois autre entreprises qu'il avait créé lui-même, qui étaient d'ailleurs les plus développées et les plus rentables, étaient le fruit de ses mains. C'est par ces entreprises que la notoriété des Moult venait. Lorsque Bernadette Scott et sa fille se rendirent compte qu'elles n'avaient rien reçu, elles me traitèrent de tous les noms. J'eus droit à des accusations de falsification de documents en complicité avec Me Watson. Sous l'effet de cette colère qui la brûlait, Madame Moult perdit tout self control et dit:

" Tu te crois malin, mais je vais te dire, tu n'as aucun droit sur cet héritage, tu n'es pas son fils biologique, et je suis prête à le prouver pour réclamer ce qui me revient de droit en tant que épouse du défunt."

Ce qu'elle ne savait pas c'était le fait qu'une caméra avait été cachée dans la pièce de la maison où tout se passait. Ce fut la consternation pour ceux qui ne connaissaient pas encore la vérité. Me Watson annonça qu'il y avait un message vidéo de Monsieur Moult. La vidéo fut visionner sur le grand écran de télévision. Le visage de Monsieur Moult apparu sur l'écran avec un sourire :

" En ce jour de l'an deux mille quinze, jouissant de toutes mes facultés, je fais cette vidéo pour qu'elle vienne en appui de mon testament écrit dont le contenu vous a déjà été révélé par mon ami et avocat Me Cyril Watson. Par cette vidéo, je confirme ce qui est écrit dans le testament. Je restitue à la famille Moult, l'entreprise immobilière que notre défunt père avait mis sur pied ainsi que toutes les revenus de cette dernière qui, au fil des années s'élèvent à un deux milliards d'euros qui seront partagées suivant les closes marquées dans le document qui sert de testament. Mais les trois autres entreprises que j'ai créé par mes propres moyens reviennent entièrement à Charles, et c'est à lui de fixer le montant à verser à sa sœur, paresseuse comme sa mère, chaque fin du mois.

ÉLISABETH GUERALD alias BERNADETTE SCOTT, MADAME MOULT, tu es surprise? Tu ne pouvais pas imaginer que je connaisse ta véritable identité. J'imagine le visage que tu fais en ce moment. Tu ne peux rien réclamer, car Tu n'auras rien, même la maison n'est pas à toi, cette maison appartient désormais à Charles, tu es fausse, tout en toi est faux, même l'amour que tu as prétendu avoir pour moi était faux, le nom avec lequel tu t'es présentée en moi est aussi faux que toi.

Tu es une femme égoïste, tu as sacrifier le bonheur de Charles. Je vais te demander de laisser ce garçon être heureux auprès de la femme qu'il aime et ses enfants. Le secret qui te lire aux parents de Fanny sera exposé tôt ou tard, tu sais ce que tu as posé comme acte, et c'est Charles qui en paie le prix. Tu ne pourras plus maintenir ce garçon sous ton joug, un enfant que tu as d'ailleurs volé à ses parents à peine il a vu le jour.

Charles, ne crains rien, libère - toi de ce mariage qui te rend malheureux depuis plus de cinq ans, tu es désormais papa, tes enfants ont besoin de la présence de leur père pour bien s'épanouir. "

Madame Moult ne pouvait pas imaginer que son mari connaissait toute la vérité sur son identité, l'expression sur son visage laissait entendre qu'elle n'allait pas laisser les choses se passer de cette façon sans se battre, c'était mal connaître Madame Moult. De toute les façons, ma décision était prise depuis, l'histoire avec Fanny était terminée, sans avoir d'ailleurs avoir existée. Juste après la lecture du testament, je demandais à Fanny de la rencontrer. Elle me fit savoir qu'elle était à la maison. Je m'y rendis aussitôt, en fait, je voulais juste récupérer mes affaires, et lui annoncer ma décision de divorcer d'avec elle.

Fanny était assise dans le salon , je la salua, je pris directement la direction des escaliers pour aller faire mes valises. Fanny me suivit dans la chambre et s'assit sur le lit. Je finis de faire mes valises et je lui dis :

" Fanny, pour ton bien et le mien, il serait nécessaire de nous séparer. Ce mariage dans lequel nous sommes, est tout sauf un mariage. Ce mariage m'a été imposé, jamais je t'ai fait des avances. Si je me suis retrouvé dans cette histoire pour protéger Sheryl des menaces de ta mère et de celle qui servait de mère, mais là, je ne suis plus prêt à faire des compromis. Tu es malheureuse dans ce mariage, moi aussi, alors inutile de poursuivre quelque chose qui nous donne que des frustrations. Je n'ai pas de sentiments pour toi, du moins, le genre de sentiments que tu souhaites que j'éprouve pour toi. Je suis vraiment désolé , je n'y peut rien, mon cœur appartient à quelqu'une d'autre et le sera toujours. Je souhaiterais que ce divorce se passe de manière amiable."

Fanny restait silencieuse pendant que je parlais. Je la vis essuyer des larmes, cela me fit de la peine, mais je ne pouvais plus continuer cette mascarade, c'était lui faire beaucoup de mal. Elle aurait pu avoir quelqu'un dans sa vie qui lui aurait donné tout l'amour qu'elle méritait, rester marié avec elle lui ferait plus de mal que du bien. Je savais qu'elle souffrirait beaucoup car elle était amoureuse de moi, et avait espéré qu'avec le temps, mes sentiments à son égard allaient changer. Je trouvais injuste de continuer ainsi. Elle souleva la tête, me regardant avec des yeux pleins de larmes et me dit :

" Tu veux vraiment mettre un terme à notre mariage sans même essayer de le faire marcher. Je savais que tu ne m'aimais pas, mais j'avais nourri l'espoir qu'un jour tu pouvais me voir avec des yeux différents. Je sais que tu as été forcé de m' épouser, mais, Charles, en six ans de mariage tu n'as rien trouvé

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