Roman Mon amour trahi chapitre Chapitre 34

~ Charles~

Couché, ma femme entre mes bras, j'étais l'homme le plus heureux du monde en ce moment là, je n'étais pas prêt de la laisser. Je la sentis assez réticente, elle voulut quitter mes bras mais je la retins. Cette sensation était la plus merveilleuse, cela faisait près de six ans que je n'avais pas tenue cette femme dans mes bras. Intérieurement, ( je sais, c'est vraiment pas bien) j'étais content que cet incident ait eu lieu pendant que j'étais en visite pour faire la surprise aux jumeaux, cela m'avait permis de prendre soin d'elle et par ricochet, II l y eut un rapprochement : J'étais dans sa chambre, couché dans son lit, avec elle dans mes bras! Même si elle était encore un peu froide, mais je m'approchais de mon objectif petit à petit. Je ressentais un bonheur immense.

Ah, l'amour!!!

Seulement être dans la même chambre qu'elle me rendais heureux.

Après lui avoir demandé de se rendormir, elle le fit. Le matin, je quittais silencieusement du lit, puis je sortis de la chambre pour lui faire un petit déjeuner. Je devais la conduire à l'hôpital pour l', examen de sa cheville. La veille, elle avait demandé à Richard de la conduire à l'hôpital, il avait refusé prétextant un rendez-vous, pareil pour Nick, je savais que tous ont fait cela pour nous rapprocher, sachant qu'il n'y avait personne d' autre pour l'accompagner. Elle était obligée de me laisser l'accompagner. Après qu'elle eût pris son bain et manger, nous nous rendimes à sa clinique. Tous le staff était surpris de la voir accompagnée par moi. Vu leurs regards, je pouvais imaginer ce qu'il se passait dans leur tête. Mais là n'était pas le plus important, je devais conduire ma chérie pour la radio de sa cheville.

Une fois ce fut terminé, je la soutenais, elle prenait appui sur moi, je l'installa dans la et mis sa ceinture et pris le volant. Une fois de retour chez elle, je la fis asseoir sur le canapé et mis son pied dans une bonne position. A peine je voulus lui demander si elle avait besoin de quelque chose, les jumeaux et leurs cousins firent leur entrée avec beaucoup de bruits. Puis , ils vinrent tous s'agenouiller devant Sheryl pour la supplier de laisser les jumeaux aller passer deux semaines chez James. Pour moi, c'était l'occasion tant attendu de me retrouver seul avec elle. Je sentis son hésitation, et je pris le courage de donner mon avis, pour la première fois dans une décision à prendre pour la vie des jumeaux.

" Il faudrait peut-être mieux les laisser y aller, cela te permettra de te reposer, n'oublie pas ce que le médecin a dit, ton pied devait rester immobile pendant encore deux semaines, tu as eu une élongation de ligament, si au bout de deux semaines cela n'est pas arrangé, il va falloir opérer, et tu as dit que tu n'aimerais pas en arriver là. Alors, les bambins chez James, cela te permettra de te rétablir et par la même occasion permettre à ton pied de rester dans la bonne position sans risque de voir un enfant cogner dessus. "

Alex et sa sœur étaient en appui et finalement, elle donna son feu vert. Les jumeaux sautant de joie, allèrent dans leur chambre pour faire leur sac. Elyan leur donna un coup de main et décida de passer ces deux semaines, elle aussi chez James. Et à peine vingt minutes après, ils me firent les accompagner chez leur oncle. Puis, après avoir discuté quelques instants avec La femme de James, je retournais vers ma chérie. Pourquoi j'avais l'impression qu'il y avait une sorte de plan pour nous permettre de ne rester qu'à deux c'est-à-dire Sheryl et moi, seuls, dans la maison? Car à peine je fus de retour, Nick et Richard aussi avaient un programme de voyage pour leurs business hors du pays. En partant, ils me firent des clins d'œil avec beaucoup de sous-entendus que je compris très vite comme un bon amoureux.

Une fois tous partis, il ne restait plus que Sheryl et moi dans la maison qui devint subitement très calme, il n'y eut que le son émanant du téléviseur. Sheryl et moi, assis l'un à côté de l'autre étions silencieux. Pour briser le silence, je lui demanda si elle voulait boire quelque chose, elle me dit oui. Je me leva et alla rapidement à la cuisine pour lui apporter un jus d'orange. Elle me remercia et continua de regarder la télévision, puis elle se tourna vers moi .......

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J'étais en proie à des sentiments contradictoires. Pour sûr, j'étais encore très amoureuse et l'avais toujours été de Charles. L'avoir là, à mes côtés en ce moment où j'avais la cheville foulée avec un ligament légèrement déchiré, ma mobilité était réduite, je devais rester à la maison pour deux semaines. Il avait été là depuis ma chute dans ma douche. Il faut avouer que cela tombait vraiment bien pour lui, il en a profité pour se rapprocher de moi. Ce n'était pour me déplaire, même s'il s'agissait de l'homme qui, six ans dans le passé m'avait profondément blessée. Bien qu'il fut contraint de m'abandonner, mais ce fut trop dur à supporter.

Dire que je ne prenais pas du plaisir à l'avoir là avec moi, serait du pur mensonge. J'étais, au fond de moi très heureuse, mais je voulais le cacher. Durant la nuit, en me réveillant, sentant ses bras m'entourer, la chaleur que dégageait son corps, son parfum, les souvenirs de notre nuit d'amour, m' étaient revenus à l'esprit et automatiquement tout ce qui avait suivit. Ce fut un geste inconscient que je voulus le repousser. Et voilà que je me retrouvais avec lui, tous les deux, seuls dans la maison, la seule personne à prendre soin de moi.

Je le voyais se démener pour m'aider. Après avoir bus une gorgée du jus d'orange, je le regardais et je lui dis :