Roman Mon amour trahi chapitre Chapitre 26

Ce matin là, j'avais traîné sur mon lit, nous étions un samedi, les jumeaux étaient chez mes parents. Le message que Charles m'avait envoyé était apparu sur mon écran, mais je ne voulus pas le lire. Je ne voulais vraiment pas commencer cette histoire de réconciliation. Il m'avait abandonnée, c'était suffisant pour ne pas lui faire confiance. Certes son divorce était effectif, mais je ne me sentais plus dans cette relation. Je savais que la rencontre avec lui au restaurant n'allait pas restée sans suite car, le fait que les jumeaux l'aient référé comme un simple inconnu, cela lui avait brisé le cœur, et j'avais de la peine pour lui. Je savais aussi que c'était à moi de dire aux jumeaux que c'était leur père. Mais faire cela, était donner accès à Charles à moi et c'était vraiment la dernière chose que je voulais. Je n'étais pas très à l'aise avec le fait que les enfants aient appelé Charles "Monsieur" , cela me fit beaucoup réfléchir car, je savais qu'un un beau jour, les enfants allaient me poser des questions sur leur père. Quelle allait être ma réponse? J'y pensais sérieusement surtout après la remarque de Soraya sur la ressemblance entre les yeux, le nez et la bouche de Charles avec ceux de Daryl.

Pour m'éclaircir les idées, je me décidais à aller faire de la marche, mais je devais faire attention, car certains journalistes téméraires ne voulurent pas abandonner l'idée de me poser des questions sur le scandale en cours. Ma maison avait une sortie à l'arrière qui n'était connue que par Elyan et moi. Je pris donc cette sortie qui donnait directement sur une piste pour marche sportive. Justement c'est de la marche dont j'avais besoin. Une fois sortie, je fus difficilement reconnaissable avec ma casquette, les lunettes noires. Respirer l'air naturel et frais était une sensation merveilleuse. Intérieurement je me dis que j'allais marcher pendant une bonne heure avant de faire le chemin inverse. J'étais à mi parcours de ma marche quand je remarquais que je n'étais pas seule, il y avait des pas derrière moi, mais quand je me retournais, je ne voyais personne, on aurait dit que la personne se dissimulait derrière les fleurs qui jonchaient le parcours. Je me mis, dans un premier temps à accélérer la marche, les pas derrière mois s'accélèrent aussi. Lorsque je m'approchais du virage j'entrais directement derrière les fleurs qui formaient un buisson, accroupie, arrêtant mon souffle, je regardais, cachée, pour voir qui était derrière moi. Je vis deux hommes, à leur façon de balader leurs yeux, ils étaient certainement en train de me chercher. Que me voulaient-ils ? A leur allure, ils n'étaient pas des journalistes, mais alors qui étaient-ils? Et que me voulaient-ils? Je restais cachée pendant dix à quinze minutes, quand j'étais sûre qu'ils étaient partis, je sortis et pris directement le chemin de retour en courant. Ce que je ne savais pas c'était qu'ils n'étaient pas partis. Ils étaient là, dans un coin attendant que je sortent de ma cachette. L' un se plaça devant moi, l'autre derrière, essayant de m'attaquer. Mais ils s'étaient trompés de personne, j'étais une Black Panthers! La bagarre avec les deux commença. C'étaient des adversaires coriaces mais , mon entrainement me donna le dessus sur eux. Ils finirent par abandonner, et s'enfuir, mais j'avais réussi à remarquer un tatouage sur l' épaule droit d'un des agresseurs.

Après leur fuite, je fis appel à mon frère . Au bout de quarante cinq minutes, James était là avec quatre de ses éléments et aussi les policiers. Tout avait été si brusque, les souvenirs du Kidnapping raté lors du weekend avec les jumeaux dans la ville balnéaire me revinrent en mémoire. Était-ce la même personne qui avait envoyé ces gens? Beaucoup de questions me traversèrent l'esprit. Je fus intérieurement convaincue que Fanny était derrière cette agression. Je me disais que, si par malheur je découvrais que ces gens avaient été envoyé par Fanny, cette fois, je n'allais pas laisser cette histoire passée. La police et James me conseillèrent de rester calme. Il y avait des caméras de surveillance dans le parc, et la piste en question était pourvue des caméras, bien cachées, celles-ci y avaient été placées à dessein. La police avait exploiter les enregistrements pour voir qui étaient les agresseurs. Pendant que je réfléchissais sur cette agression, je reçu un appel de Frédérick , il me fit savoir que son frère était avec lui , je ne fis aucun commentaire à propos. Je lui dis que j'avais été agressée par deux inconnus. Tout d'un coup, la voix de Frédérick changea et devint celle de Charles :

" Mon amour, s'il te plaît, ne raccroche pas. Je voudrais qu'on parle, j'ai besoin de toi, j'ai besoin des enfants. Je voudrais être avec vous, je veux que notre famille soit réunie. Darling, je meurs à petit feu, je...."

Je finis par raccrocher. Je fis un message à Frédérick :

" Frédérick, comme tu ne veux plus me parler, j'ai été obligée de raccrocher, quand tu seras seul, fais - moi savoir "

Frédérick me répondit quelques instants plus tard :

" Sheryl, je sais que tu es furieuse à cause de ce que Charles t'a fait par le passé, mais, l'homme que je vois devant moi est un homme brisé par les remords, il est torturé. Je vois mon frère dépérir, est-ce que tu sais que depuis qu'il est arrivé ici, il passe des nuits blanches. Le matin, il a les yeux rouges, en tant que médecin, je peux te garantir que, il lui arrive de pleurer la nuit. Je sais que, au fond de ton cœur, tu es encore amoureuse de lui, Sheryl, veux-tu me dire que tu es heureuse sans l'amour de l'homme que tu aimes? Sheryl, mon frère a besoin de toi, tu as besoin de lui, les enfants ont besoin de lui, tu es fâchée, je sais, s'il te plaît, trouve une place dans ton cœur pour lui pardonner"

Après lecture de ce message de Frédérick, je ne pris pas la peine de lui répondre parce que je ne voulu pas être désagréable vis-à-vis de Frédérick, ce fût la raison pour laquelle je préférerais garder silence. Après deux heures, il m'envoya un autre message, mais dans celui-ci il ne dit rien, juste un point d'interrogation (?)

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