Roman Mon amour trahi chapitre Chapitre 25

~ Charles ~

J'avais le cœur en pièces. Ma fille et mon fils étaient juste devant moi et je ne pouvais pas les prendre dans mes bras. La douleur était indescriptible, et aussi, l'indifférence de Sheryl me tuait à petit feu, en même temps, me motivait à tout faire pour me faire pardonner par elle et reprendre notre mariage là où il s'était arrêté. Jeannice posa sa main sur ma main pour me réconforter. Bob me dit :

" Bro, tu dois trouver une solution rapide à cette histoire, et très vite, tu ne vas pas continuer ainsi, tu ne peux pas continuer ainsi. Jusqu'à quand tu vas être Monsieur pour tes enfants? Bro, Monsieur? Pourquoi pas Papa? Charly, wake up!!!"

Je savais que Bob avait raison, je ne pouvais pas continuer à accepter cette situation. Je savais que Sheryl ne reviendrait jamais avec moi si j'étais marié, elle avait des principes. Son éducation ne lui permettait pas de faire une chose pareille. Alors si je devais reconquérir ma Sheryl, je devais divorcer. Je pris la résolution d'accélérer la procédure quelque soit ce que cela allait coûter ou entraîner, je devais mettre un terme à cette union qui me détruisait et aussi Fanny.

Dès le lendemain, mon avocat et moi avions entamé la procédure. Le même jour, les papiers du divorce furent envoyés à l'avocat de Fanny. Ce fut une catastrophe. Lorsque Fanny reçu les papiers du divorce, elle entra dans une colère noire, elle m'appela pour me menacer, me disant que j'avais juste deux jours pour annuler cette demande de divorce, si dans ce délai, je ne revenais sur ma décision, elle m'a accorderait ce divorce, mais je ne devrais pas la blâmer pour ce qui allait suivre. Je n'y accordais guère de l'importance, je devais récupérer ma femme et mes enfants. c'était la seule chose qui me préoccupait. Les deux jours passèrent, j'attendais impatiemment l'appel de mon avocat, mais celui-ci tardait à appeler. Vers la fin de l'après-midi, toujours pas de nouvelles, je me décidais à l'appeler, mais il ne décrocha pas.. Je commençais à flipper, j'avais besoin de ces papiers signés par Fanny au plus vite.

Je ne pus trouver le sommeil cette nuit là. J'avais reçu plusieurs appels de la part de Madame Moult, mais je refusais de décrocher, je savais pourquoi elle m'appelait, mais le temps là, où je lui obéissait au doigt et à l'œil était révolu. Au point où j'en étais, ses humeurs ne me faisaient plus trembler. Ce que je ne savais pas c'était qu'elle était menacée par Fanny, sa mère et toute sa bande. Elles détenaient certaines informations que ma mère voulait absolument garder secret , mais avec mon divorce, plus rien n'était sûr. Elle était paniquée, elle était dans tous ses états, elle essayait de contrôler les choses, mais avec mon divorce, tout s'était écroulé. Fanny et sa mère lui demandait de me convaincre de rester marié à Fanny ou de leur céder l' entreprise des Moult, elles ne savaient pas que Madame Moult avait été enlevée du testament. Elle n'avait rien. Rien qui pouvait peser sur la balance et la préserver du scandale qui allait lui tomber dessus.

Trois jours plus tard, Fanny finit par signer les papiers du divorce, je ne savais pas jusque là ce que Madame Moult leur avait promis, mais certainement pas de rester marié avec elle puisque les papiers du divorce étaient signés. J'avais enfin ma liberté, le reste des histoires de Madame Moult, elle n'avait qu'à s'en sortir toute seule. D'ailleurs, elle n'avait aucun amour pour moi, je représentais juste un instrument pour ses objectifs. Elle m'avait volé à la naissance juste pour avoir de l'argent.

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Entendre Soraya et Daryl appeler Charles " Monsieur " , me fit me sentir mal. Je me rappelais nos projets de vie ensemble, les enfants que nous allions avoir. Effectivement, nous projetions d'avoir deux enfants un garçon et une fille. Aujourd'hui ils étaient là mais au lieu de l'appeler " Papa " il était " Monsieur". Je savais combien il était excité quand nous parlions d'avoir des enfants, j'imaginais sa douleur, je savais que le mot " Monsieur " était un poignard dans son cœur. Il était responsable de sa misère. Il avait choisi la lâcheté plutôt que de se battre pour notre amour. Et c'est ça qui me mettait encore plus en colère contre lui.

Depuis qu'il avait tissé des liens forts avec Frédérick, ils s'appelaient régulièrement. Dès que son avocat lui avait dit que son divorce était officiel, il avait tôt fait d'appeler sa famille biologique, pour les mettre au courant. Frédérick m'appela pour me l'annoncer. Il faut avouer que Frédérick et moi étions très amis, d'abord à cause de notre profession mais aussi parce que, pour lui, j'étais sa belle - sœur même si j'étais divorcée d'avec Charles, il nourrissait l'espoir que je puisse me remettre avec son jumeau. Il me dit que son frère allait enfin être heureux.

Le lendemain, James m'appela pour me dire de regarder les informations à la télévision, une bombe avait éclaté dans la famille Moult. Je pris rapidement la télécommande pour mettre la télévision en marche et chercher la chaîne qui avait sorti le scoop. En effet, une histoire était racontée, elle concernait une affaire de meurtre non élucidé il y'avait de cela quinze ans, un homme avait été tué par balles et les diamants en sa possession avaient été dérobés, mais, malgré les investigations, aucun suspect à l'horizon, l'enquête piétinant depuis lors, mais le journaliste disait avoir reçu, de source anonyme une vidéo montrant une femme qui était en train de lui tirer dessus à bout portant et cette femme ressemblait à Madame Moult, mais le journaliste essayait de nuancer pour ne pas confirmer. La nouvelle était partie dans toute la ville comme une traînée de poudre. Toutes les chaînes de télévision à sensations, à scandales se revelerent impitoyable à l'encontre de la famille Moult. Mon nom refit surface, mais cette fois, comme victime. On me prenait en sympathie. Charles fut indexé comme celui qui m'avait fait souffrir et était allé se marier avec Fanny par intérêt. Beaucoup de choses furent mise à nue. Les malversations financières de Elisabeth Guerald. Le scandale fut énorme. Même l'histoire sur les origines de Charles fut mentionnée. Seule une personne proche, très proche d'elle pouvait connaître tant de choses sur elle.